jeudi 31 mars 2011

Les besoins au repêchage: AFC Nord

Avec le repêchage qui s’en vient dans environ un mois, on regarde les besoins des différentes équipes impliquées. Cette fois-ci, JR porte son attention sur l’AFC Nord.

Ravens de Baltimore (26e choix)

Sélection du mock draft 6VB: Torrey Smith, WR, Maryland

Pour une équipe de premier plan qui a fait les séries 3 ans de suite, les Ravens ont un nombre surprenant de besoins à combler. Ce n’est rien d’aussi primordial que Cincinnati ou Cleveland, mais ça laisse plusieurs portes ouvertes au génial DG Ozzie Newsome en fin de première ronde. En défensive, de l’aide dans la tertiaire serait la bienvenue. Tant qu’Ed Reed demeure en santé, ça va au niveau des safeties, mais le long des lignes Dominique Foxworth se remet d’une grave blessure alors que l’étoile de Ladarius Webb n’arrête pas de pâlir. Avec 3 autres CB qui seront agents libres, des gars comme Jimmy Smith (Colorado), Brandon Harris (Miami) ou Aaron Williams (Texas) pourraient se retrouver au Maryland. De plus, à part Terrell Suggs, peu de joueurs réussissent à appliquer de la pression sur les QB adverses. Un bon DE ou OLB pourrait aider en ce sens, surtout s’il est assez versatile pour jouer dans un 4-3 et un 3-4. Les Ravens croyaient bien avoir réglé ce problème l’an dernier en repêchant Sergio Kindle, mais une fracture au cerveau, un déboulement de marches de compétition et une arrestation pour conduite en état d’ébriété plus tard, les Ratbirds ont perdu leur enthousiasme pour le bon Serge. Le DE Ryan Kerrigan (Purdue) s’il est encore disponible serait un bon choix ici, tout comme l’OLB Justin Houston (Georgia)

En attaque, Michael Oher a éprouvé sa part d’ennui au poste de left tackle et Jared Gaither qui a manqué toute la saison 2010 en raison de maux de dos risque de quitter le nid. Baltimore aimerait bien trouver son remplaçant au repêchage et a parlé quelques fois à Derek Sherrod (Mississippi State). Et finalement, il y a la position de WR qui a besoin d’e renfort. Dotés d’une offensive aussi excitante qu’un discours de Michael Ignatieff, les mauves voudront ajouter de la vitesse et un gars qui peut réussir le gros jeu s’ils décident de repêcher un WR en première ronde. Torrey Smith (Maryland) amène exactement cela et considérant que Derrick Mason ne rajeuni pas, que TJ Houshmanzadeh et Donte Stallworth sont agents libres et qu’Anquan Boldin est meilleur à l’intérieur, les Ravens pourraient effectivement se tourner vers lui pour permettre à l’ultra-drabe Joe Flacco d’étirer le terrain un peu…

Bengals de Cincinnati (4e choix)

Sélection du mock draft 6vb : AJ Green, WR, Georgia

Un nouveau propriétaire, est-ce que ça se repêche ça? Car malgré une flopée de besoins criants sur le terrain, le remplacement de Mike Brown serait probablement le meilleur coup que pourraient réussir les Tigrés. En attendant ce miracle, on va se concentrer sur le terrain, là où il y a beaucoup à faire. Il semble finalement que Carson Palmer soit sérieux dans ses menaces, ce qui force Cincinnati à regarder du côté des QBs avec le 4e choix. Toutefois, tant Blaine Gabbert (Missouri) que Cam Newton (Auburn) pourraient ne plus être disponibles au 4e rang tandis que selon d’autres scénarios, les 2 seront encore là. Cependant, ces 2 QB sont tout sauf des choix sûrs et aucun d’entre eux ne semble bien « fitter » dans le West Coast offence que Cincinnati veut instaurer. Le choix plus sûr à l’attaque serait de se tourner vers la position de WR où 2 studs, AJ Green (Georgia) et Julio Jones (Alabama) seront disponibles. Green est celui que la plupart des Mock accordent aux Bengals, mais Jones correspond peut être plus au type de WR recherché par le nouveau coordonateur offensif Jay Gruden.

Défensivement, l’émergence de Carlos Dunlap (9,5 sacks à ses 8 derniers matchs, le tout sans être partant) permet de repousser un peu ce qui était considéré comme LE problème majeur chez les Bengals à la mi-saison. N’empêche qu’à part Dunlap, c’est plutôt mince comme pression sur le QB, donc Da’Quan Bowers (Clemson) ou même Robert Quinn (North Carolina) pourraient se joindre au front défensif et donner à l’agressif coordonnateur défensif Mike Zimmer des munitions pour faire peur aux QB adverses. Par contre, défensivement, celui qui passe sous le radar de Cincinnati dans les Mock Draft nationaux, mais qui pourrait rendre de fiers services aux Bengals est le CB Patrick Peterson (LSU). En 2006 et 2007, les oranges et noirs ont frappé deux coups de circuits en ligne en sélectionnant Jonathan Joseph et Leon Hall en première ronde qui se sont depuis établis comme un des meilleurs duo de CB de la NFL. Mais voilà, Joseph est agent libre et les chances de le revoir dans la jungle sont minces tandis que Hall pourrait bien le suivre l’an prochain. Coach Zimmer aime bien laisser ses CB se débrouiller seuls dans ses schémas défensifs et il fera sans doute du lobbysme en ce sens si Peterson est encore disponible au 4e rang.


Browns de Cleveland (6e choix)

Sélection du mock draft 6: Marcell Dareus, DE, Alabama

Les Bruns ont montré beaucoup de cœur l’an passé, mais ils ont un gros défaut: ils n’ont juste pas de talent!! Ce sont un peu les Steve Bégin du football! C’est particulièrement criant au poste de WR, alors que les no-name abondent, que ce soit Mohamed Massaquoi, Brian Robiskie ou Chansi Stuckley. Donc, si AJ Green (Georgia) n’est pas réclamé par les Bengals au 4e rang, il y a d’énormes chances qu’il soit récupéré ici par les rivaux de division. Green amènerait un peu de vitesse chez un groupe de receveur incapable de se démarquer et ouvrirait le milieu de terrain pour ce qui devrait être un bon duo de RB avec Peyton Hillis et le revenant Montario Hardesty. Si Green est parti, Julio Jones (Alabama) sera considéré, même s’il est un reach au 6e rang. Plus loin dans le draft, il sera intéressant pour eux d’ajouter des réservistes sur la ligne offensive, mais en première ronde, on ne les voit pas aller ailleurs que WR du côté offensif.

Par contre, ils pourraient très bien se tourner vers la défensive. Celle-ci s’est raffermie, notamment la tertiaire avec la sélection du CB Joe Haden l’an passé. Un safety ou un linebacker serait apprécié mais ces besoins ne seront pas comblés en première ronde. En effet, la faiblesse majeure du front défensif du Brun, accentuée avec le départ de Shaun Rogers, c’est la ligne défensive. Que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur, la première ligne manque de mordant. En ce sens, même si la tentation sera immense de choisir AJ Green, des monstres comme Da’Quan Bowers (DE-Clemson), Marcell Dareus (DE-Alabama) ou Nick Fairley (DT-Auburn) rendraient de précieux services aux casques oranges. En novembre et décembre, avec la p’tite brise du lac Erie qui souffle sur le stade, ces défenseurs dominants auront plus d’impact qu’un WR de toute façon.

