lundi 31 janvier 2011

Vidéorama: Pub de la NFLPA


Voici une publicité que l'association des joueurs de la NFL voulait faire diffuser pendant un match d'étoiles collégiales "Texas vs The Nation" qui aura lieu samedi. Le réseau CBS a toutefois refusé, disant ne pas vouloir se mêler des négociations entre la NFLPA et la NFL. On comprend CBS de ne pas vouloir se mettre la ligue à dos mais la pub est pas mal smooth...

Le Pro Bowl est pathétique


Avez-vous regardé le Pro Bowl hier? Nous non plus mais apparemment la NFL a atteint un nouveau niveau de ridicule avec ce match. La NFC a pris une avance de 42-0 en première demie pendant que les joueurs de l'AFC dormaient au gaz. Le jeu ci-haut donne une idée du degré d'effort déployé par les joueurs. C'était en fin de match mais come on...Le match fut quand même l'émission la plus regardée de la soiré aux USA avec 12.35 M de téléspectateurs. Wow.

Les Miettes du Lundi: Vince Young, David Akers et plus...

Les Titans veulent toujours se départir de Young, Akers avait de bonnes raisons d'être distrait en première ronde des séries et plus...

-Même s'ils ont laissé aller Jeff Fisher, il semble que les Titans soient encore bien décidés à échanger Vince Young. En fait, ils auraient l'intention de le garder jusqu'à la signature d'une nouvelle convention collective et de s'en départir par la suite. On peut présumer que la relation tendue entre Fisher et Young n'était pas le seule chose qui jouait contre ce dernier. Young est talentueux mais énigmatique et on a bien l'impression qu'il n'est pas un homme particulièrement mature.

-Pris avec un dilemme au poste de QB, les Eagles auraient l'intention de soumettre Michael Vick au Franchise Tag et de tenter d'échanger Kevin Kolb. On est évidemment friands de ce genre de spéculation mais diantre, on ne sait même pas si le Franchise Tag existera encore dans le prochain contrat de travail...On voit toutefois mal le Philly laisser Vick filer, ils devront trouver un moyen de le retenir pour au moins une saison.

-Un nom à retenir dans le merveilleux monde des assistants coaches: Darren Perry. Instructeur des safeties chez les Packers, Perry serait un candidat de choix pour devenir coordonateur défensif à Philadelphie et possiblement à Oakland. Il a peu de chances de supplanter Dom Capers à Green Bay alors il devra faire un move pour obtenir une promotion.

-Jim Harbaugh, nouveau coach des 49ers, semble très enthousiaste à l'idée de travailler avec Alex Smith. Il dit qu'il a étudié le travail de Smith et qu'il le voit un QB gagnant dans la NFL. C'est ben pour dire. Il reste donc peut-être une petite chance que les premier choix global de 2005 reste à Frisco, contre toute attente.

-On se rappelera que David Akers (K, Eagles) a raté deux gros placements lors du match éliminatoire GB/Philly en première ronde et que les médias avaient rapporté qu'un problème personnel nuisait à sa concentration. En fait, sa fille était en voie de recevoir un diagnostic de cancer...Une opération a ensuite été pratiquée et les médecins sont confiants pour la guérison de la jeune demoiselle. La leçon pour les coaches: quand la fille de ton kicker est dans un processus médical de la sorte, embauche un autre kicker pour la semaine.

-Les Falcons seraient sur le point d'accorder des prolongations de contrat à leur DG Tom Dimitroff et à leur coach Mike Smith. Les ententes de plusieurs saisons devraient être annoncées cette semaine. Même si les Falcons n'ont pas gagné de matches de séries pendant leur règne, ces deux messieurs ont réussi un travail colossal à Atlanta.

-Les casinos de Las Vegas commencent à avoir peur d'un éventuel conflit de travail dans la NFL, scénario qui leur ferait perdre de très gros montants d'argent. Le Super Bowl de dimanche prochain devrait générer environ 95 M$ en paris, seulement à Vegas...

dimanche 30 janvier 2011

Joe Flacco a frette et il n'est pas content

Le QB est pas mal fâché que les Ravens aient limogé Jim Zorn mais il prend quand même le temps de sauter dans l'eau gelée.

C'est dans le cadre du prestigieux Polar Bear Plunge de Chesapeake Bay que Flacco a exprimé son mécontentement face au départ de Zorn. Il a dit qu'il croyait avoir connu une bien bonne saison et qu'il considérait le départ du coach des quart-arrières comme une insulte personnelle. Prends ça cool, Joe. Il a aussi pris le temps de dire que l'organisation était au courant de sa colère.

On ne se souvient pas d'un licenciement d'un coach de position ayant causé de tels remous et on se demande bien pourquoi Flacco a exprimé son avis aussi publiquement. Ça nous étonne venant des Ravens, une organisation généralement bien menée. Flacco a effectivement connu une bonne saison (3622 v, 25 TD, 10 INT, rating de 93,6 mais c'était une amélioration sporadique comparé à 2009. Quand le temps est venu de battre les Steelers en séries, l'attaque a connu des ratés. On verra bien ce que ça donnera mais on trouve que Joe exagère. L’offensive des Oiseaux Mauves est clairement un work in progress, elle est loin d'être une des meilleures de la NFL. Il faut donc s'attendre à des changements.

On doit aussi dire que Flacco est un peu moumoune d'avoir fait l'ours polaire en wet suit. Come on.

Source: ESPN

Les Lectures Sanitaires 6VB, édition dimanche sans football.

Pas de match aujourd'hui, ça prend quelque chose pour combler le vide. Voici quelques lectures de choix, portant entre autres sur les anti-douleurs dans la NFL et sur l'avenir de la ligue à L.A.

-Juste avant le Super Bowl, ESPN nous arrive avec une grosse série d'articles sur l'abus d'anti-douleurs pas les joueurs de la NFL. On y découvre que de nombreux anciens joueurs utilisent ceux-ci de façon inappropriée, habitude qu'ils ont commencée alors qu'ils jouaient. On se doute bien qu'il doit se prendre pas mal de pilules dans la NFL, une autre situation que la ligue devra tenter de corriger un jour...

-Toujours sur ESPN, un très bon article sur la relation entre la NFL et la ville de Los Angeles. C'est complexe.

-L'histoire d'un jeune homme atteint de paralysie cérébrale qui vit littéralement pour le jeu «MLB The Show» sur PS3. Il a créé son personnage de lanceur et il regarde tous les matches de son «équipe» sans les simuler, même quand il ne lance pas. Yikes.

-Mike Tanier lâche son fou dans le Walkthrough de Football Outsiders. Toujours une bonne lecture.

-On est tombés sur le site Sports E-cyclopedia et ma foi, c'est complet mais concis. Prenez cette historique des Packers, on y trouve l'essentiel en une page.

-Ann Killion du SI.com nous rappelle que même s'il est retourné au Super Bowl, Ben Roethlisberger demeure un mautadine de pas fin.

-Une petite historique de l'évolution du prix des billets pour le Super Bowl. Mettons que le prix a une tendance à augmenter.

-Un top 100 des athlètes les plus puissants/influents, Peyton Manning est #1 et Tom Brady #5. Take that, Tommy Boy!

-On vous laisse avec une couple de vidéos. Bonne chance pour cette journée plate, keep on rockin'

samedi 29 janvier 2011

Vidéorama: Top 10 Comebacks


Il fallait ben aller sur un site japonais pour trouver ce bijou: 44 minutes sur les meilleures remontées de l'histoire de la NFL. En boni vous avez une amusante pub japonaise et toutes sortes de lettres funky.

Les Choix du Parieur, en attendant le Super Bowl

Stéphane Morneau profite de la semaine de relâche de la NFL pour nous entretenir de l'historique du Super Bowl point de vue gambling...

Tout le monde est en pause avant le Super Bowl dimanche prochain, right? Wrong, le parieur invétéré a encore quelques tours dans ses manches et étudie l’histoire pour faire un pari éclairé.

La semaine prochaine, nous allons couvrir les ‘prop bets’ sur à peu près tout ce que l’on peut imaginer au Super Bowl mais pour ce week-end, en célébration du Pro Bowl (disons) concentrons nous sur le passé du Super Bowl et sur son impact sur le portefeuille des parieurs.

Allons-y en deux volets, les deux plus populaires chez les teneurs aux livres, soit le Spread et l’imprévisible Over / Under.

Spread des onze dernières années

On pourrait remontrer un peu plus loin mais le portrait sur 11 ans est quand même représentatif des tendances du Super Bowl et avant cela, les paris en ligne étaient virtuellement inexistants alors l’impact du grand public sur les cotes était un peu moindre.

XXXIV – Rams 23 , Titans 16 (Ligne gagnante : PUSH -7,0)

XXXV – Ravens 34 , Giants 7 (Ligne gagnante : Ravens -3,0)

XXXVI – Patriots 20 , Rams 17 (Ligne gagnante : Patriots +14)

XXXVII – Bucs 48 , Raiders 21 (Ligne gagnante : Bucs + 4,0)

XXXVIII – Patriots 32, Panthers 29 (Ligne gagnante : Panthers +7,0)

XXXIX – Patriots 24 , Eagles 21 (Ligne gagnante : Eagles +7,0)

XL – Steelers 21 , Seahawks 10 (Ligne gagnante : Steelers -4,0)

XLI – Colts 29, Bears 17 (Ligne gagnante : Colts -6,5)

XLII – Giants 17, Patriots 14 (Ligne gagnante : Giants +12,5)

XLIII – Steelers 27, Cards 23 (Ligne gagnante : Cards +6,5)

XLIV – Saints 31, Colts 17 (Ligne gagnante : Saints +5,0)

Comme vous pouvez le voir, les favoris ne sont pas nécessairement bien nantis quand vient le temps de parier le spread. Seulement trois fois la ligne du favoris était la gagnante (Ravens -3,0, Steelers -4,0, Colts -6,5).

Nous avons aussi eu un Push qui était à moins d’une verge d’être un pari gagnant pour les Titans (La fameuse verge manquante que nous allons revoir en reprise pour au moins 30 ans encore).

Et pour le reste, les laissés pour compte sans sortent avec la main mise sur les paris mais pas nécessairement le Super Bowl. Quatre de ces équipes (Saints, Patriots, Giants, Bucs) ont gagné le Super Bowl ainsi que la ligne de pari et les autres (Cards, Eagles, Panthers) sont venus bien prêts mais ont du se contenter de la ligne de pari seulement.

Pour le match de cette année, les Packers sont favoris a -2,5 contre les Steelers. Statistiquement parlant, ce n’est pas bon signe pour les Packers sauf qu’au cours des dix dernières années, la ligne n’a jamais été aussi basse. On pense que la ligne finale sera autour de -3,0 pour les Packers et la seule autre fois où la ligne a atteint ce chiffre casse-tête, les Ravens ont écrasé les pauvres Giants sans laisser de trace. Présage?

Pour les Steelers, c’est la première fois en 10 ans qu’ils ne sont pas les favoris pour gagner les grands honneurs même s’ils ont gagné deux Super Bowl durant cette période. Le plus petit écart d’une de leur victoire : Quatre points contre les Cards. Donc si vous sentez une victoire des Steelers, se parie à +3,0 sera facile pour vous.

Petite note amusante sur les statistiques : Les Patriots se retrouvent des deux cotés des plus grandes surprises au cours des dix dernières années. Leur premier Super Bowl, ils étaient négligés par 14 points contre le Greatest show on turf. Et pour clore la saison de 16-1, ils étaient favoris par plus de 12 points contre les Giants et Eli Manning. Comme quoi le vent a drôlement tourné depuis le début de la carrière du jeune premier Tom Brady.

Over / Under des onze dernières années

XXXIV – Rams 23 , Titans 16 (Ligne gagnante : 47,5 UNDER)

XXXV – Ravens 34 , Giants 7 (Ligne gagnante : 33 OVER)

XXXVI – Patriots 20 , Rams 17 (Ligne gagnante : 53 UNDER)

XXXVII – Bucs 48 , Raiders 21 (Ligne gagnante : 44 OVER)

XXXVIII – Patriots 32, Panthers 29 (Ligne gagnante : 37,5 OVER)

XXXIX – Patriots 24 , Eagles 21 (Ligne gagnante : 46,5 UNDER)

XL – Steelers 21 , Seahawks 10 (Ligne gagnante : 47 UNDER)

XLI – Colts 29, Bears 17 (Ligne gagnante : 47 UNDER)

XLII – Giants 17, Patriots 14 (Ligne gagnante : 55 UNDER)

XLIII – Steelers 27, Cards 23 (Ligne gagnante : 46 OVER)

XLIV – Saints 31, Colts 17 (Ligne gagnante : 57 UNDER)

7 Under et 4 Over, c’est la tendance depuis 2000 dans les lignes du Super Bowl. La plus haute ligne de OVER qui a gagné : 46 points. La plus basse ligne de UNDER qui a gagné : 46,5 points. On parle donc d’un point assez médian autour de 46 points sur les tendances de Over/Under

Devinez où est la ligne cette année pour le match Steelers vs Packers? 46 points, très exactement. Donc même avec un peu d’histoires et de statistiques, on peut difficilement trancher sur la marche à suivre étant donné que les points sont directement sur la zone chade de paris.

Perso, j’opterais pour le Under vu les deux défensives en présences mais 46 points, c’est très peu surtout avec deux excellents quart arrière.

Sur ce coup-ci, l’interprétation est libre au parieur.

Ne reste plus qu’une semaine pour finaliser ces deux paris. On pourrait creuser un peu plus et voir ce que les équipes ont tendances à faire durant la saison mais, pour le Super Bowl, les statistiques parlent bien peu. Allez-y pour le plaisir et surtout, minimisez les sommes misées. C’est rarement un bon pari que de mettre tous ces avoirs dans un seul match, encore moins quand c’est le plus gros match de l’année.

Ne gâchez pas votre plaisir et investissez dans la nourriture plutôt que dans le vice du pari. C’est bon de se gâtez autrement au moins une fois l’an.

D’ici là, bon Pro Bowl. Pour les véritables parieurs invétérés, l’AFC est favorite par un point pour gagner le match et le Over/Under est à 63 points. Si vous avez vraiment de l’argent à gaspiller, ce match est pour vous.

vendredi 28 janvier 2011

Vidéorama: Onion Sports Dome

On n’a pas encore regardé la nouvelle série satirique Onion Sports Dome mais ce genre de clip nous donne le goût. On y découvre Reade, TX, la mecque des documentaires sur le High School football. Drôle et original.

Les Miettes du Vendredi: Jeff Fisher, Cam Cameron et plus...

D'autres détails sur le départ de Fisher, Cameron voit ses responsabilités s’accroître et plus...

-Comme dans le départ de Larry Smith des Alouettes, il semble que le népotisme aurait joué un rôle important dans le départ de Jeff Fisher. Ce dernier aurait tenté de trouver un poste sur le coaching staff à son fils Brandon. Le DG Mike Reinfeldt aurait approuvé ce move mais le proprio Bud Adams s’y serait objecté, changeant du coup de position envers Fisher. Il y a une leçon là-dedans, les amis…

-Il ne semble pas acquis que le coach de ligne offensive Mike Munchak soit nommé instructeur-chef des Titans. L’équipe doit commencer aujourd’hui une rechercher exhaustive. Ils devront au moins interviewer un candidat d’une minorité pour respecter le Rooney Rule. L’équipe commence son processus d’embauche avec un mois de retard alors les options risquent d’être limitées.

-Des sources émanant de Pittsburh affirment que Maurkice Pouncey (C, Steelers) souffre d’une fracture à la cheville droite, ce qui le forcerait évidemment à rater le Super Bowl. Bad news for the Black and Gold.

-On vous disait cette semaine que les équipes de la NL craignaient une trop grande implication de Cecil Newton dans la carrière de son fils Cam (QB, Auburn), voici que le patriarche organise un «media workout» pour fiston. Cam lancera donc des ballons le 10 février prochain devant les représentants des médias pour mousser son standing au prochain repêchage. Ce n’est évidemment pas un crime d’organiser ça mais ça démontre que Cecil est pas mal impliqué dans les affaires de son fils et c’est le genre d’irritant qui peut décourager des équipes de la NFL.

-Le vénérable John Madden a profité d’une entrevue radio pour défendre passionnément le persécuté Jay Cutler. Selon Madden, le seul fait que Cutler joue au football en souffrant du diabète de type 1 prouve hors de tout doute qu’il est tough. On maintient que c’est l’attitude je-m’en-foutiste de Cutler qui l’expose à autant de critiques. Il est le seul joueur qu’on verrait se sortir d’un match parce qu’il est tanné ou parce qu’il fait trop froid.

-Les Ravens ont limogé Jim Zorn, leur coach des quart-arrières, et donneront conséquemment des responsabilités supplémentaires au OC Cam Cameron. C’est assez étonnant car on avait l’impression que Cameron était sur le bord de la porte suite à la contre-performance offensive des Oiseaux Mauves en séries contre Pittsburgh…L'offensive des Ravens stagne à chaque année, il va ben se passer quelque chose à un moment donné.

-Il y a déjà des spéculations venant d’Irlande à l’effet que les Steelers pourraient affronter les Cardinals à Dublin la saison prochaine. Ce serait intéressant de voir à quel point la NFL attirera du monde dans une ville européenne autre que Londres.


Jeff Fisher ne dirigera plus les Titans

Volte-face à Nashville, Jeff Fisher quitte ses fonctions dans des circonstances nébuleuses.

Il y a trois semaines, les Titans annonçaient qu'ils allaient se départir de Vince Young car celui-ci ne pouvait s'entendre avec Fisher et maintenant, paklow, c'est Mr. Moustache qui lève les pattes.

On est étonnés par le timing et franchement, on ne comprend pas trop. Est-ce que Fisher a été viré ou a-t-il décidé qu'il en avait assez? Est-ce qu'il a une autre ouverture ailleurs? Est-ce que l'amour du proprio Bud Adams pour Vince Young a finalement triomphé?

Au début du mois, Adams avait déclaré qu'au prix qu'il payait Fisher, il n'allait pas le payer à rien faire. Soit le vieux Bud a changé d'idée ou ben Fisher a déjà trouvé une autre équipe pour lui payer un montant semblable. Est-ce qu'une équipe qui avait décidé de garder son coach changera d'idée pour engager Fisher? Genre les Chargers, mettons?