Steelers de Pittsburgh (31e choix)

Sélection du mock draft 6VB: Mike Pouncey, G, Florida

La beauté du football, c’est que même les forts ont des choses à améliorer. Malgré deux participations au Super Bowl en trois ans, les champions en titre de l’AFC ont 2 besoins criants à l’aube du repêchage. En attaque d’abord, il y a cette atroce O-Line qui est à refaire. Une chance que Roethlisberger est une grosse brute car il se fait frapper presque sur chaque jeu. Pittsburgh est conscient du problème et a réussi un coup de maître l’an dernier en sélectionnant le génial Maukrice Pouncey au poste de centre. Dans un scénario digne des retrouvailles de Claire Lamarche, plusieurs, dont nos collègues Nick T. et Wallette, entrevoient une réunion fraternelle des « petits » frères Pouncey (300 livres chacun, une pensée pour la facture d’épicerie de la maman dans leur jeunesse!!). Même si le frangin n’est apparemment pas aussi bon que Maukrice, l’idée est bonne, comme le sont toutes celles qui suggèrent de prendre des joueurs de ligne (Derek Sherrod (OT-Mississippi State), Danny Watkins (G-Baylor))… Nommez-les tous, ils peuvent tous aider. D’ailleurs, n’ayant pas d’autres grandes lacunes offensives, on s’attend à ce que les Steelers repêchent 2 ou 3 joueurs de ligne en avril. Big Ben doit l’espérer en tout cas…

Par contre, la tentation d’aller combler la seule faiblesse apparente de la défense Pittsbourgeoise sera forte. Les Pats l’ont fait en saison, puis les Packers au Super Bowl, le mode d’emploi pour contrer le démentiel rideau de fer des Steelers est maintenant connu de tous : attaquer la tertiaire à répétition. Ike Taylor est le seul CB digne de ce nom et il ne rajeunit pas. Il est donc impératif d’aller chercher de l’aide à cette position, surtout que Polomalu, dont l’exceptionnel talent dans le milieu du terrain a souvent masqué les faiblesses de ses équipiers sur les côtés, est de plus en plus souvent blessé. Tous les CB encore disponibles au 31e rang peuvent donc espérer entendre leur nom, mais Aaron Williams (Texas) est celui que les jaunes et noirs semblent voir dans leur soupe. Quelques membres du groupe d’entraîneurs du Pittsburgh sont d’ailleurs allés lui rendre visite dernièrement. Avec une défensive vieillissante (plusieurs partants sont âgés de plus de 30 ans), on peut présumer que les Steelers utiliseront les dernières rondes pour garnir leur banque d’espoirs à diverses positions. Ces jeunes auront le luxe de prendre leur temps afin d’apprendre leur métier des meilleurs avant de les remplacer graduellement.

mercredi 30 mars 2011

Chronique judiciaire: Aqib Talib devra se rendre à la police…

Le nouveau mécréant #1 de la NFL est dans de beaux draps…et sa mère aussi!

Des mandats d’arrestations ont été émis contre le demi de coin des Bucs et contre sa mère Okolo Talib. Les deux feront face à des accusations de voie de faits avec une arme pour avoir tiré en direction de Shannon Billings, le chum de la sœur d’Aqib. Ils l'ont raté mais quan même...Billings aurait été impliqué dans un nébuleux incident domestique plus tôt dans la journée alors il y a des possibilités que les coups de feu aient été prémédités, ce qui n’aidera pas la cause du Clan Talib. Mama Talib s’est rendu à la police hier et Fiston Talib devrait en faire autant sous peu. Évidemment, ces accusations font sourciller la direction des Bucs et il faut s’attendre à ce que Talib soit coupé 10 minutes après la fin du lock-out.

On parle ici d’un joueur vraiment talentueux, un premier choix 2008, qui commençait juste à devenir une star. C’était clair que son tempérament finirait par lui nuire, il avait commencé sa carrière en se battant avec un coéquipier au symposium des recrues en 2008. L'ironie c'est que ce symposium a lieu pour montrer aux jeunes joueurs comment bien se comporter et éviter le trouble...C’est sa deuxième arrestation depuis qu’il est dans la NFL, il avait été impliqué dans une dispute avec un chauffeur de taxi en 2009. Il est le sixième joueur de la ligue à se frotter à la justice depuis le début du lock-out.

mardi 29 mars 2011

Vidéorama: Barry Switzer


Barry Switzer est souvent considéré comme le pire coach à avoir gagné un Super Bowl mais il a une histoire intéressant et il était très coloré. Ça donne donc un excellent profil NFL Films.

Les Miettes du Mardi: Aqib Talib, Cam Newton et plus...

Talib impliqué dans une situation rocambolesque, Newton continue à faire jaser et plus...

-On sait déjà qu’Aqib Talib (CB, Bucs) est un trou de cul de premier ordre et on apprend qu’il a été impliqué dans un échange de coup de feu la semaine dernière. Talib, sa mère, sa sœur et le chum de celle-ci auraient tous été mêlés à cette histoire. En fait, Talib et sa mère auraient tous deux tiré des coups de feu vers Shannon Billings, le chum de la sœur. Vous voyez, ça c’est une activité qui rapproche une famille! On ne sait pas encore si des accusations seront portées mais mettons que c’est très probable.

-Un autre gars qui devrait défrayer la chronique judiciaire sous peu: Dez Bryant. Après avoir été banni d’un centre d’achat pour avoir porté ses pantalons trop bas, voilà qu’une bijouterie l’actionne pour 246 000$ de bijoux impayés. En fait, Dez aurait acheté 267 000$ de bijoux main en aurait payé seulement 21 000$. 267 000$ en bling bling, calvaire.

-Le controversé QB Cam Newton a visité Buffalo hier mais le DG de Bills Buddy Nix affirme que le poste de quart-arrière n’est pas sa priorité #1. Selon Nix, les Bills ne repêcheront un quart que s’ils le voient hors de tout doute comme un franchise player. Avant le draft, il faut prendre ce que les équipes disent avec un grain de sel mais mettons que la position du Buffalo a de l’allure…

-Petit aparté amusant sur Newton: le Pro Football Weekly Draft Guide vient d’être publié et l’auteur Nolan Nawrocki en beurre épais sur le dos de Newton. “Very disingenuous — has a fake smile, comes off as very scripted and has a selfish, me-first makeup. Always knows where the cameras are and plays to them. Has an enormous ego with a sense of entitlement that continually invites trouble and makes him believe he is above the law — does not command respect from teammates and will always struggle to win a locker room . . . Lacks accountability, focus and trustworthiness — is not punctual, seeks shortcuts and sets a bad example. Immature and has had issues with authority. Not dependable.” Wow. En résumé, il est très immature, artificiel et se croit tout permis. En plein le genre de gars à qui on ne donnerait pas 50 M$ garantis.

-Selon Jeff Saturday, qui est très impliqué dans les négociations, le syndicat des joueurs laissera les recrues assister au repêchage s’ils le désirent. On s’attend à voir quelques voltefaces dans ce dossier à mesure que le conflit avancera. On ne serait pas surpris de voir les joueurs tout faire pour empêcher la NFL de tenir un évènement l’fun en plien lockout…

-Bud Adams, proprio des Titans, nous promet que le lockout ne viendra pas annuler la saison 2011. On rappelle qu’Adams est sénile et confus.


lundi 28 mars 2011

Les lectures sanitaires 6VB, édition du lundi

On débute la semaine avec des liens sur les QBs des Cardinals, la madamisation des médias et la grosse tête de Barry Bonds (entre autres)...

-Un bon Walkthrough de Mike Tanier qui nous parle entre autres de l’affection des Cardinals pour les QBs de petites universités…

-Le staff du site Cold Hard Football Facts collabore maintenant au SI.com et nous explique analytiquement que les Panthers doivent repêcher un QB en première ronde

-Malgré l’absence de nouvelles footballesque, Peter King nous pond un pas pire MMQB avec des infos intéressantes sur le repêchage…

-Vous craignez la madamisation des médias québécois? Notre Fredster aussi et il en a parlé au Sportnographe. C’est la première chronique après le bla bla du début…

-Il y aura un film sur Laura Vikmanis, la plus vieille cheerleader de la NFL. La Ben-Gal a 42 ans…Il faut aimer son 150$ par game. Quoique Mike Brown est tellement cheap, c'est peut-être juste 75$.

-SI a assemblé une fabuleuse galerie de photos nous montrant les changements physiques subis par Barry Bonds. C’est merveilleux la science…

Bon début de semaine, team.



dimanche 27 mars 2011

Les Espoirs du Repêchage 2011: Cam Newton

Continuons notre série sur les futures stars de la NFL avec le joueur le plus controversé du repêchage 2011...

Cameron Newton
Position: QB
Collège: Auburn
Grandeur: 6’06’’
Poids: 250 lbs

Cette semaine je vous parle d'un autre gars qui n’a pas vraiment besoin de présentation, Cameron Newton. Même s’il n’a toujours pas lancé un ballon dans le pro, je suis certain que tout le monde ici a déjà une opinion sur le spécimen. Dans différentes chroniques sur le site on vous a souvent parlé de son père, Cecil Newton Sr., sachez que ce dernier est un ancien Strong Safety pour les Cowboys de Dallas. Le frère de Cam, Cecil Newton Jr. est un joueur de ligne offensive qui appartient présentement aux Jaguars de Jacksonville.

La carrière de Newton est légèrement douteuse. Après avoir passé un an chez les Gators de la Floride, il décide de quitter le programme pour des raisons nébuleuses. (Il aurait été impliqué dans une histoire de vol d’ordinateur portable). Suite à ceci, il se retrouve dans un lointain «Junior College» du Texas, Blinn College. À cet endroit il remporte le championnat national avec les Buccaneers de Blinn College. On ne parle pas de fort calibre ici mais on aime le nom «Blinn». L’année suivante il transfère à Auburn au milieu d'allégations voulant que son père ait monnayé ses services au plus offrant. Il faut d'ailleurs s'attendre à ce que cette sale histoire ressorte à un moment peu opportun.

Il a joué seulement un an pour les Tigers de Auburn mais il a battu plusieurs records. Il a complété 185 de ses 280 passes pour un total de 2854 verges. Son ratio TD/INT est de 30 pour 7. Outre ces statistiques, il a couru pour 1409 verges et 20 TDs. On parle de stats incroyable pour un gars qui en était à sa première année pour partant en division I et dans la SEC en plus.

Le point qui fait le plus peur aux dépisteurs c’est sa maturité et son caractère. On sait déjà que son père est extrêmement présent dans sa vie (pas pour les bonnes raisons) et on craint un côté Diva qu’il pourrait développer dans la NFL. Le fait qu’il ait joué seulement une saison fait aussi peur à bien des équipes. Il est loin d’être le meilleur QB du repêchage sur bien des points comme sa motion et son jeu dans la pochette protectrice. Par contre, il est incroyable à voir bouger malgré sa stature imposante. Il a un très fort bras et il est quand même assez précis, il est aussi quasi-impossible à sackeré Même si on doute de sa maturité, sur le terrain il est un très bon leader.

Il est difficile de comparer Newton à d'autres joueurs. Certaines personnes ont bien voulu le comparer à Tim Tebow, mais il a un meilleur bras que ce dernier. D’autres vont le comparer à Vince Young, mais encore là, Newton est beaucoup plus précis. Certaines comparaisons vont parler de lui et de Michael Vick, mais Vick est beaucoup plus rapide et plus dur à frapper. Dans le fond,il ressemble surtout à Ben Roethlisberger. On espère retrouver en Newton une version plus rapide que Big Ben et ensuite gagner des Super Bowls.
Dans notre mock draft, nous avons placé Newton au troisième rang avec les Bills. Depuis ce jour, de plus en plus de site font cette sélection, prouvant ainsi notre grande clairvoyance...Newton aux Bills avec son père qui grince des dents.

Fait marquants et trophées :
Championnat de la NJCAA (2009)
Championnat BCS de la NCAA (2009) (Florida)
Joueur de l’année selon AP (2010)
Prix Walter Camp (2010)
Prix Maxwell (2010)
Prix Davey O’Brien (2010)
Prix Manning (2010)
Trophée Heisman (2010)
Gagnant du championnat BCS NCAA (2011)

samedi 26 mars 2011

NFL Book: Le Fog Bowl, un match très particulier

Continuons à piger dans le tiroir aux souvenirs avec cet article de notre ami français Domanick43 portant sur un match épique des années 80...

Ce 31 décembre 1988, le public du Soldier Field et les téléspectateurs de CBS ont du se sentir un peu lésés. Non pas que le spectacle n’ait pas été au rendez-vous, loin de là, puisque ce match est présenté par les observateurs comme LE choc de la semaine, mais plutôt car la fin n’était pas celle escomptée. La faute à qui ? Au brouillard et à une décision peut-être obligatoire, mais pourtant frustrante…

En effet, cette belle affiche voit s’opposer deux mastodontes dans cette finale de Division: les Bears de Mike Ditka et les Eagles de Buddy Ryan, deux Coaches mythiques des années 80. Avec son bilan de 12-4 et l’avantage de recevoir – les Eagles n’ont jamais battu les Bears au Soldier Field – les Bears partent bien entendu favoris, même s’ils doivent se méfier des Aigles et leur fiche de 10-6, durement acquise aux dépends des New York Giants. De plus, le public va voir évoluer un parterre de stars : « Samouraï » Mike Singletary, Dan Hampton et Jimbo Covert pour Chicago, Randall Cunningham, Reggie White et Eric Allen pour Philadelphie.

Chicago ouvre les hostilités en marquant en premier, le Quarterback Mike Tomczak se connectant avec le WR Dennis McKinnon pour un TD de 64 verges. De son côté, Philadelphie tente de rester à flots, mais l’opération ne se passe pas sans erreurs. C’est tout d’abord le Kicker Luis Zendejas qui manque un Field Goal de 43 verges après un bon Drive de Randall Cunningham. Fort heureusement, le Linebacker Seth Joyner intercepte une passe de Mike Tomczak et permet aux Aigles de reprendre la gonfle (NDLR: de la gonfle, he he) et d’inscrire ses premiers points sur un FG de 42 verges. Mais voilà, c’est aussi le match des occasions perdues pour Phila qui réussit avant cela à franchir par 2 fois la ligne deux buts… mais qui par deux fois verra son TD annulé en raison de pénalités mal venues mais a priori incontestables.


Au début du deuxième quart, nous en sommes à 7-6 pour les Bears. A ce moment, un léger brouillard commence à faire son apparition à l’intérieur même du Soldier Field. Il reste relativement épars et le match peut se poursuivre tout à fait normalement. Neal Anderson ajoute d’ailleurs un autre TD sur une course de 4 verges après un bon drive de Tomczak et le match est assez plaisant à suivre. Après un coup de pied réussi par chaque équipe, le score est de 17-9 à la mi-temps
.
Cependant, au retour des vestiaires, la situation a considérablement évolué. Comme dans le film de John Carpenter, « The Fog » – un brouillard dense et impénétrable – est désormais tombé d’un seul coup sur la ville, et bien entendu sur la pelouse. Il s’agit apparemment d’un phénomène météorologique rare et quasi inexplicable. Quoi qu’il en soit, au bout de quelques minutes de jeu, plusieurs joueurs viennent se plaindre à l’arbitre lui expliquant qu’ils ne peuvent même plus voir la Sideline ou le First Down Marker, un désagrément de taille dans un match d’une telle importance. Les joueurs les plus touchés sont bien sûr le QB qui ne peut quasiment plus distinguer ses cibles et les receveurs, pour qui il est encore plus difficile de voir le ballon partir des mains de leur maître à jouer. Les passes longues sont donc très compliquées à compléter…


Pourtant, durant la deuxième mi-temps, Randall Cunnigham continue à jouer par la voie des airs, tandis que les Bears s’appuient eux presque uniquement sur leur jeu de course emmené par Neal Anderson et Thomas Sanders. Néanmoins, aucune des deux équipes n’est capable de faire avancer correctement le ballon et elles doivent d’ailleurs se contenter d’un FG chacun durant cette deuxième mi-temps. Les conditions climatiques sont si dantesques que l’arbitre principal, Jim Tunney, se voit ans l’obligation d’annoncer le Down et la distance à parcourir avant chaque snap. Les fans et les commentateurs télé et radio n’y voient goutte et ne sont pas sûrs de leurs annonces, les joueurs se révélant être de simples ombres… On peut donc entendre des phrases du genre : « The ball is… intercepted I believe ! I can’t see it !».
Dans le courant du dernier quart-temps, et devant la situation, l’arbitre principal se voit dans l’obligation d’arrêter purement et simplement le match. Interrogé sur le sujet, il dira y avoir été contraint car les officiels n’y voyaient strictement plus rien, ni les joueurs, ni le ballon, ni le marquage au sol. A l’arrivée, c’est donc un score final de 20 à 12 qui qualifie les Bears pour le tour suivant.

De leur côté, malgré les conditions, les Eagles ont vraiment l’impression d’avoir été volés – ou du moins maudits – puisque, brouillard ou pas, ils avaient encore une occasion de revenir au score ! Terry Bradshaw, qui commentait le match pour la télévision aux côtés de Verne Lundquist, dira après le match qu’il a ressenti ce jour là la plus grande frustration de sa carrière. Une frustration encore plus forte que lorsqu’il était joueur…

Malgré tout, Randall Cunnigham finira tout de même le match avec 407 verges à la passe, ce qui est assez remarquable compte tenu des conditions, mais se fera également intercepter à 3 reprises, tout comme Mike Tomczak qui concédera lui aussi 3 interceptions à la défense adverse. Mais qui pourrait les en blâmer dans une telle purée de pois ? Quoi qu’il en soit, et malgré le côté épique de la rencontre, il reste encore aujourd’hui un énorme sentiment de déception et d’injustice, car les Eagles avaient cette année-là une équipe capable de sortir d’une plus belle façon…



vendredi 25 mars 2011

Jason Witten à Riverdale High...

Le TE des Cowboys "profite du lock-out" pour faire une apparition dans une bande dessinée Archie. Il est là pour promouvoir l'abstinence d'alcool avant l'âge de 21 ans. On est etonnés de voir que Archie existe encore et on trouve bien idéaliste que des gens espèrent que les Kids attendent 21 ans pour boire. Come on...