Celui qu'on surnomme affectueusement Sylvain était coach des Titans depuis 1994 alors qu'ils étaient encore les Oilers de Houston. Il termine son séjour avec l'équipe avec une fiche de 147-126. On l'a toujours considéré comme un solide coach mais le fait demeure qu'il n'a pas gagné de match en séries depuis 2004.

Tout indique que le futur coach des Titans sera un certain Mike Munchak, actuellement instructeur de la ligne offensive.

Source: ESPN

jeudi 27 janvier 2011

Les Recettes du Super Bowl: les sandwiches pulled pork

Commençons notre prestigieuse série de recettes avec un classique américain savoureux et économique.

Le pulled pork sandwich est une délicieux mets préparé avec de l’épaule de porc cuite pendant plusieurs heures. Je choisis généralement un morceau de viande sous-estimé, l’épaule de porc picnic. Il s’agit d’une épaule emballée dans un filet avec l’os pis toute. Ce morceau est souvent en spécial à 99 cents la livre et les morceaux pèsent environ 8 livres. À moins que vous ne vouliez faire un véritable buffet de sandwiches, il vous restera de la viande pour faire autre chose.

NOTE 1: ne jamais couper le filet entourant la viande avant qu’elle ne soit cuite. Je l’ai jamais fait moi-même mais j’imagine que les conséquences seraient funestes.

NOTE 2: On parle ici d’une recette qui prend du temps pas mal, vous devriez faire ça le samedi avant la game et le réchauffer le moment venu.

Bon, let’s go

Les ingrédients

-Une épaule de porc picnic
-De la cassonade
-Du bouillon de bœuf concentré
-Des piments chilis secs
-Des oignons
-De la sauce forte
-Un peu de beurre
-Un peu de farine
-Des petits pains de style ciabatta

Étape 1: la cuisson de la viande

1-Préchauffer le four à 300.
2-Enrober légèrement votre pièce de viande de cassonade et de piments chilis
3-Placer l’épaule de porc dans un grand chaudron et ajoutez un fond d’eau. L’eau devrait arriver environ au tiers de la hauteur du morceau de viande.
4-Ajouter des oignons épluchés entiers dans le chaudron là où il y a de la place.
5-Mettre le chaudron à découvert sur le rond à feu vif, faire chauffer jusqu’à ébullition. Laisser bouillir l’eau environ 5 minutes.
6-Couvrer votre chaudron et placer dans le four.
7-Laisser cuire de 6 à 8 heures. Je vous suggère de vérifier après deux heures pour être sûr qu’il reste de l’eau. Si l’eau n’est pas évaporée, vous êtes en business. Laissez ça cuire sans vous en faire.

Étape 2: Désosser la viande

Je vous avertis, ce bout-là est platte en ostie.

À moins d’être vraiment pressé, laissez la viande réchauffer au moins une demi-heure car au milieu c’est chaud comme un volcan. Quand la température est acceptable, plongez. Mettez un tablier, prenez la plus grande assiette que vous avez et tassez les objets de valeur, c’est très juteux.

Il y a deux sortes de viande dans l’épaule de porc picnic, je vous suggère de faire deux piles séparées. La première sorte est formidable et se défait en filaments, c’est le fameux pulled pork que vous prendrez pour faire les sandwiches. La seconde de est plus caoutchouteuse et ressemble davantage à du jambon toupie. Cette viande est moins bonne et vous devriez la couper en petits morceaux pour l’utiliser dans des pâtes ou des omelettes. Vous devriez évidemment enlever le plus de gras possible en désossant.

Les oignons insérés au début devraient être agréablement cuits, laissez-les avec le pulled pork.

Je vous suggère de garder un peu de bouillon, genre une tasse. Ça fait un bon liquide pour éviter de réchauffer la viande à sec.

Étape 3: la sauce

Vous pouvez tenter de transformer le bouillon de cuisson en sauce mais c’est plutôt huileux, ce serait de la job. Je vous suggère plutôt cette sauce simple et savoureuse.

1-Faire revenir à feu moyen trois cuillères à soupe de beurre et trois cuillères à soupe de farine jusqu’à l’obtention d’une pâte blanche consistante
2-Ajouter une tasse de mélasse et brasser
3-Ajouter une cuillère à soupe de bouillon de bœuf concentré
4-Ajouter trois tasses d’eau et brasser.
5- Ajouter de la sauce forte au goût. On suggère de la sauce chilpotle pour un goût fumé.
6-C’est le temps des ajustements, vous sentirez peut-être le besoin de rajouter une touche de farine pour épaissir la sauce.

Étape 4: la préparation des sandwiches

1-Réchauffez la viande dans une casserole à feu moyen. Ajoutez un peu de bouillon pour humidifier le tout.
2-Chauffez la sauce dans une casserole à feu doux
3-Vous pouvez réchauffer les pains au four un peu mais c’est optionnel.
4-Ensuite, stuffez les sandwiches à votre goût avec la viande et l’oignon. Je vous recommande de ne pas exagérer sur la sauce au début car il est difficile d’évaluer quelle quantité les pains peuvent contenir. On veut un sandwich juteux mais pas trop.

Enjoy.

Vous pouvez trouver toutes nos autres recettes du Super Bowl à ce lien.

Les Miettes du Jeudi: Maurkice Pouncey, Aaron Rodgers et plus...

Ça regarde mal pour Pouncey, Rodgers nie avoir subi une commotion cérébrale et plus...

-Les Steelers ont beau se faire discrets par rapport à la blessure de Maurkice Pouncey, il reste que ce dernier a raté l’entrainement de l’équipe hier. Son coéquipier Chris Komeatu a même déclaré que le Pittsburgh devra se passer de Pouncey lors du Super Bowl. Il semble improbable que le centre recrue puisse surmonter sa blessure à la cheville avant le grand rendez-vous. Les Steelers devront probablement entreprendre le Super Bowl avec une ligne offensive composée à 60% de remplaçants. Doug Legursky prendrais le poste de Pouncey tandis que Jonathan Scott et Flozell Adams sont déjà des substituts aux deux postes de tackles.

-Malgré une longue dispute contractuelle en 2010, le garde vedette Logan Mankins n’exclut pas la possibilité de revenir avec les Pats l'an prochain. Il admet toutefois qu’il penserait bien plus à tout ça s’il y avait un contrat de travail en place. Il va y avoir beaucoup de joueurs dans ce genre de situation au cours des prochains mois.

-Bien des gens affirment qu’Aaron Rodgers a subi une commotion cérébrale lorsque frappé pas Julius Peppers dans la finale de la NFC mais le principal intéressé affirme qu’il n’en est rien. Rodgers n’a rien fait qui vaille en deuxième demie de ce match mais il n’a jamais semblé sur le point de quitter la rencontre. À ce stade-ci, on se doute bien que s’il était commotionné il ne nous le dirait pas…

-Le DE Aaron Smith a recommencé à s’entrainer légèrement avec les Steelers hier. Smith s’est blessé au tricep en octobre et les Steelers ne l’avaient pas placé sur le injured reserve dans l’espoir qu’il soit disponible pour le Super Bowl. Il y a des chances que ça se produise.

-Même si Chris Mortensen affirme qu’il y a une réelle chance que Dick Lebeau (DC, Steelers) se retrouve en Arizone l’an prochain, le vieux coach dit que s’il est dans la NFL l’an prochain, ce sera avec les Steelers. Lebeau a 73 ans, on se demande bien pourquoi il voudrait changer d’emploi à cet âge.

-Après que Jason Whitlock ait écrit un article disant que les joueurs de la NFL allait abandonner leurs revendications syndicales aussitôt que l’argent arrêterait de rentrer, un grand nombre de joueurs ont exprimé leur solidarité envers leur association hier sur Twitter. On a évidemment bien peur qu’un lockout vienne nuire à notre sport favori mais les négociations risquent d’être intrigantes.


Les Espoirs du Repêchage 2011: Jake Locker

L’excitation des finales de conférence est passée et on est encore à 10 jours su Super Bowl, profitons-en pour regarder vers l’avenir avec notre série sur les top prospects 2011. L’ami Wallette reprend la barre et on commence avec un intrigant QB de Washington.

Jake Locker
Position: QB
Collège: Washington
Grandeur: 6’03’’
Poids: 225 lbs

Lorsque les joueurs de la NCAA ont été dans la ligue pendant trois ans (ce qui inclus les Sophomore Redshirts*), ils peuvent décider de se rendre admissible au repêchage de la NFL. Parfois, certains joueurs sont vus très haut dans le repêchage, mais ils décident de rester dans la NCAA (ex : Matt Leinart qui était vu comme un futur premier choix total en 2005, mais qui est devenu un dixième choix en 2006). Jake Locker est un autre bel exemple, le jeune homme aurait dû devenir le premier choix global du repêchage de 2010, mais il a décidé de resté pour son année Senior.

Cette décision coûtera quelques millions de dollars à Locker, car il ne sera pas le premier joueur sélectionné en 2011. Malheureusement pour lui, il n’a pas connu une saison Senior à tout casser mais on peut pardonner cet écart dû au fait que les Huskies de Washington sont vraiment mauvais. Il a complété 55.2% de ses passes pour 2265 v, 17 TD et 9 INT. Pas de quoi écrire à sa mère.