Gracieuseté de KSK qui a aussi d'autres bonnes jokes sur Archie et les Cowboys.

jeudi 24 mars 2011

Vidéorama: la saison 2010 en six minutes


La magie NFL Films à son meilleur...

La Table Ronde 6VB: nos matches de séries préférés

Continuons notre voyage au rayon des souvenirs avec un coup d’œil sur les matches éliminatoires qui nous ont le plus marqués.

Nick T: un choix s’impose: Patriots 34, Colts 38, le 21 janvier 2007 en finale de l’AFC. Ce match m’a fait passer de l’Agonie à l’Extase comme pas un. Ma haine pathologique des Pats est bien documentée et j’ai bien failli faire une hémorragie cérébrale quand Asante Samuel a ramené une interception pour un touché au 2e quart. Les méchants prenaient alors une avance de 21-3 et les Colts étaient bien partis pour se faire humilier une fois de plus. Les Fers à Cheval ont marqué un placement à la toute fin de la première demie et ont entrepris le 3e quart avec un autre touché, ravivant ainsi mon espoir. Avant la fin du 3e, les Colts allaient créer l’égalité suscitant une sortie d’euphorie alcoolémique chez ma personne. Les deux équipes se sont échangé l’avance une couple de fois avant que Joseph Addai ne marque les derniers points du match avec 1:17 à faire, le 4e quart fut un grand moment de football. Évidemment, 1:17 c’était amplement suffisant pour que Tom Brady vienne encore détruire mes rêves mais le Beau Brummell a fini pas lancer une interception à Marlin Jackson pour que je puisse recommencer à respirer. Les Colts exorcisaient une fois pour toutes leur démon du Massachussetts et le Super Bowl n’était qu’une formalité. So many memories… Mention honorable aux affrontements de l’AFC des années 80. Les matches impliquant les Broncos, Browns, Oilers et Bengals ont consolidé mon amour pour la NFL.

Stéphane: Je n'ai pas besoin de remonter bien loin pour mon meilleur souvenir en éliminatoires. Finale de la NFC 2009, les Saints renvoient Brett Favre et les Vikings à la maison en prolongation pour ensuite aller savourer leur premier Super Bowl. 31 - 28 Saints après le Field Goal de la victoire et ce match contenait un peu de tout. Du suspense en fin de match, une petite polémique qui a forcé la NFL à changer le règlement pour les prolongations en série la saison suivante et surtout une fin décevante pour le retour de Brett Favre. Le King du Mississippi ne méritait pas de sabrer le champagne après tout le niaisage qu'il nous a imposé. Sean Payton et sa bande ont tout fait pour perdre le match et pourtant, le karma leur en devait une depuis Katrina et c'est durant cette finale que les astres se sont enlignés pour que le Nawrlins connaisse un succès qui sera, par la suite, planétaire. À chaque échange de points les devants changeaient de main et l'intensité montait d'un cran. Le 'Purple Jesus' Peterson n'a jamais été dérangé par les secondeurs des Saints et au final, ce furent le bras de Drew Brees, les jambes de Reggie Bush et le pied de Garrett Hartley qui auront marqué le plus ma mémoire. Who Dat!

Patate583: Bon il n'y a pas de surprises ici, mon match préféré des séries est le Super Bowl de 2000 entre les Rams de St.Louis et les Titans du Tennessee au Georgia Dome. Ce fut le premier match que j'ai écouté de bout en bout et j'ai accroché toute suite sur la NFL. Ce match a été épique et s'est décidé au dernier jeu avec Dyson qui est arrivé à 1 verge de la zone des buts avec 7 points d'écart. Les McNair, George et Dyson ont conquis mon cœur de partisan pour les Titans. J'ai mis ce match, mais personnellement, tous les Super Bowl sont des parties que j'ai de la difficulté à oublier. Les plus marquants à mes yeux la première victoire des Pats contre les Rams (Vengeance pour moi à l'époque), la défaite des Pats pour leur compléter leur saison parfaite ainsi que la victoire des Saints. Les deux pires matchs de séries sont aussi des Super Bowl puisqu'ils ont été des grosses déceptions soit la victoire des Ravens en 2001 et celle des Steelers en 2006 puisque ces matchs étaient tout simplement soporifiques.

Wallette: Ouffff trouver UN match mémorable est un exercice tellement difficile. J’ai l’impression qu’à chaque semaine il y a un match inoubliable. Pour le besoin de la chose je vais choisir un Super Bowl. En 2008, lors du Super Bowl XLII, tout le monde donnait la victoire aux Pats qui avaient une fiche parfaite. Étant donné que les Pats sont l’équipe professionnel que je déteste le plus, il m’était impossible de prendre pour eux. Comme la plus part d’entre vous, j’écoute le Super Bowl avec des gens qui connaissent plus ou moins le football. Il est donc normal que ces derniers prennent pour l’équipe avec la fiche parfaite. Lors de cette victoire de 17-14 des Giants, tout le monde se rappelle de ce jeu de Manning à Tyree. Suite à ce jeu, bien des fans des Pats se sont calmsé, pour le bonheur des autres. Bien honnêtement, ce ne fut pas le plus grand match de l’histoire, je pense que les Super Bowl de 2009-2010-2011 furent meilleur point de vue spectacle, mais le jeu, l’émotion de la défaite des Patriots resteront à jamais dans ma mémoire.

mercredi 23 mars 2011

Lawrence Taylor ne carte pas...


Voici un touchant clip où Lawrence Taylor nous explique qu'il ne demande pas de cartes d'identités aux prostituées avec qui il "fait affaire". La grande classe. Dans le fond, on ne devrait pas se surprendre de voir LT dans de telles situations, il a toujours été fou.

Les Miettes du Mercredi: changements à deux règlements, Lawrence Taylor et plus...

La NFL modifie deux de ses règles, Taylor n'ira pas en prison et plus...

-Le lockout n’a pas empêché la NFL d’effectuer deux changements à ses règlements. Premièrement, tous les touchées et placements seront révisables par les officiels de reprise vidéo, sans qu’un coach n’utilise un challenge. Excellente décision, à notre humble avis. Tous les autres aspects du règlement des reprises vidéo restent identiques. C’est sûr que ça pourrait rallonger les matches un peu mais ultimement, on veut de bonnes décisions et c’est ça qui compte.
 
-Secundo, les bottés d’envoi se front désormais de la ligne de 35 de l’équipe qui botte, au lieu du 30. L’équipe qui reçoit aura le droit de placer un wedge de deux joueurs devant le coureur et les touchbacks iront au 20 comme avant. Les joueurs en couverture auront droit à un «élan» de seulement 5 verges comparé à celui de 10 v dont ils disposaient précédemment. À première vue, on trouve que ça enlève des possibilités de retours et augmenter grandement le nom de touchbacks mais on verra bien…

-Autre initiative majeure de la NFL: ils ont passé un règlement obligeant les équipes à garder leur terrain vert, histoire d'éviter des horreurs comme le terrain bleu de Boise State. C'est très prévoyant car Jerry Jones aurait pu peinturer son terrain argent anytime...
 
-Si on se fie à Pete Carroll, les Seahawks avaient fait du progrès dans les négociations avec Matt Hasselbeck avant que le lock-out ne frappe. L’équipe aurait encore l’intention de s’entendre avec le vétéran QB mais évidemment l’arrêt de travail place le tout dans l’incertitude totale. On a l'impression que Carroll se magasinera un QB ailleurs, juste un feeling.

-Dans notre repêchage simulé nous avons attribué le WR AJ Green (Georgia) aux Bengals mais apparemment ceux-ci seraient plus enclins à choisir Julio Jones (Alabama). Et c'est Peter King qui le dit! Intrigue...

-Lawrence Taylor, ancienne gloire des Giants, a évité la prison dans la sordide histoire de relation sexuelle avec une mineure. On se rappellera que Taylor avait été arrêté pour avoir couché avec une jeune fugueuse de 16 ans le 6 mai 2006 mais l'histoire était nébuleuse et Taylor a plaidé coupable à des accusations réduites. Il écope donc d'une probation de six ans et il devra s'enregistrer comme prédateur sexuel. On estime les probabilités qu'il respecte sa probation à 0%.

mardi 22 mars 2011

Les Eagles tout à fait disposés à échanger Kevin Kolb

Tout indique que le jeune QB jouera ailleurs qu’à Philly en 2011…

Andy Reid s’est non seulement dit ouvert à l’idée d’échanger Kolb mais il a même affirmé qu’il considèrerait une offre après le repêchage si le conflit de travail l’empêchait de conclure un échange avant. Le président de l’équipe Joe Banner dit que les Eagles accepteraient un package d’un joueur et un choix de 2012 s’il est obtenir un choix de 2011.

Une équipe aurait déjà offert un premier choix pour Kolb, ce qui lance bien une surenchère. Sérieusement, il devrait y avoir énormément d’intérêt pour l’ami Kevin qui, à 26 ans, est une valeur pas mal plus sûre que les quart-arrières qui sont disponibles au repêchage. Normalement, les Seahawks, les Vikings, les Bills et les Cardinals devraient tous être intéressés à ses services. Comme les Eagles semblent pas mal flexibles sur les exigences, il faut s’attendre à ce que Kolb change d’adresse avant le début de l’hypothétique saison 2011.


Sondage-éclair: le destin de Carson Palmer

Encore hier Mike Brown, têtu proprio des Bengals, affirmait qu'il ne voyait pas l'avantage d'échanger Carson Palmer mais que fera-t-il selon vous? Les Tigrés garderont-ils vraiment leur QB hypothéqué malgré son souhait de changer d’adresse?

lundi 21 mars 2011

Les Espoirs du Repêchage 2011: Mark Ingram

Malgré le lock-out et autres boycotts, le repêchage 2011 aura lieu comme prévu dès le 28 avril. Continuons donc, contre vents et marées, notre séries sur les meilleurs espoirs avec le RB le mieux vu cette année.

Mark Ingram
Position: RB
Collège: Alabama
Grandeur: 5’10’’
Poids: 215 lbs

S’il y a un prospect 2011 qui n’a pas besoin de présentation, c’est bien Mark Ingram. Même s’il a connu une saison 2010 plus tranquille, il est le meilleur porteur de ballon disponible pour la classe de cette année. On se rappellera qu’il avait gagné le trophée Heisman en 2009 avant d’aller écraser Texas au BCS. Ingram est le fils de Mark Ingram Sr. Ce dernier, un receveur de passes, avait été un choix de première ronde dans la NFL en 1987, par les Giants de New York.

Ingram est un bloc de ciment, il est petit, mais extrêmement massif. Malheureusement, Ingram n’est pas le joueur le plus rapide du repêchage. Il est loin d’être lent, mais il n’est certes pas un burner. S’il avait été rapide comme les Peterson, Johnson et Spiller de ce monde, il serait forcément un top 10.

Si Ingram veut devenir un joueur étoile dans la NFL, il devra améliorer sa protection lors de jeu de passe. Dans la NFL, les porteurs de ballon qui en arrache en blitz pickup ne durent pas. De plus, même s’il est un joueur tout étoile dans la NCAA, on doute qu’il deviendra un Super Star dans le Pro. Il deviendra certainement bon, peut-être même parmi l’élite de la ligue, mais il ne sera pas aussi explosif qu’au Collégial.

D’un point de vue plus positif, Ingram a un physique de fou. À 5’10’’, 215 livres et bien peu de gras, il est impressionnant. Il est très fort du bas du corps, ce qui fait en sorte que c’est le genre de joueur qui ira chercher beaucoup de verges après le premier plaqué. Son équilibre est excellent et son centre de gravité est bas, cette force l’amènera probablement bien plus loin que la ligne de mêlée. Les dépisteurs ont de très bons mots pour sa vision du jeu et son ardeur au travail. On aime aussi sa discipline, son leadership et sa patience, ce n’est pas le genre de joueur qui fera beaucoup d’éclat à l’extérieur du terrain.

Il est très facile de comparer Ingram à un gars comme Maurice Jones-Drew. Mojo et Ingram ont des statures similaires et ils devraient avoir un impact similaire dans leur équipe. Dans notre mock draft 1.0, nous l’envoyons à Miami avec le 15e choix, ce qui a encore de l’allure…

Fait marquants et trophées:

•Sélection Freshman All-SEC (2008)
•Gagnant du trophée Heisman (2009)
•Championnat de la SEC (2009)
•Champion du BCS (2010)

Le retour “triomphal” de Jerry Glanville

Le coach préféré de votre serviteur fait un retour au football «professionnel»…

L’ancien patron des Oilers et des Falcons sera en effet instructeur-chef…des Colonials de Hartford de la UFL. Yippie doo. Après avoir été viré par les Falcons en 1993, Glanville est resté hors du coaching pendant 12 ans, travaillant un peu à la télé et conduisant des trucks NASCAR. Il a fait un retou au football en 2005 comme coordonateur offensif de l’Université d’Hawaii. Il fut ensuite instructeur-chef à la prestigieuse Université Portland State, perdant son poste après 2.5 saisons infructueuses.

Le coloré Glanville sera le troisième coach de la concession en trois saisons d’existence et en plus l’équipe est déménagée de New York à Hartford après une seule saison. Bonjour la stabilité. À quasiment 70 ans, on doute que Glanville ait sa fougue d’antan mais mettons qu’une couple de frasques pourraient aider à mettre la UFL sur la mappe…

dimanche 20 mars 2011

Des nouvelles du lock-out


Chris Mortensen d'ESPN nous met au parfum des quelques développements récents dans la NFL, au moment où les proprios débutent leurs meetings annuels.

vendredi 18 mars 2011

Les lectures sanitaires 6VB, édition du vendredi

Les meilleurs demis de coin de 2010, les pires fans et la poursuite anti-trust de la NFLPA sont au menu de cette édition des lectures.

-Les Football Outsiders ont utilisé leurs stats avancées pour déterminer qui furent les meilleurs demis de coin de la saison 2010, les résultats sont intéressants.

-Le magazine GQ a établi une liste des pires fans de sports en Amérique et sans surprise, les gens de Philadelphie trônent au sommet de la liste. Les fans du CH viennent au 11e rang et GQ les surnomme des «Frostbitten Hooligans». Funny.

-Le NCAA Tournament vient juste de débuter et Drew Magary nous donne une bonne raison de détester chaqué équipe impliquée. Un monument de cynisme.

-Don Banks nous parle du Pro Day de Blaine Gabbert et du dillemme des Panthers au 1e rang global.

-La poursuite anti-trust de la NFLPA contre la NFL nous mélange et qui de mieux que le Wall Street Journal pour nous démêler?

-Hors-sujet: Même s’ils s’enfoncent dans l’incompétence, les Strokes demeurent un de nos groupes favoris et Pitchfork a un très bon article sur leur histoire

-Bon weekend la gang, profitez du printemps...

Les joueurs de la NFL sortent le gun…

En six jours de lock-out, deux joueurs de la NFL ont déjà arrêté en possession d’armes à feu.

On se doutait bien qu’avec trop de temps libre nos sportifs trouveraient le moyen de se mettre dans le trouble mais disons que ça vient vite. Le demi de coin Chris Cook (Vikings) a déjà été accusé d’avoir brandi une arme à feu lors d’une bucolique promenade à vélo à Lynchburg, Virginie. Il passera en court lundi.

En plus, le joueur de ligne offensive Mario Henderson des Raiders a été arrêté pour possession d’une arme à feu dissimulée. Henderson a été intercepté par la police de Fort Myers (FL) car il écoutait la musique trop fort dans son véhicule. Une petite fouille et presto, une accusation criminelle.

Ce qui est intrigant dans tout ça c’est que la ligue a l’intention d’appliquer la «personal conduct policy» même si les joueurs sont en lock-out. Selon un porte-parole de la NFL, tous les incidents qui pourraient nuire à l’intégrité du sport seront évalués lorsque le jeu reprendra. Gageons que la NFLPA ne voit pas les choses du même œil et que ce point sera débattu lors des négociations. On peut toujours espérer que la crainte d’une suspension hypothétique calmera un peu les joueurs mais on en doute…


jeudi 17 mars 2011

Cam Newton semble gagner des points…

Le QB d’Auburn fait maintenant parler de lui comme un possible #1 global…

Depuis la fin de la saison 2010, Newton était une des grandes inconnues du prochain repêchage. Tout le monde s’entendait pour dire qu’il serait choisi en 1e ronde mais les experts le voyaient autant partir dans le Top 5 que dans la vingtaine. Nous l’avions assigné aux Bills au 3e rang de notre mock draft, prenant bien soin de préciser qu’il s’agissait d’un pari risqué.

Les dernières rumeurs veulent toutefois que les Panthers aient le goût de choisir un QB comme premier choix global et qu’ils hésitent entre Newton et Blaine Gabbert de Mizzou. Apparemment, ils auraient présentement une petite préférence pour Newton. Hé ben. Gabbert a une style plus «NFL» mais il a tout de même passé sa carrière collégiale dans une offensive spread. Les QBs qui passent de cette attaque à un schéma plus conventionnel de la NFL ont tendance à en arracher et ça peut enlever le goût à n’importe qui de choisir Gabbert au tout premier rang. Pour ce qui est de Newton, on sait déjà qu’il est un quart au style peu conventionnel et à l’entourage très douteux. Les circonstances entourant son transfert à Auburn demeurent nébuleuses et son père suscite toutes sortes d’inquiétudes. Tous ces facteurs ont de quoi rendre une équipe réticente à allonger un gros contrat à Newton.