Honnêtement, ce gars là a permis aux fans des Huskies de rêver, surtout après leur victoire face à USC en 2009. Dans une autre université, Locker aurait facilement été dans une course pour le Heisman. Par contre le garçon de Ferndale, WA a suivi les traces de sa famille, on père et trois de ses oncles ayant joué pour Washington dans leur jeune temps.

Locker n’a pas beaucoup de choses à modifier dans son jeu. On lui reproche son manque de vision car Il a tendance à ne pas regarder toutes les options possibles sur le terrain. Il lance souvent au premier gars découvert, alors qu’il aurait de meilleures ailleurs. Il est parfois indécis, ce qui le force souvent à se débarrasser du ballon.

Locker a beaucoup d’autres points positifs. Le premier et non le moindre, c’est la force de son bras. Il a vraiment un bras canon et précis qui lui permet de faire de superbes passes. Sa grandeur et sa force physique sont aussi des points à ne pas négliger lorsque l’on parle de Qbs prospects. Jake est du type ‘’pocket QB’’ avec un style très NFL, mais il est aussi capable de très bien se déplacer et courir avec le ballon. Ceci lui permet de faire de belles passes, même lorsqu’il est en mouvement. Il est vraiment fait sur mesure pour la NFL et il a le profil pour devenir un QB de franchise.

Les comparaisons envers Locker sont parfois fortes, un certain GM de la NFL a déjà comparé le joueur à une version droitière de Steve Young. D’autres vont plutôt dire qu’il a des airs à la Jake Plummer, ce qui n’est peut-être pas un compliment. Chose certaine, il devrait avoir une carrière au prochain niveau. Il est un peu tôt pour dire où il aboutira, mais disons que des endroits comme Washington, Minnesota, Miami et Seattle pourraient être des destinations intéressantes. Il reste maintenant à voir ce qui se passera avec la NFL en 2011, le Combine, les Pros days et les éventuels échanges (Carson Palmer)

*Les Sophomore Redshirts sont des joueurs des qui ont joué deux ans dans la NCAA, mais qui sont dans le programme depuis trois ans. À leur première année, l’équipe décide de ne pas les faires jouer, mais ils pratiquent avec l’équipe durant toute la saison.

Fait marquants et trophées:

•Freshman de l’année dans la Pac-10 (2007)
•Freshman All-American (2007)
•Mention honorable All-Pac 10 (2009)
•Mention honorable All-America (2010)


mercredi 26 janvier 2011

Les miettes du Mercredi: Cam Newton, Todd Haley, etc...

Le père de Newton inquiète les recruteurs, Haley ne compte pas faire deux jobs en même temps et plus...

-Selon Jason LaCanfora de NFL Network, les équipes de la NFL vont enquêter en profondeur sur la relation entre Cam Newton (QB, Auburn) et son père Cecil. Le patriarche aurait tenté d’obtenir de l’argent des universités qui convoitaient son fils, au point ou on l’a empêché d’assister au BCS Championship. Les équipes de la NFL craignent que Cecil ne s’implique trop dans la préparation pré-repêchage de son fils et qu’il soit tout simplement un paquet de trouble. Il est facile de faire un parallèle avec la famille d’Eric Lindros.

-La police a repêché le corps de Brian Reed, frère de Ed, des eaux du fleuve Mississippi. Le jeune homme de 26 ans s’était jeté dans le fleuve pour échapper à la police le 7 janvier. Au moins la famille pourra faire son deuil comme il faut.

-Michael Vick vient de trouver son premier contrat de commandite depuis sa sortie de prison: une entente de deux ans avec le fabriquant d’épaulettes Unequal Technologies. Vick est sur la voie du retour…

-Si Chad Johnson devient vraiment agent libre, Oakland sera assurément une destination probable pour lui. Le nouveau coach des Raiders Hugh Jackson a dit que Chad était comme son fils, suite au temps qu’ils ont passé ensemble quand Jackson coachait les WRs des Bengals. C’est quasiment un match parfait car les Silver and Black ont vraiment besoin de receveurs de passes et Al Davis adore donner des chances aux personnalités colorées.

-Même si les Chiefs tardent à trouver un remplaçant à Charlie Weis, Todd Haley affirme qu’il ne portera pas le double chapeau d’instructeur-chef et de coordonateur offensif. Cela dit, le colérique Haley a déjà passée deux coordonateurs offensifs expérimentés en deux ans (Chan Gailey et Weis) et on a l’impression qu’il préfère diriger l’attaque lui-même. Il serait mieux de nommer un jeune OC et de faire une partie de la job lui-même.

-À 337 livres, BJ Raji des Packers est devenu dimanche le joueur le plus lourd à marquer un touché des séries éliminatoires de la NFL. L’ancien record appartenait évidemment à William «Refrigerartor» Perry des Bears de 1985. Des méga-lourdauds (350 livres) comme Sam Adams et Shaun Rogers ont déjà réussi des touchées en saison régulière.

-Jeff Ireland, DG des Dolphins, affirme que Chad Henne est encore dans les plans de l’équipe mais que la direction considèrera d’autres alternatives au poste de QB. Eh ben, quel message contradictoire. Il faut s’attendre à du roulement en attaque du côté des Fins car Chad Pennington est scrap tandis que Tyler Thigpen, Ronnie Brown et Ricky Williams sont tous joueurs autonomes.


Le top 10 6VB: Les meilleures performances défensives au Super Bowl

Nous connaissons tous l’adage: l’attaque vend les billets, mais la défensive gagne les championnats. Après avoir vécu l’exception qui confirme la règle l’an dernier, la véracité de ce vieux principe se confirme de nouveau cette année avec un Super Bowl impliquant les 2 défensives les plus étanches de la NFL. Il faut donc s’attendre à plusieurs brillants jeux défensifs lors du match ultime dans deux semaines. En voici 10 autres qui ont marqué les 44 premières éditions du Super Bowl.

10 ) Un plaqué pour homme: Je ne sais pas si on peut parler de jeu défensif, car le receveur Sammy White des Vikings a quand même conservé le ballon et gagné un premier jeu. Mais à quel prix!! « L’assassin » Jack Tatum des Raiders l’a percuté d’un plaqué considéré encore aujourd’hui comme le plus violent à avoir été administré au Super Bowl. Le casque de White a revolé d’une couple de verges et c’est surprenant que la tête n’ait pas suivi. C’était au Super Bowl XI, le seul remporté par feu M.Tatum, décédé le 27 juillet 2010. Mais n’allez pas croire que ce plaqué a ralenti White, clairement la plus grande menace des siens durant le match. Il a amassé un total de 163 verges, tant par les airs que sur les unités spéciales. Mais il a fait cela pour rien et il a du se réveiller avec un solide mal de tête le lendemain.

9 ) Les 15 minutes de gloire de Larry Brown : Lorsqu’on parle des Cowboys des années 90, Aikman, Smith et Irvin, the Triplets, viennent immédiatement à l’esprit. Mais dans chacun des 3 titres, la défensive a joué un rôle clé. Lors du premier Super Bowl entre les 2 équipes, le massacre de 52-17, les Bills menaient 7-0 avant que la défensive ne donne le ton avec 2 de ses 9 (!!) revirements pour ramener Dallas dans le droit chemin. L’attaque a ensuite pris le relais, mais les joueurs défensifs ont tout de même inscrit 2 touchés dans cette rencontre. L’année suivante, les Bills menaient à mi-parcours (13-6), mais un fumble ramené pour un touché par James Washington tôt au 3e quart a changé l’allure du match et les Cowboys ont dominé la 2e demie en route vers la victoire. Puis, au Porn Bowl (Super Bowl XXX), ce fut au tour de « l’illustre » Larry Brown de briller. Choix de 12e ronde des Boys, le corner a vu Neil O’Donnell des Steelers lancer vers lui à répétition, une situation avec laquelle il était familier puisqu’un certain Deion Sanders était l’autre demi de coin des Cowboys. Sauf que Brown intercepta 2 relais du QB de Pittsburgh, en route vers le titre de joueur le plus utile du Super Bowl. Il monnaya ces interceptions avec un lucratif contrat des Raiders, mais clairement, le gars était un one-hit wonder!

8 ) Un sack qui vaut la peine! : Tous les coachs se tuent à le répéter, les jeux négatifs détruisent les poussées offensives. Imaginez alors ce que le légendaire Don Shula des Dolphins a du dire au Super Bowl VI lorsque son quart-arrière fut victime du pire sack jamais accordé dans le match de championnat de la ligue. 29 verges, 29 !! Ce fut le recul net des Dolphins de Brian Griese sur ce sack réalisé par l’immortel Bob Lilly (allez à 2 :44 sur la vidéo). Premier joueur repêché de la franchise du Dallas, Lilly n’a pas mis de temps à s’imposer au Texas devenant la figure de proue de la « Doomsday Defense ». Mais après plusieurs éliminations douloureuses en séries, aux mains des Packers entre autres, celui qui est aujourd’hui au temple de la renommée du football a pris les choses en main pour s’assurer de ne pas ajouter la 6e mouture du Super Bowl à sa liste de frustrations. Et ça a fonctionné, Dallas dominant Miami 24-3 en route vers le premier des 5 championnats de la concession.