On est un peu perplexes d’entendre que les Panthers songent à jeter leur dévolu sur un QB. C’est évident qu’il n’y a pas de clear cut #1 à cette position et c’est dans ces moments-là que les équipe commettent des erreurs couteuses avec des gars comme JaMarcus Russell et David Carr…

La Table Ronde 6VB: nos coaches préférés

La saison morte est au point mort (duh), profitons-en donc pour faire un voyage au rayon des souvenirs avec une série de tables rondes spéciales. Commençons par les coaches qui ont nous ont marqués à travers les années.

Nick T: même s’il n’a jamais rien gagné, j’ai toujours eu un faible pour Jerry Glanville. Il était enthousiaste, il avait un gros accent du Sud, il laissait des billets au guichet du stade pour Elvis et Spider-Man, un personnage coloré…Il a connu un certain succès avec les Oilers, les menant trois fois de suite en séries éliminatoires de 87 à 89. Ces équipes luttaient dans l’excitatnte AFC Centrale à quatre équipes avec les Bengals, les Browns et les Steelers. Une de mes époques préférées de la NFL.  Après avoir été viré par les Oilers,  il est allé redonner un peu de vie aux Falcons, équipe moribonde à l’époque. Il a au moins réussi à amener l’Atlanta en séries une fois en quatre ans, ce qui était un bel exploit dans ce temps-là. Un moment mémorable: le sympathique Jerry qui félicite un de ses special teamers après que celui-ci ait gelé un botteur, écopant d’une pénalité de 15 v…Jerry était content de l’effort.



Pick: Ditka!  Le coach des Bears est le coach le plus divertissant que j'ai connu.  Bien avant les envolées lyriques bien connues de Jim Mora ("Playoffs?"), Da Coach délectait les fans avec des déclarations incendiaires et pas du tout politically correct.  Il insultait ses joueurs ("We stink! We are absolutely an atrocious football team at this point.  We have to play the rest of the season but we would be fortunate... fortunate to win another football game."), il insultait Buddy Ryan qui était coordonnateur défensif à l'époque, il insultait les journalistes qui lui posaient des questions connes ("See that, that's your IQ buddy - ZERO!" en mimant un zéro avec sa main).  Bref, personne ne lui échappait.  C'était aussi la belle époque où NFL Films mettait des sons électroniques style R2D2 pour couvrir les sacres quand ils montraient des clips audios d'une game.  Ça faisait des tounes intéressantes quand on voyait Ditka.  Ajoutez à ça le fait que les Bears ont kické des culs en osti sous sa gouverne, qu'il a un excellent resto de ribs et steak à Chicago, qu'il vend une fameuse sauce BBQ, qu'il a une éternelle moustache et qu'il coachait en suit.  Un coach complet.

Il a aussi réalisé un excellent vidéoclip


JR: Je vais rester dans les fortes personnalités avec Herm Edwards, l’ancien des Jets et des Chiefs. Son play-calling était conservateur à l’excès, sa gestion de l’horloge plutôt déficiente et c’est vrai qu’il n’a rien gagné. Mais regardez les coachs gagnants de notre époque : Bellicheat (face à fesser dedans), Bill Cowher (face à continuer de fesser dedans même lorsqu’il est à terre) et Tony Dungy (rien contre sa face, mais qu’est-ce qu’il est plaaaaaaaaaaaaaate!). Ce n’est pas le cas de Herm, qui nous a laissé ses citations mémorables comme «you play to win the game» ou «put your name on it». Avouez qu’on est loin de Jacques Martin!! Le combo Herm Edwards et presse de New York était juste trop bon sans compter que ce motivateur hors pair a quand même mené le NYJ aux séries dans 3 de ses 5 saisons dans la grosse pomme. Pas si mauvais quand tes QB sont Vinny Testaverde et Chad Pennington. Puis, pour continuer à sortir du moule, il n’a pas été congédié, mais échangé à Kansas City contre un choix de 4e ronde. Comme Michel Bergeron!! Bon ok, ce n’est pas un bon exemple, mais j’aimais bien le Herm et dans une ligue qui se prend beaucoup trop au sérieux, sa personnalité et ses mimiques seraient encore les bienvenues…

Patate583: Je suis un fan quand même récent de la NFL, depuis le 30 Janvier 2000 alors que les Titans ont perdu contre les Rams au Super Bowl. Je vais donc y aller avec le coach qui m'a fait aimer le football: Jeff Fisher. Fisher a coaché les Titans/Oilers de 1994 à 2010, alors qu'il vient tout juste de perdre son emploi à la fin de la saison. Il était un disciple de Buddy Ryan à ses débuts et la connaissance stratégique défensive a fait son chemin puisqu'en 1988 Fisher à été nommé à 30 ans coordinateur défensif des Eagles de Philadelphie. Il était le plus jeune coordonateur à l'époque. En plus, Fisher a toujours eu une moustache impressionnante!!! Fisher a eu une longue carrière avec mes Titans et je l'ai toujours respecté pour sa durabilité et sa constance. Dommage que sa lutte avec Vince Young ait eu raison de lui...

Wallette: Aujourd’hui je vous parle d’un jeune entraîneur-chef (seulement 2 ans d’expérience) qui ne laisse personne indifférent. Si vous êtes fans des Jets de New York, vous devez sûrement aimer Rex Ryan et sa grande gueule. Pour les autres c’est soit beaucoup de «Love» ou dans la majorité des cas, beaucoup, beaucoup, beaucoup de «Hate». Personnellement je trouve que Ryan pousse parfois trop la note mais j’aime son côté arrogant. J’ai vraiment l’impression qu’il entre dans la tête de ses adversaires (Colts, Patriots en série 2011). En deux saisons comme entraîneur-chef, il a une fiche de 20-12, mais il a surtout mené son équipe à la finale de la AFC à deux reprises. En tant que fan fini des Ravens, je dois avouer que mon admiration envers Ryan vient de son talent pour bâtir des défensives redoutables. Ce n’est pas pour rien qu’entre 1999-2008, les Ravens avaient la meilleure défensive de la ligue. Ryan a apporté son bagage avec lui à New York et la «D» des Jets est maintenant une des meilleurs de la ligue.

mercredi 16 mars 2011

Le March Madness en Vrac

À la veille du début du tournoi, Stéphane Morneau nous offre une foules d'informations pertinentes.

Le March Madness débute ce Jeudi et pour les non-initiés, un tournoi avec 64 équipes c’est souvent un très gros casse tête un peu décourageant. Par contre, quand la piqure vous envahit, le jeu des prédictions devient un plaisir coupable limite incurable et pour vous guider dans toute cette folie je vous ai concocté un ‘cheat sheet’ à trimballer plié en quatre dans votre poche arrière de jeans lors de vos visionnements entre amis du March Madness.

Alors sans plus tarder… Le March Madness 2011, en vrac!

Le Carré d’as

Les quatre #1 cette année sont Ohio State, Duke, Pittsburgh et Kansas. Peu ou pas de surprises ici. Bien sûr, le choix conservateur est de se ranger derrière l’un des numéros 1 pour remporter la finale du March Madness. Si vous devez absolument en choisir un, mettez un vieux deux sur les épaules de Kansas qui possède l’équipe la plus expérimentée et la plus «profonde» du tournoi. Les partants des Jayhawks en ont vu d’autres et ils possèdent des joueurs de calibre pro sur leur banc, ce qui peut s’avérer crucial lors des longues minutes de la finale.

Les numéros 2

Personnellement, je penche presque toujours vers les numéros 2 pour compléter mes prédictions et miser sur un gagnant. Cette année, North Carolina, San Diego State, Notre Dame et Florida se partagent la position et j’aime beaucoup, beaucoup Notre Dame. Je les vois faire du bruit loin dans le tournoi, surtout via le jeune Ben Hansbrough qui connait une saison remarquable.

Le reste…

SI vous cherchez de bonnes équipes après le top 8, vous pouvez toujours miser des jetons sur les chevaux qui peuvent causer de belles surprises suites à leur saison. Connecticut #3, Syracuse #3, Xavier #6, Kansas State #5, Louisville #4 et Arizona #5.

Des stats pour impressionner vos amis…

En première ronde, ne cherchez pas trop de surprise. Les stats parlent d’elles-mêmes sur les affrontements plus évidents. Voici les statistiques depuis 1985 (l’adoption du format actuel)

•Les #1 ont une fiche de 104-0 contre les #16 (100%).
•Les #2 ont une fiche de 100-4 contre les #15 (96.15%).
•Les #3 ont une fiche de 88-16 contre les #14 (84.62%).
•Les #4 ont une fiche de 82-22 contre les #13 (78.85%).
•Les #5 ont une fiche de 69-35 contre les #12 (66.35%).
•Les #6 ont une fiche de 71-33 contre les #11 (68.27%).
•Les #7 ont une fiche de 62-42 contre les #10 (59.62%).
•Les #8 ont une fiche de 48-56 contre les #9 (46.15%).

Donc si vous cherchez des surprises, les #12 ont toujours la cote ainsi que les #10. Sinon, soyez conservateurs.

Le Final Four contient toujours au moins un #1, les deux exceptions sont 1980 et 2006. Par contre, seulement six finales ont opposé deux #1. Pour les conservateurs, 2008 est la seule année où les quatre #1 se sont retrouvés lors du Final Four et, du lot, Memphis s’est vu retirer sa participation a posteriori suite à l’utilisation de joueurs inéligibles selon les règlements de la NCAA.

Ohio State est le numéro «consensus #1» cette année. La dernière fois qu’un consensus #1 a remporté le tournoi : 2001, Duke et avant cela, 1995 UCLA.

Sleepers

Pour donner un petit coup de pouce à vos prédictions, voici mon équipe cendrillon à surveiller jusqu’à, peut-être, le Elite Eight.

-Georgetown Hoyas (#6 Southest)

Les Hoyas ont joué le dernier mois sans Chris Wright, leur vétéran joueur de pointe et ça fait toute une différence sur l’équipe. Si Wright se rétablit à temps (blessure sur sa off-hand, devrait prendre part au tournoi) les Hoyas pourraient causer des surprises. Avec Wright dans l’alignement, les Hoyas ont battu les équipes suivantes qui sont dans le tournoi cette saison : Old Dominion, Wofford, UNC Asheville, Missouri, Utah State, Memphis, St. John's, Villanova, Louisville, Syracuse and Marquette. Il y a de la grosse pointure dans cette liste et Georgetown est une équipe d’expérience. Notre Dame lors du Sweet 16 risque d’être le vrai test pour GU.

Upset Special, première ronde

À prendre avec un grain de sel, bien entendu, mais si vous cherchez des résultats chocs lors de la première ronde, voici quelques pistes.

-Belmont #13 over Wisconsin #4 (Southeast)

Belmont est très compétitive à l’aube du tournoi et pourrait profiter de l’instabilité de Wisconsin. Les Badgers sortent d’une grosse défaite dans leur tournoi de conférence et plusieurs croient que Belmont aurait due être un #9 ou un #10, la surprise sera au rendez-vous.

-Gonzaga #11 over St John’s #6 (Southeast)

St-John’s a connu une excellente saison mais la perte du senior DJ Kennedy sera très couteuse pour amorcer le tournoi et Gonzaga sera presque à la maison en jouant à Tampa, la foule sera derrière les Bulldogs et sur le terrain ça fera une grosse différence.

-Michigan State #10 over UCLA #7 (Southeast)

Bon un 10 qui bat à un 7 ce n’est pas un énorme upset mais quand même…Les Spartans sont très instables cette saison mais moins que les Bruins qui en arrachent dernièrement. Ce sera un court tournoi pour les deux équipes, mais les Spartans avanceront d’une ronde.

-Richmond #12 over Vanderbilt #5 (Southwest)

À presque tous les ans, un #12 sort un #5 dès la première ronde. Si vous en avez un à choisir cette année, c’est Richmond qui montre la porte à Vanderbilt. Brad Tinsley, le joueur de pointe de Vanderbilt, est poreux en défensive et se fait facilement dominer par un joueur de pointe plus physique, ce que Richmond possède. En brisant le tempo de Vanderbilt, Richmond tiendra le match très serré et au final pourront se sauver avec une victoire et une belle surprise.

Choisir les gagnants, pas les perdants

C’est évident dit comme ça mais souvent les gens cherchent à voir quelles équipes ne seront pas assez compétitives au lieu de se concentrer sur les équipes qui sont bien rôdées pour gagner des matchs de basket. En cas de doute, cherchez un gagnant, pas un perdant.

Le March Madness est un tournoi d’équipes expérimentées

Les jeunes équipes (voir Kentucky) ont tendance à s’effondrer lors du tournoi alors que des équipes expérimentées (voir Syracuse, Kansas, Duke) relève la qualité du jeu pour se rendre loin dans le tournoi. Ne jamais prendre à la légère l’expérience de l’alignement, surtout chez les partants et les gardes.

Ayez du plaisir

À chaque année tous les experts se trompent dans leurs prédictions, la plupart du temps royalement. Le March Madness est imprévisible et la meilleure façon d’en profiter est de l’apprécier au temps présent avec tout le drame et l’émotion qui l’entoure.

Aussi, pour pimenter le plaisir, venez-vous frotter à nous sur le groupe des Verges sur Yahoo et complétez vos prédictions. Le gagnant aura le droit de nous faire de l’attitude pendant deux semaines, minimum. (Voir instructions ici) Si vous avez des questions, posez là ici ou interpellez moi sur Twitter @ballescourbes et je vais vous aiguiller du mieux que je peux.

Sur ce, bonne folie à tous.

Drew Rosenhaus et le repêchage

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Le super-agent Drew Rosenhaus nous expose pourquoi il considère que les recrues ne devraient pas se présenter au repêchage de la NFL. Il touche un point car c'est vrai que le jeunes tombent en lock-out aussitôt qu'ils sont repêchés.

On dirait donc qu'il va falloir se résigner à un repêchage avec pas de joueurs car on n'a pas trop l'impression que les jeunes blancs becs vont avoir le goût de commencer leur séjour dans la grande ligue avec un geste qui pourrait être vu comme anti-syndical...L'absence des joueurs ne nous enlèverait pas notre intérêt pour le draft mais ça rendrait le conflit de travail encore plus déprimant.

mardi 15 mars 2011

Les Miettes du Mardi: échos du lockout...

Depuis que le lock-out est commencé, on passe le gros de notre temps à pleurer en position fœtale mais on a quand même réussi à assembler ce petit amalgame de nouvelles pas trop réjouissantes...

-Le lock-out risque de rendre le prochain repêchage pas mal plate. La NFLPA est entrain d'organiser un boycott de l'évènement qui empêcherait les top prospects de se rendre à la séance. On s'imagine Roger Goodell annoncer le nom du premier choix et que celui-ci ne soit même pas présent...Méchant anticlimax. Ce conflit de travail commence sérieusement à nous déprimer.

-Selon le Wall Street Journal, les proprios de la NFL auraient suffisamment de revenus pour passer la saison 2011 même sans les 4 milliards de revenus télé qu'ils risquent fort de perdre. Ils n'auraient besoin de ce magot que si le conflit perdure jusqu'à empiéter sur la saison 2012. Aaargh.

-La NFLPA a demandé une injonction pour empêcher la NFL d'imposer un lock-out et une première audience judiciaire sur lieu le 6 avril. C'est donc la prochaine date importante dans la guerre qui nous préoccupe. Il est bien peu probable que quoi que ce soit de positif se produise avant cette date. Misère.

-Les 49ers ont envoyé un message à leurs partisans, leur promettant que les affaires allaient continuer comme si de rien n'était pendant le lock-out. On peut donc s'attendre à ce que les Niners prennent de nombreuses mauvaise décisions au cours des prochaines semaines...

-Bien qu'ils disent vouloir continuer avec Chad Henne, les Dolphins jetteraient un œil intéressé vers Cam Newton et Jake Locker. Les Fins ont gaspillé beaucoup de deuxièmes choix sur des quart-arrières, il est peut-être temps qu'ils investissent un premier choix.

lundi 14 mars 2011

Faites vos prédictions pour le March Madness

Normalement, on serait entrain de vous parler de signatures d’agents libres dans la NFL mais le lock-out nous oblige à trouver d’autres distractions. Nous vous invitons donc à faire vos choix pour le tournoi de basketball de la NCAA dans le groupe Yahoo mis sur pied par notre buddy Stéphane Morneau. Ça fait une activité fantasy et ça donne du piquant au tournoi. Rendez vous à cette adresse et cliquez sur "Join a Group". Enregistrez-vous, le numéro de ligue est 58819 et le subtil mot de passe est ballon. Venez, on va être une belle gang.

Les miettes du lock out

C’est officiel, la NFL vit son premier arrêt de travail depuis les années 80. Ceux qui s’y intéressent pourront facilement suivre les protagonistes sur le net. A défaut de négocier de bonne foi dans le but de trouver une entente, les deux parties risquent d’être abondamment présentes sur la toile pour nous enfoncer leur version dans la gorge.