7 ) La guigne des Vikings: On parle beaucoup des Bills du début des années 90 et de leurs insuccès répétés lors du match ultime. Mais avant eux, il y a eu les Vikings des années 70. Menés par Fran Tarkenton et les Purple People Eaters, une défensive redoutable, les mauves ont atteint 4 fois le Super Bowl, dont 3 fois en 4 ans au milieu de la décennie. Et à chaque fois, ce fut l’échec. Le dernier essai fut le Super Bowl XI, le 9 janvier 1977 face aux Raiders. Alors en guerre avec la planète NFL au grand complet (Raiders vs the World, la meilleure rivalité de l’histoire selon le NFL Network), le Silver & Black participait enfin à son premier Super Bowl malgré une décennie de succès. Et ils n’allaient pas rater l’occasion. Cette interception de Willie Brown ramenée sur 75 verges pour le majeur (allez à 3 :15 sur la vidéo) confirma la victoire d’Oakland et les malheurs du Minnesota qui n’est pas retourné au grand match depuis. Jusqu’à James Harrison des Steelers, il y a 2 ans, cette interception était la plus longue ramenée pour un touché dans un match du Super Bowl.

6 ) Les Niners ferment la porte: Dès qu’on parle des 49ers et de championnat, un seul nom vient en tête : Joe Montana. Et pour cause. Mais le célèbre QB a toujours pu compter sur l’aide d’une solide défensive et cette séquence du Super Bowl XVI le prouve. San Fran avait pris les devants 20-0 contre les Bengals en première demie, mais au 3e quart la puissante offensive tigrée (maudit que c’est le fun d’écrire ça!!) dirigée par le MVP de la saison régulière Ken Anderson a repris vie en inscrivant un touché rapide et semblait en voie de passer à la caisse pour une deuxième fois grâce à un premier jeu et les buts à la ligne de 3. Après 2 jeux de course qui ont rapporté 2 verges, Dan Bunz a réussi ce plaqué à la ligne des buts contre le RB Charles Alexander forçant Cincinnati à y aller sur un 4e essai qu’ils n’ont pas converti. Une séquence défensive encore reconnue comme le meilleur « goal line stand » du Super Bowl. Et ce fut nécessaire, car les Bengals poursuivirent leur remontée au dernier quart, s’inclinant finalement par moins d’un touché, 26-21.

5 ) Cours James Cours…: Les Cards de l’Arizona et leur attaque dévastatrice étaient des invités surprise au Super Bowl XLIII. Embouteillé dans sa zone par la puissante défensive des Steelers, Kurt Warner trouva finalement sa vitesse de croisière en fin de première demie menant une poussée intéressante à la porte des buts noirs et jaunes. Sur ce qui s’avéra le dernier jeu de la demie, Warner vise Anquan Boldin, mais le ballon se retrouve plutôt dans les mains du secondeur James Harrison qui part sa course d’une vitesse digne des meilleurs super ralentis! Harrison traîne ses 250 livres, le ballon, une couple de pianos et quelques coéquipiers et adversaires qui s’agitent autour de lui sans jamais le rabattre au sol. Finalement, le gros James atteint la zone de buts adverse, épuisé, avec un touché capital dans la victoire de son équipe et le plus long retour d’interception de l’histoire (100 verges), un record qui sera bien difficile à battre. Pour célébrer son exploit, Harrison a rapidement été entouré de ses coéquipiers …. et d’un soigneur avec une bouteille d’eau! Respire James, respire!!!

4 ) La défensive des Bucs mate l’attaque des Raiders : La meilleure défensive de la ligue affrontait la meilleure offensive lors du Super Bowl XXXVII (ça fait beaucoup de lettres pour dire 37!). C’était une première et ça ne surprendra personne de savoir que la défensive a remporté la confrontation haut la main. A sa première saison à Tampa, Jon Gruden mena les siens à une convaincante victoire de 48-21 face à son ancienne équipe, les Raiders. La défensive des pirates réussit un nombre record de 5 interceptions, dont 2 par le MVP de la rencontre, Dexter Jackson. Survenus en première demie alors que le match était encore serré, les revirements créés par le safety ont donné le ton à une performance défensive dominante qui a aussi vu Dwight Smith et Derrick Brooks réussir des « pick 6 » en deuxième demie.

3 ) La meilleure défensive de l’histoire ?: Les Ravens de la saison 2000 alignaient celui qui est probablement le pire QB à n’avoir jamais remporté le Super Bowl, Trent Dilfer. Mais ce n’était pas important, c’est la défensive qui faisait le travail. N’ayant accordé que 165 points (un record) durant toute la saison régulière, l’unité défensive des Rat Birds réalisa un jeu blanc lors du grand match, les seuls 7 points des Giants provenant d’un retour de botté d’envoi. L’âme de la défensive des corbeaux, alors comme maintenant, c’est Ray Lewis. Et il fut fidèle à sa réputation lors de ce duel, en étant partout sur le terrain. Sa performance de 11 plaqués, 6 aides sur d’autres plaqués et 4 passes rabattues lui a valu le titre de joueur du match. Au cœur d’une controverse judiciaire, Ray Ray n’a cependant pas été invité à Disneyland pour célébrer son titre de MVP comme le veut la tradition, l’image d’un Donald Duck découpé en petits morceaux dans un Body Bag n’étant apparemment pas assez familiale!

2 ) La meilleure défensive de l’histoire, bis ?: Ok, si vous n’aimez pas la cuvée 2000 des Ravens, essayez celle des Bears de 1985. Mike Singletary, Richard Dent, et le minuscule William « the Refrigerator » Perry, une petite bête de 380 livres! Avec leur défense « 46 zone », Da Bears ont réécrit le livre des records en route vers une fiche de 15-1 en saison régulière. Ils sont allés compléter le travail au Super Bowl XX, écrasant la Nouvelle-Angleterre 46-10. Chicago annonça rapidement ses couleurs. Après un fumble profondément dans leur territoire dès le second jeu de leur attaque, la défensive limita les Pats à un placement suite à 3 passes incomplètes consécutives. En fait, la Nouvelle-Angleterre est retournée au vestiaire à la demie avec un nombre négatif (-19) de verges accumulées. Hallucinant ! Ils n’en ont amassé que 123 pendant tout le match. Provoquant 2 échappées en plus de réussir 1.5 sack du quart et de rabattre une passe, Richard Dent fut choisi le MVP. Les nombreux faits saillants défensifs inclus dans ce résumé de la rencontre devraient vous convaincre que le rêve de participer au Super Bowl s’est rapidement transformé en cauchemar pour les Pats.

1 ) La verge qui change tout: C’est probablement le jeu le plus dramatique de l’histoire du Super Bowl. Steve McNair et ses Titans sont à 10 verges des buts, à 10 verges de créer l’égalité face aux Rams de St Louis. Il reste 6 secondes à jouer et ils n’ont plus de temps d’arrêt. McNair repère Kevin Dyson sur un slant un peu à court des buts. Occupé à couvrir le TE Frank Wycheck, Mike Jones réagit prestement, fonce vers Dyson et l’agrippe pour un « open field tackle » qui sauve les siens. On a tous en tête l’image de Dyson qui allonge désespérément le bras, mais il va manquer une verge aux Titans. St Louis remporte une victoire de 23-16. Avec le « Greatest show on turf », les Rams sont reconnus comme une des plus belles machines offensives de l’histoire du football. Pourtant, il a fallu une splendide performance défensive qui a culminé sur ce jeu décisif pour qu’ils gagnent leur seul et unique titre. Defense wins championships qu’ils disaient!!!

En terminant, je veux souligner que ce top 10 m’a été suggéré un lecteur (Packs fan) cet automne. Si vous avez des idées de top 10 futurs, n’hésitez pas à les soumettre dans les commentaires. Ma banque d’inspiration commence à être à sec…

-Article écrit par JR-

Fin de l'époque Ochocinco

Onde de choc dans le monde de la NFL: Chad Johnson a l'intention d'abandonner son loufoque patronyme Ochocinco et de reprendre don vrai nom.

Johnson avait changé son nom avant la saison 2008, histoire de faire parler de lui encore plus. On a toujours été étonnés de voir que tout le monde embarquait dans ce stunt publicitaire et à 6VB, on a continué à l'appeler Johnson. Maintenant que Chad vieillit et qu'il devra probablement se trouver une nouvelle équipe, il veut peut-être avoir l'air plus sérieux. Il a donc l'intention d'entreprendre les démarches pour redevenir lui-même avant le début de saison 2011...

mardi 25 janvier 2011

Les Lectures Sanitaires 6VB, édition du mardi

Jason Whitlock, les QBs champions à travers les années et même un peu de hockey, voici une édition bien remplie des Lectures.

-Jason Whitlock nous livre une édition spéciale de ses NFL Truths et c’est pas mal bon. Il nous dit entre autres que les joueurs vont rapidement plier dans leurs négociations avec les propriétaires. Trop de joueurs ont besoin d’argent pour soutenir leur train de vie et, dans le cas, d’Antonio Cromartie, leurs nombreux enfants illégitimes…

-ESPN nous remémore un des grands moments de l’histoire du Super Bowl, le Helmet Catch de David Tyree.On apprend aussi ce que Tyree fait aujourd’hui.

-Toujours sur ESPN, une historique-photo des quart-arrières qui ont amené leur équipe au Super Bowl à travers les années. So many memories.

-Un booster de l’équipe de football de l’Université du Connecticut aimerait ravoir son don de 3 M$ car il trouve qu’il n’a pas eu son mot à dire dans la nomination du nouveau coach. Quel système corrompu.