Les propriétaires avaient déjà prévu le coup et longtemps avant le lock-out, un site web proposait déjà leur vision de la chose, soit nfllabor.com. Bien fait, le site est fréquemment mis à jour et compte une section d’archives bien garnie. Un must pour obtenir des nouvelles pendant le lock-out, sous l’angle des patrons bien sûr.

La propagande patronale n’allait pas s’arrêter là. Dès la promulgation du lock-out, le commissaire Goodell a écrit une lettre aux partisans, expliquant que ce sont les joueurs les méchants et que les proprios avaient pourtant déposé une bonne dernière offre vendredi. Pensez à consulter un médecin si vous versez une larme…. Par contre, initiative intéressante (pour nous, pas pour aider le climat de négos), la NFL a publié l’offre qui a été présentée aux joueurs. Les joueurs retraités y faisaient quand même des gains intéressants.

Du côté syndical, vous savez sans doute que l’association des joueurs a été dissoute. Conséquemment, le site du P.A. ne répond plus, mais sans prétendre être même proche d’un juriste, il me semble que de laisser un note en bas de page pour que les joueurs aient quand même accès aux documents de l’association sert plutôt bien la cause des propriétaires, qui contesteront en cour que la désyndicalisation n’est en fait que de la poudre aux yeux. N’ayant quand même pas envie d’être en reste sur les proprios au niveau de la propagande, feu l’association des joueurs à créé son propre site « d’informations » nfllockout.com. La première nouvelle est bien sûr les poursuites de quelques joueurs (dont celle plutôt surprenante de la recrue qui devrait être un des 5 premiers choix du prochain repêchage, Von Miller) contre l’exemption dont jouit la NFL dans la loi anti-monopole américaine.

Pour une perspective plus neutre, vous pouvez vous tourner vers Sports Illustrated où Peter King explique que le problème majeur, c’est le manque total de confiance entre les parties, illustré par l’obstination des propriétaires à garder secret des parties significatives de leurs données financières. De son côté, Michael McCann tente de tracer le possible itinéraire que suivra la bataille juridique qui commence. Dans son scénario, autant le lock-out que la désyndicalisation de l’association des joueurs pourraient être jugés illégaux, ce qui nous ramènerait à la case départ. On ne peut pas vraiment dire si c’est une bonne nouvelle….

De son côté, ESPN reste sur le « gridiron » et tente de voir l’impact qu’aura le conflit de travail sur chacune des équipes.Dossier intéressant, mais petit hint : les bons resteront bons et les poches resteront poches. Même les conflits en veulent à mes Bengals TABARNAC!

Finalement, restons à Cincinnati, mais sortons du lock-out pour dire que l’analyste Cris Collinsworth l’a échappé belle alors que la péniche sur laquelle il soupait tranquillement s’est détachée de ses amarres et a commencé à dériver sur la rivière Ohio avant d’aller stopper sa course contre un pont qui relie Cincinnati au Kentucky voisin. Tous les convives ont été secourus, mais on raconte que quelques crevettes qui auraient passé de travers pour plusieurs. Non mais il s’en passe-tu des affaires!!!

Un bon article qui nous ramène au dernier conflit de travail qui a frappé la NFL, du point de vue des Steelers...

-ARTICLE ÉCRIT PAR JR-

dimanche 13 mars 2011

Les Alternatives à la NFL: la United Football League

Avec le lock-out dans la NFL, Michael Huyghue, le commissaire de la UFL, est très optimiste pour sa saison 2011. Malgré deux premières années déficitaires, la ligue sera vraisemblablement en branle pour un troisième tour de piste à la fin de l’été. Nous ce week-end on se penche sur la question épineuse: Est-ce que la UFL peut bénéficier d’un lock-out dans la NFL et si oui, est-ce une alternative viable pour les amateurs de football?

Tout d’abord un peu d’histoire.

La UFL (United Football League) est née en 2009 avec 4 équipes : New-York, Las Vegas, Orlando et San Francisco. La première saison a comporté 6 parties et la plupart des équipes ne possédaient pas de domicile fixe à cause de divergences contractuelles. Tout de même, la ligue nomade a survécu pour la saison 2010 où une équipe s’est ajouté au groupe : Omaha. Par contre, New-York est déménagé à Hartford et San Francisco réside maintenant à Sacramento. Pour cette deuxième saison, 8 matchs ont été disputés et quelques réseaux mineurs de télévisions ont manifesté de l’intérêt envers la jeune entreprise. Après plusieurs rumeurs et négociations pour notamment augmenter la ligue à 8 équipes, Huyghue a annoncé en conférence de presse récemment que la UFL allait demeurer avec le format actuel de cinq équipes dans les villes suivantes: Hartford, Las Vegas, Omaha, Sacramento et la Virginie. Présentement, la saison 2011 devrait début à la fin du mois d’Août.

Les impacts d’un lock-out dans la NFL

Jim Fassel, l’entraîneur et le directeur général des Las Vegas Locomotives, croit fermement que le conflit de la NFL trainera en longueur jusqu’à au moins Septembre. Si tel est le cas, la UFL sera certainement dans la mire d’un ou deux réseaux de télévisions (Comme Spike qui a déjà épaulé la XFL jadis) et pourra amorcer sa saison 2011 sans l’ombre de la NFL. Aussi, certains joueurs de la NFL chercheront à se libérer de leurs obligations contractuelles pour aller gagner un peu de sous dans la UFL. Clairement les vedettes établies de la NFL ne feront pas le saut mais des joueurs moins à l’aise financièrement seront certainement tenté par un chèque de paye, même moindre, pour continuer à vivre durant le conflit. On parle d’environ 10 000$ par semaine pour jouer dans la UFL, ce qui n'est pas négligeable.

Si l’on retourne en 1987 durant le conflit entre la ligue et la NFLPA, 3 matchs ont été disputés avec des joueurs remplaçants et les auditeurs étaient au rendez-vous. Huyghue sait que son produit est meilleur que ce qu’une NFL de réservistes pourrait offrir et la UFL devrait certainement bien se positionner chez les partisans pour les années à venir advenant une telle tournure d’évènements.

Qui plus est, une saison fructueuse pourrait positionner la UFL comme une légitime ligue mineure pour la NFL et bénéficier d’un partenariat financier et structurelle avec l’organisation mère (Un peu comme la NBA D-league qui fonctionne de mieux en mieux). Aussi, le bruit court qu’un des réseaux majeurs pourraient certainement être tenté par la diffusion de la UFL si la NFL n’est plus dans le portrait. Ne soyez pas surpris de voir la UFL dans le portrait cet été si tout stagne au niveau des négociations entre les propriétaires et les joueurs de la NFL.

Et la CFL?

Ce fut prouvé par le passé, la CFL n’intéresse pas les américains et n’est donc pas viable pour un diffuseur sérieux. Ici au Canada les partisans sont accoutumés aux règlements et au type de football offert par la CFL mais aux États-Unis, le produit n’est clairement pas aux goûts du marché. C’est pourquoi les joueurs de la NFL, entre la UFL et la CFL, vont clairement pencher vers la UFL qui offre des règlements similaires à ceux de la NFL et surtout une citoyenneté américaine, ce qui est non-négligeable surtout pour des contrats de courtes durées.

Donc pour répondre à la question initiale, on croit que la UFL pourrait grandement bénéficier du lock-out et, dans une certaine mesure, servir de substitut adéquat pour les fans finis de football. Une chose est sûre, la UFL est supérieure à ce qu’offrait la NFL Europe et surtout l’infâme Arena Football League alors ne négligeons pas l’alternative même si, au fond, on regardera Sportscenter à tous les jours pour savoir si la NFL est finalement de retour.


-ARTICLE ÉCRIT PAR STÉPHANE MORNEAU-

samedi 12 mars 2011

Vidéorama: Anatomy of a play

Puisqu’il semble bien qu’on devra se passer de nouveau matériel pour un p’tit bout de temps, on plonge dans les archives pour deux vidéos d’une bonne série que vous pouvez retrouver sur le site web de la NFL, Anatomy of a play.

Dans le premier, la gang du NFL Network remonte au Super Bowl 2010, pour décortiquer le premier touché des Saints. Vous pouvez aussi appeler ça : Screen pass 101.

Puis ici, retour sur un jeu que Matt Ryan aimerait bien ne plus revoir, soit son interception en fin de première demie en séries contre les Packers. On voit enfin un exemple concret de l’utilité d’étudier les films de match, sans compter une apparition bonus des cheveux léchés de Matty Ice et un déhanchement de BJ Raji. On a déjà vu plus élégant…

-ARTICLE ÉCRIT PAR JR-