-Drew Magary donne généralement dans l’humour sportif mais il nous donne son avis sur la domination de la NFL de façon plutôt sérieuse. Selon lui, la NFL plante les autres sports à cause que les matches sont disponibles à la télé standard plutôt que sur le câble

-Un bon podcast du magazine Slate portant sur les finales de conférence. On y entend entre autres l’auteur Stefan Fatsis.

-Toujours dans l’audio, notre Fredster a pris un étonnant virage politique au Sportnographe vendredi dernier. On est encore sous le choc. C'est la première chronique après l'intro.

-Petit article de hockey: ça faisait un bout de temps qu’on trouvait que les games étaient redevenues aussi plates qu’avant le lockout et Darren Eliott de SI nous donne raison


La NFL habille le Tiers-Monde

Ce n’est pas un scoop mais ça nous fait rire chaque année. Comme la NFL imprime des chandails et casquettes de champions pour chaque équipe en lice pour les finales de conférence et le Super Bowl, la ligue se retrouve avec de grandes quantités de vêtements pour les équipes perdantes. Elle donne ensuite les vêtements erronés à Vision Mondiale qui les distribue ensuite en Roumanie, en Arménie, en Zambie et au Nicaragua. Il y aura donc de jeunes Zambiens qui se promèneront fièrement avec de beaux chandails «NY Jets AFC Champions»…

Les Miettes du Mardi: Jay Cutler, Lovie Smith et plus...

Cutler est vraiment blessé, Smith se dirige vers une prolongation de contrat...

-Bon, tout le monde a été dur envers Jay Cutler mais il s'avère qu'il souffre d'une entorse de niveau 2 du ligament croisé médian. Ce n'est pas le bon vieux torn ACL mais ça demeure une blessure qui prend habituellement 3-4 semaines à guérir. Il a probablement bien fait de sortir du match. Même s'il a été critiqué un peu injustementt, Cutler récolte un peu ce qu'il a semé. Avec son attitude nonchalante et son apparent dédain pour tout ce qui l'entoure, personne ne l'aime et ne lui donne le bénéfice du doute.

-Le proprio Mike Brown a déclaré que les Bengals n'avaient pas l'intention d'échanger Carson Palmer et que le vétéran QB faisait encore partie des plans de l'équipe. Tous ces sparages sont essentiellement de la mise en scène préliminaire en vue de négociations qui probablement lieu une fois que la nouvelle convention collective aura été signée. Il n'y aura aucun mouvement de joueurs avant ça, les parties ne font que placer leurs pions. Palmer a beau dire qu'il prendra sa retraite, on doute que ce soit sérieux. Il n'a que 31 ans...

-Toujours à Cincinnati, Marvin Lewis est vraiment décidé à s'assurer que Chad Johnson ne revienne pas avec les Bengals. Quand un journaliste de Boston lui a demandé si Chad fitterait bien avec les Pats, Lewis a répondu «Belichick is smarter than that». Et vlan.

-Tout indique que Lovie Smith est sur le point de recevoir une prolongation de contrat de la part des Bears. Il lui reste un an de contrat et les Ours ne voudront sûrement pas commencr la saison avec un lame duck coach. Smith n'est pas le meilleur coach de la ligue mais il sait extraire de bonnes saisons de son club une fois de temps en temps. Il ne demandera assurément pas un méga-salaire, ce qui fera plaisir aux radins Bears.

-Antonio Cromartie fait encore des siennes. Il a dit que les proprios et association des joueurs se comportent comme des trous d'cul (assholes) dans cadre des négociations de la nouvelles convention collective. Il a partiellement raison mais il devra quand même peser ses mots.

-Quand le très intello New Yorker se penche sur le football, c'est toujours intéressant. Voici un long article sur les commotions cérébrales, un des bons qu'on a lus. Avis: tout commentaire à l'effet que la NFL devient un sport de ballerine ou que tel joueur a été injustement puni sera effacé. On a compris.


lundi 24 janvier 2011

Sondage-éclair: les champions du Super Bowl


La semaine dernière, 59% d'entre vous ont choisi les Packers comme vos favoris sentimentaux. Maintenant que nous connaissons les équipes en présence dites-nous qui vous voyez comme gagnants du gros match.

Record de cotes d’écoute pour la finale de l’AFC

Les Jets et les Steelers ont fait sensation auprès des téléspectateurs.

Le match a été regardé par 54.8 millions de téléspectateurs en moyenne, un nouveau record pour une finale de l’AFC. C’est une augmentation de 10% par rapport au match Jets-Colts de l’an dernier et de 32% (!!) par rapport à la finale Ravens-Steelers de 2009.

Le match Packers-Bears n’a pas trop mal fait non plus, attirant une moyenne de 51.9 M de téléspectateurs. Du joli.

Quand on voit de tels scores, on ne se demande pas pourquoi la NFL va toucher des milliards en droits télé. Les réseaux font le plein de téléspectateurs, touchant des millions en pub et annonçant leurs autres émissions à outrance. En plus, la majeure partie des auditeurs font partie du convoité groupe des hommes de 18 à 45 ans. Espérons que les joueurs et propriétaires de la NFL ne vont pas prendre cette poule aux œufs d’or pour acquis et scrapper tout ça avec un long conflit de travail.

Les Miettes du Lundi: Jay Cutler, Carson Palmer et plus...

Cutler essuie des critiques (et des larmes), Palmer veut quitter les Bengals et plus...

-Jim Trotter de SI rapporte que Jay Cutler avait les larmes aux yeux dans le vestiaire quand il a su que des joueurs des Bears avaient mis sa «toughness» en doute. Le problème avec Sugar Jay c’est qu’il a tellement l’air de se sacrer de toute qu’on pourrait facilement croire qu’il sortirait d’un match parce qu’il fait frette et qu’il n’a plus le goût de jouer. Il n’a tellement pas l’air d’un guerrier, c’est même pas drôle. On ne sait pas trop comment il s’est blessé, ce qui n‘aide pas. On peut facilement présumer que Favre, Roethlisberger, Manning et Brady auraient terminé le match malgré cette blessure. Jay devra travailler fort pour redorer son blason après cette autre débâcle. Il faut aussi s’attendre à ce que certains fassent valoir que Caleb Hanie pourrait faire mieux que Cutler…Pour ajouter au plaisir, plusieurs joueurs ont critiqué Jay sur Twitter. Quand ca va mal…

-Ça y est, Carson Palmer veut sortir de Cincinnati et il serait prêt à prendre sa retraite si les Bengals n’exaucent pas son souhait. Après huit saisons remplies de quelques hauts et de beaucoup de bas, on comprend Palmer d’en avoir son voyage. On suppose que le retour de Marvin Lewis l’a convaincu que les choses n’allaient pas changer à son goût. Certains parlent déjà de Seattle (Palmer a joué pour Pete Caroll à USC), Arizona et San Francisco comme destination possible. Ce genre de spéculation est particulièrement inutile cette année car on en sait pas vers quoi on se dirige au point de vue contrat de travail. C’est pas une bonne année pour changer d’équipe, à notre avis.

-Le centre Maurkice Pouncey (Steelers) a subi une entorse au ligament inter-osseux de la cheville (high ankle sprain) et son statut pour le Super Bowl est incertain. Il aura deux semaines pour se reposer, ce qui tombe bien.

-Les négociations entre les Colts et Peyton Manning ont débuté. Il faut évidemment s’attendre à ce que le #18 devienne le joueur le mieux payé de l’histoire de la NFL. On lui suggère toutefois de laisser une couple de millions à l’équipe pour qu’elle puisse acquérir une couple de bons joueurs défensifs. On dit ça d’même.

-La police de la Louisiane ont retrouvé un corps dans le Mississippi et elle croit qu’il s’agit du frère de Ed Reed. On se rappelle que Brian Reed a sauté dans le fleuve le 6 janvier dernier en tentant d’échapper à la police. Quelle histoire funeste.

-Les Packers sont favoris par deux points pour le Super Bowl, cote un peu surprenant compte tenu des fiches des deux équipes. Il faut dire que le Pack est présentement au top au niveau de la popularité, peut-être que Vegas tente de faire une passe rapidement avant que le spread ne s’approche du pick’ em.

dimanche 23 janvier 2011

Sautons aux conclusions: Jets-Steelers

Tout comme les Packers, les Steelers survivent à une deuxième demie difficile pour se tailler une place au Super Bowl.

Jets 19, Steelers 24

-Fa’ frette à Pittsburgh. Environ -1000C selon la madame météo. Le pire, c’est le vent.

-Malgré le frette, Rex Ryan porte fièrement son fidèle col roulé blanc avec son débardeur noir. Ça aide d’avoir une bonne couche de morse pour s’isoler un peu.

-Les Steelers sont rapidement maîtrisés à leur premier drive mais le très intellectuel Antonio Cromartie fait un illegal contact sur un 3e et 8 et le drive se poursuit.

-Les Steelers traversent le terrain avec un habile mélange de courses et de passes dont un splendide catch de 21 verges de Heath Miller (HEEEAAATH!!!) qui est malheureusement renversé lors du challenge de Rex Ryan. Miller a jonglé avec le ballon après avoir heurté le sol.

-Après un 3e et 12 réussi grâce à un scramble de Roastedbooger, on constate que Mike Tomlin est encore le coach le plus cool de la ligue.

-Ouf! Ça, ça fait mal. Le centre des Steelers Maurkice Pouncey se fait tordre une cheville et sort du terrain en ne pouvant pas mettre de poids sur son pied. Maurkice est un bon joueur et la ligne offensive des Steelers en arrache déjà. En plus, on l’aime beaucoup à 6VB parce que c’est comme Maurice mais avec un ‘k’.

-Qu’à cela ne tienne, les Steelers réussissent finalement par scorer. Rashard Mendenhall complète un très bon drive initial pour les Steelers. 7-0 Pittsburgh et la pression repose maintenant sur les épaules de Dirty Sanchez.

-Le NYJ s’est bisouné un petit drive à coup de pass interference mais ça prend fin dans la zone brune.

-Deux drives et il reste moins de deux minutes au 1e quart.

-Les Steelers reçoivent un coup de pouce des arbitres sur leur possession suivante, une pénalité de 15 verges à Eric Smith pour avoir frappé un receveur sans défense…douteux. La poussée s’est teminé sur un 4 et 1 avec une interception de Brian Thomas sur une passe déviée.

-Rien à signaler pour le NYJ sur le drive suivant et les Steelers nous offre du vrai Steeler football par la suite avec un Rashard Mendenhall déchainé. Rashard avait déjà 90 v avec 7 minute à faire à la mi-temps. Les Steelers se contentent d’un placement mais dans le contexte, 10-0 c’est bien.

-Après un autre drive de merde des Jets, les Steelers frappent un grand coup avec un touché de Big Ben sur deux verges. 7 jeux, 65 v, 17-0. Ça sent la fin pour le NYJ.

-Pour ajouter l’insulte à l’injure, un fumble douteux de Sanchez est repris par William Gay qui ramène pour un TD, 24-0. Dieu sait qu’on hait la règle du TucK Rule, mais selon nous, c’était une passe incomplète, pas un fumble.

-Les Jets réussissent un placement avant la demie, 24-3. Yes.

-Être méchants, on dirait que les Jets ont besoin d’un coup de pied au cul car ils jouent comme des pieds. Ryan doit mettre son pied à terre pour que les siens commencent la deuxième demie du bon pied. Les Jets ne semblent pas savoir sur quel pied danser. Pied, pied, pied.

-Les Jets entament la 2e demie de pied ferme. Après quelques courses et passes, Sanchez rejoint Santonio Holmes, dont la mère est américaine et le père est un touché gagnant, sur 45 verges pour un touché! Du classique Sanchez. Beau jeu, beau catch, ça relance le match! 24-10 Steelers.

-Les Steelers puntent sur leur possession suivante mais oh, un instant! Roughing the kicker! Premier jeu Steelers! Quelle mauvais call des arbitres!

-Les Jets s’en tirent sur une interception de Brodney Pool près de sa zone des buts. Hé ben, on ne ferme pas les livres tout de suite.

-On s’échange des punts pendant le reste du 3e quart mais les Jets reprennent du poil et de la boite, ils ont maintenant le pied plus sûr. Sanchez lance de beaux ballons, les Jets avancent pis toute.

-Schonne Green ne réussit pas à convertir un 3e et 2, mais réussit sur le 4e et 1. Avec 11 minutes au 4e quart, les Jets menacent. Un touché rendrait les choses intéressantes.

-Le moins qu’on puisse dire, c’est que les derniers matches des séries sont pas mal échevelés. Aucune équipe n’est trop convaincante et il y a pas mal d’erreurs.

-Les Jets sont au 3 du Pittsburgh, moment important.Sanchez lance de mauvaises passes sur les 2e et 3e jeux, tout se joue sur le 4e…et Tomlinson est stuffé. Mauvais choix de jeux des Jets, ils auraient du courir au 2e essai et lancer par la suite.

-Safety! En reprenant à leur 1, les Steelers n’avaient pas trop de marge de manœuvre et Ben a échappé le snap. 24-12 et les Jets reprennent vie.

-Sur la possession suivant le NYJ augmente le suspense avec un touché de Jerricho Cotcherry sur 4 v. 24-19 avec 2:57. Le NYJ doit arrêter les Steelers, ils ont leur trois timeouts…

-Les Steelers ressemblent aux Packers dans le match précédent, ils sont tombés morts en deuxième demie. Ils luttent pour leur vie.

-Belle passe à Heath Miller pour un premier jeu, les Jets prennent leur dernier timeout. Belle passe à Antonio Brown, game over.

-Les Jets ont vraiment fait une belle job en 2e demie, rendant le match bien plus serré qu’on ne l’aurait cru. Le déficit accumulé en 1e demie était simplement trop grand.

-On donne le titre de joueur du match à Mendenhall : 27 courses, 121 v, 1 TD. Il est le joueur qui s’est le plus démarqué dans ce match décousu.

-Big Ben pleure. C’est beau. Il pleure peut-être à cause de ses stats: 10 en 19 pour 133 v et 2 INT.

-Nous aurons donc droit à un splendide Super Bowl Steelers-Packers, qui dit mieux. Les festival des équipes classiques, on a bien hâte.

Sautons aux Conclusions: Packers-Bears

Les Packers se sauvent du Soldier Field avec une bien courte victoire.

Packers 21, Bears 14

-Oh que l'image HD de Fox est belle. Les habits ne nuisent pas, évidemment.

-Aaron Rodgers comes out throwin', comme qu'on dit. Il amène les siens direct dans la zone rouge grâce à trois passes de plus de 20 v, deux d'entre elles allant à Greg Jennings. Rodgers marque le touché lui-même sur un naked bootleg franchement astucieux. 7-0 et le Pack met immédiatement la pression sur l'offensive des Bears.

-Bon début de drive pour la bande à Cutler, une passe à Matt Forte pour 24 v les menant en territoire ennemi. La poussée meurt dans la zone brune sur une passe trop haute en direction de Devin Hester. Il aurait du l'avoir celle-là, la chance était belle et c'aurait été un bon 20 v de gain. Punt.

-Après un échange de punts, le Pack reprend au milieu du terrain. Une belle opportunité d'ajouter à l'avance. Brian Urlacher sacke Rodgers sur un 3e et 6 au 36 du Chicago, un gros jeu qui sort les Packers du field goal range. Dégagement et Green Bay gagne encore une fois la guerre du filed position, les Bears reprennent à leur ligne de 2.

-Fin du premier quart et on aurait pensé que les Packers auraient une avance plus intéressante. Ils dominent 137-35 au niveau des verges totales. Les Nounours tiennent leur bout.

-Ouf, Cut;er a failli être sacké pour le safety...et Forte sort à peine de la zone des buts sur le jeu suivant. Les Bears puntent du fond de leu zone des buts.

-Tramon Williams échappe le botté et le reprend mais il a perdu un bon 15 v de field position. Le Pack reprend au 45 des Bears.

-Vite de même, un touché sur cette possession ferait bien mal aux Bears.

-James Starks prend le choses en mainavec deux belles courses sur ce drive dont une de 4 v pour le touché. 14-0 et l'attaque des Bears a intérêt à se réveiller rapidement car ça pourrait dégénérer.

-La barmaid est écoeurante dans l'annonce de Miller Lite du Speedo Guy. Yikes.

-Quelle découverte ce James Starks. Il a déjà 45 v en 9 courses et le touché. Il était l'ingrédient manquant pour GB.

-Une belle passe de Cutler à Johnny Know amène les Ours au 42 du Pack. J'adorerais m'appeler Johnny Knox. C'est le deuxième nom le plus cool de la NFL après Colt McCoy. Les Bears tiennent quelque chose sur cette poussée, ils sont rendus au 31 de l'ennemi. Cutler manque de visou, il rate Hester dans la zone des buts. Pas un jeu facile mais Rodgers l'aurait eu. Premier jeu annulé à cause d'un holding contre Chester Taylor. Ouch. Le call était pas si évident que ça en plus. Ça tue le drive Brad Maynard revient dégager.

-Rien ne marche pour les Bears. Sur un 1e jeu leur couverture de zone faisait une bonne job mais Rodgers court pour 25 v, comme à Madden. Gros jeu pour les Bears suer un 3 et 1 au 40, Lance birggs stoppant James Starks. Les Packers dégagent et les Beras commencent à leur 11.

-Un holding des Packers et une belle course de Fort permettent aux Ours de sortir de leur trou mais les passes de Cutler sont de plus en plus douteuses. Mike Martz le sent et opte pour une course et un screen à Forte avant le two-minute warning. Fumble de Cutler sur le 3e et 7 mais Forte reprend, encore un punt de Maynard. Dans le fond, c'est mieux ça qu'une INT de Cutler. Sugar Jay était vraiment sur le bord d'en lancer une. Le pass rush est excellent et Jay est nerveux.

-Hey, une passe basse tipée par Driver tombe dans les mains de Lance Briggs. Il ne reste que 49 secondes à la demie mais ça pourrait donner un coup de pouce aux Ours...Sauf que Cutler lance une interception à Sam Shields. Beau jeu de Shields mais la passe en direction de Knox n'avait aucune chance. Bad Jay! Les Packers mettent le genou par terre et c'en est fait de la première demie.

-Les Bears sont très chanceux de s'en tirer avec un déficit de seulement 14 points. Les Packers dominent 242-103 pour les verges offensives et ils devraient mener pas trois Tds. La défensive des Bears les garde dans le match mais Martz devra faire de nombreux ajustements pour le 2e demie.

-Les Bears gaspillent un beau retour de Hester et après une interception lancée par Rodgers dans la zone rouge, Todd Collins vient remplacer Cutler, blessé au genou. Ayoye. Les Bears ne font rien et le Pack reprend. C'est 14-0 depuis une semaine.

-Le Pack doit encore dégager, la défensive des Bears fait du bon travail. Dommage que l'attaque soit aussi poche.

-Un autre three and out de Collins et compagnie. Tramon Williams niaise avec le punt mais le Pack reprend tout de même.

-On se demande bien ce qui est arrivé à Cutler pour qu'il sorte ainsi du match. Il était peut-être tanné de jouer.

-Encore un three and out pour le Pack, la balloune est vraiment dégonflée présentement.

-Et c'est Caleb Hanie qui remplace Collins. Tabarouette. Si ce gars-là orchestre une remontée, ce sera un miracle. Comme Hanie est le 3e QB, les autres ne peuvent revenir dans le match, c'est Hanie or bust.

-En début de 4e quart, les Bears réussissent un petit drive à coup de petites passes et de courses mais finalement Hanie rejoint Knox sur 32 v, jusqu'au 1 des Packers. Tout de suite après, TD de Chester Taylor. Ha ben coudonc.

-C'est là que les occasions ratées par le Pack font vraiment mal. Un simple placement au liue de l'interception ferait une méga-différence.

-Un autre 3e jeu raté par les Packers, le momentun est 100% Chicago avec 9 minutes à faire au 4e quart.

-Ils perdent un peu de ce momentum avec un pathétique three and out. Maynard vient punter pour la 9e fois (!!!) et il redonne le ballon au Pack à la mi-terrain avec un botté de 24 v.

-Le playcalling des Packers est soudainement bien ordinaire, beaucoup de tracés courts mais difficiles à compléter...Un gros 3e et 1 dans la zone brune des Bears...Rodgers lance aux pieds de Crabtree. 4e jeu, un autre punt. Calvaire. Encore un choix de jeu douteux de Mike McCarthy

-On a affaire à un match serré mais quand même plutôt plate. La deuxième demie est très moyenne.

-Les Bears partent de leur propre 11, ils en ont long à faire. Bon,voilà. Hanie lance direct dans les mains du gros BJ Raji qui ramène tranquillement le tout pour le TD. Big play by a big guy. Ce sera la cerise sur le sundae.

-Pas si vite! Hanie monte un drive rapide (4 jeux, 60 v) qui mène à un TD de Earl Bennett. Il semblait y avoir un certain manque d'effort du côté du Pack. 21-14 avec 4:43 à faire.

-Botté normal pour les Bears, le GB doit tenter d'écouler le temps mais le jeu de course ne fonctionne pas du tout, ce sera ardu. Starks perd du terrain sur les deux premiers essais et c'est 3e et 12, les Packers ont été atroces dans ces situations en 2e demie et ça se poursuit. Encore un 3 and out. Les Bears reprennent à leur 25 avec 2:44 à faire.

-On dirait que le froid a affaibli les Packers et ravigoté les Bears.

-Si vous aviez dit hier que le match serait dans les mains de Caleb Hanie avec deux minutes, personne ne vous aurait cru.

-Sur un 3e et 10, Hanie réussit une passe à Greg Olsen pour un 1e jeu, de justesse. Le jeune homme a du chien.

-Ayoye, un intentional grounding vient faire mal aux Bears. 2e et 20. Les Bears avancent quand même et c'est 4e et 1 à la mi-terrain juste après le 2-minute warning. Chester Taylor obtient le 1e jeu et un screen à Forte amène les Bears au 35 de l'ennemi avec 1:42 à faire. Ouais, les Bears refusent de mourir. Mine de rien, les deux offensives ont marqué 14 points.

-Les partisans doivent être congelés car les Bears réussissent de gros jeux et la foule réagit bien peu.

-Les Bears brulent un timeout, juste avant que Hanie ne voient sa passe interceptée par Shields. Deuxième interception du match pour lui, on lui donne le weedeater du joueur du match.

-Ouf, quelle victoire sur une gosse pour les Packers. L'attaque est tombée raide morte en deuxième demie et les Bears ont bien failli leur jouer un vilain tour. Qui sait si Cutler avait été là...


Les Miettes du Dimanche: rapport-météo, Jeff Ireland et plus...

Voici quelques petites nouvelles avant les grands duels...

-Avouez que les gens du New York Daily News se sont déchainés sur le Photoshop avec cette image...

-Petit rapport météo: il devrait faire environ -15 à Pittsburgh au moment où la finale de l'AFC commencera (18h30). Il s'agira possiblement du match de séries le plus froid disputé à Pittsburgh. Yes sir. Ce sera un peu plus chaud à Chicago, avec un mercure d'environ -10. Aucune des deux villes ne devrait recevoir de précipitations pendant le match.

-Les Dolphins ont accordé une prolongation de contrat de plusieurs saison à leur DG Jeff Ireland. Donc, Ireland et le coach Tony Sparano ont tous deux été récompensés avec de nouveaux contrats au moment où on croyait que les deux allaient être congédiés. Ireland mérite peut-être un peu de temps pour montrer ce qu'il peut faire sans Bill Parcells mais il devra améliorer l,équipe rapidement. On a perdu beaucoup de confiance envers la direction des Fins.

-Les Vikings vont piger du côté de la CFL pour améliorer leur profondeur offensive, faisant signer un contrat de trois ans au receveur de passes Emmanuel Arceneaux. Celui-ci a capté 67 passes pour 1114 v pour les Lions de la Colombie-Britannique l'an dernier.

-Les Ravens ont fait signer un nouveau contrat de 5 ans à leur botteur Billy Cundiff. Il gagnera 15 M$ sur cette période, ce qui est vraiment bon pour un botteur. Cundiff a réussi 26 de ses 29 tentatives de placmenent en 2010. Cette signature risque d'être une des rares de cette saison morte pleine d'incertitude.

-Un bar du Minnesota fera rôtir un ours de 180 livres pendant le match contre les Bears. C'est assez concept. Les tenanciers ne pourront servir de viande d'ours mais les clients pourront se faire photographier avec la bête. Personne à Pittsburgh n'aurait l'intention de faire rôtir un petit avion pendant le match contre les Jets.

-Le maire de Toronto réitère que sa ville veut une équipe de la NFL. Le succès mitigé des visites des Bills n'aidera certes pas la cause.Votre humble serviteur continue à croire que la NFL ne sortira jamais des États-Unis.

-Un autre excellent clip promotionnel de la NFL, mettant en vedette un acteur qui joue Vince Lombardi. On est crinqués.

La table est mise, les matches commencent à 15h. Nous aurons évidemment nos résumés deux matches peu après chaque affrontement. Bonne journée et profitez-en, ça achève.

Vidéorama: la garantie de Broadway Joe


Avec les Jets qui sont à un pas du Super Bowl, c'est le temps de se remémorer le moment le plus brillant de leur histoire. Ha, Willie Joe, you drunken fool...

samedi 22 janvier 2011

Les Choix du Parieur, finales de conférences

Stéphane "The Shark" Morneau nous donnes ses courageuses suggestions de paris pour la grosse journée de demain.

RÉSULTATS, Saison Régulière 2010-11
130 – 113 (53,49%)

Résultat de la semaine passée : 1 – 3 (25,00%)
Cumulatif des séries : 2 – 6 (25,00%)

Le sentez-vous? La fin du suspense avant le long voyage au Cowboys Stadium dans 2 semaine pour le Super Bowl, la messe de tous les hommes nord-américains. Nous en avons discuté grandement dans la table ronde alors maintenant, je me penche sur quelques lignes de paris qui m’ont intéressé durant ce week-end de finale de conférence. Comme toujours en série, la prudence est de mise mais il faut quand même s’amuser, n’est-ce pas?

Sans plus tarder, mes choix de cette semaine.

Packers -4,0 @ Bears +4,0

Je pense encore que les Packers vont gagner ce match et, bien que la ligne de 4 points me fasse peur un peu, je ne me vois pas donner l’avantage d’un match très serré aux Bears, malgré tout. La logique impose le choix alors… LE PARI Packers -4,0

Jets +3,5 @ Steelers -3,5

Ah là je suis content. Je vois les Jets gagner le match et en plus, ils sont défavorisé par plus de 3 points, ce qui peut être une aubaine de parieur. Le match va être serré, à mon avis, et même si les Jets perdent j’ai des chances de repartir avec ma mise. Du bonbon… LE PARI : Jets +3,5

Paris Spéciaux – Superbowl Style

Comme j’ai parlé d’une finale Packers vs Jets au Super Bowl lors de la table ronde, voici les paris que je ferais si je mettais tous mes œufs dans le même panier.

Superbowl Match-Up
Jets vs Packers = 3/1

Superbowl Result
Packers beat Jets = 6/1

Et en bonus, un pari qui peut-être payant lorsque pris plus tôt parce que la ligne va forcément bouger.

Early Super Bowl Over/Under = 42,5
Mon choix – OVER

C’est tout pour cette semaine. Comme on dit au poker… Shuffle up and Deal! Nous, on carbure au football ce week-end.