vendredi 30 novembre 2007

Les prédictions des stars, semaine 13: Brian Mulroney


Encore une fois cette semaine, nous avons la chance de mettre la main sur un acteur majeur de l’actualité québécoise en la personne de l’ancien premier-ministre Brian Mulroney, qui nous livre ses prédictions en cette semaine 13 de la NFL, prédictions qu’il nous a remises dans une enveloppe brune…

San Francisco à Caroline
Comme ma fille s’appelle Caroline et qu’elle est très belle, comme Mila d’ailleurs, j’y vais avec les Panthers.

Jacksonville à Indiannapolis
Payton Manning me fait penser à moi-même lors de la course à la direction du Parti Conservateur en 1976. Il est talentueux, toujours remplit de plein de potentiel mais il manque un petit quelque chose cette année. Colts

San Diego à Kansas City
Un match que les Chargers ne peuvent pas perdre même s’ils ne jouent pas très bien à l’étranger, un peu comme Karlheinz Schreiber. Chiefs.

New York Jets à Miami
Deux loosers dans un désert d’ennui. Ça me fait penser à Jean Charest quand j’ai quitté le parti en 1988. Miami

Détroit à Minnesota
Kitna ne joue pas bien en décembre et Minnesota compte sur un excellent jeu au sol et une bonne défensive. Vikings.

Seattle à Philadelphie
Deux équipes qui déçoivent malgré leur potentiel. Ils me font penser à Josée Verner et Maxime Bernier. Eagles.

Atlanta à St-Louis
Deux équipes qui déçoivent malgré qu’ils n’aient pas vraiment de potentiel. Ils me font penser à Josée Verner et Maxime Bernier. Atlanta.

Houston à Tennessee
Une âpre bataille en perspective. Vince Young me rappelle Joe Clark. Plein de potentiel mais toujours erratique. Titans.

Buffalo à Washington
Les Redskins devraient jouer avec beaucoup d’émotion après la perte de Sean Taylor. Washington

Cleveland à Arizona
Lorsque j’étais président de l’Iron Ore, notre principal actionnaire était la Hanna mining company de Cleveland. Je m'y rendais souvent pour licher mes actionnaires. J’en garde un excellent souvenir. Et de toutes façons, les Cards me font trop penser à Lucien Bouchard, toujours prêt de réussir pour finalement nous chier dans les mains. Browns.

Denver à Oakland
Quand j’étais président de l’Iron Ore, je me rendais souvent modestement à Aspen avec le jet privé de la compagnie pour skier avec le gratin de l’excellence. Moi et Mila en gardons d’excellents souvenirs. Broncos.

Tampa Bay à Nouvelle Orléans
Un match important pour cette division. Si les Bucs l’emportent, ils mettent presque la main sur le championnat en éliminant du même coup les Saints d’une chance de participer aux éliminatoires. Mais les Bucs seront privés de Garcia et devront s’en remettre à Kim Campbell. Saints.

New York Giants à Chicago
Match qui devrait être haut en couleur. Eli devra rebondir même s’il ne semble plus rester beaucoup de ressorts, tout comme Sexy Rexy. Chicago.


Cincinnati à Pittsburgh
Les Steelers devraient l’emporter facilement.

Nouvelle-Angleterre à Baltimore
Les Pats bien sûr qui me rappelle moi-même à la course à la direction du parti en 1983. Tout simplement irresistible bien que mangeux de marde.

Et pour le match d’hier, Karlheinz vous a transmis mon choix de Dallas je pense ?

- Non, il nous a dit que vous aviez pris Green Bay
- L’enfant de chienne...
.

Les miettes du vendredi matin

En ce frisquet vendredi, voici quelques grenailles d’actualité footballesques, assaisonnées d’observations légères.

Brett Favre pourrait voir sa séquence interrompue : Le gris QB s’est vu infliger une séparation de l’épaule et un bobo au coude dans la défaite d’hier soir. Ca regarde mal pour sa séquence de 249 matches consécutif mais il y a quand même trois bonne nouvelles pour le Packers : Ils ne jouent que dans 10 jours, leurs prochains adversaires sont les pitoyables Raiders et Aaron Rodgers a bien paru en relève à Favre hier soir. C’est clair qu’un jour la séquence de Favre va se terminer et s’il a dans l’idée de revenir l’An prochain il est aussi bien de rater le prochain match et d’être en frome pour les séries et le reste de sa carrière.

Tony Romo est vraiment le fun à regarder (et pas juste dans le sens « Peter King ») : On a vu beaucoup de matches des Dallas cette saison et l’ami Romo gagne de nouveaux admirateurs chaque semaine. C’est vrai qu’il fait un peu penser au vieux Brett : c’est un naturel. Il sort de la poche protectrice, il lance des passes inusitées qui fonctionnent, il est tout simplement un joueur excitant. Dans une époque où les vrais bons QBs se font rares, les Cowboys sont bien chanceux de l’avoir déniché comme agent libre non repêché…

On a beau souhaiter du mal aux Pats, c’est clair qu’un Super Bowl Cowboys-Pats serait vraiment vraiment quelque chose. On assisterait à un record de cotes d’écoutes, c’est clair. Et peut-être un bon match…

Gus Frerotte strikes again : Avis à ceux qui ont Torry Holt et Steven Jackson dans leur pool : Marc Bulger ne jouera pas dimanche pour cause de commotion cérébrale. Le vieux Gus prendra donc le relais contre les Falcons. Frerotte est le plus chanceux des backups, il change souvent d’équipe mais il trouve le moyen de jouer à chaque année…



Je vais m'ennuyer du Texas Stadium quand les Cowboys vont déménager... C'est un des stades les plus uniques de la NFL avec le trou dans le toit... Un des rares stades "intérieurs" à avoir un certain cachet



Les Patriots encore légèrement favoris : Le spread pour le match contre les Ravens à Baltimore est établi à 20… et le over/under à 50.5. Compte tenu du fait que les Ravens devraient marquer environ 0 points, le parieur qui gage le over doit espérer que les Pats comptent 50 points… Vegas is fucking with the gamblers big time. Je suis sûr qu'un gars affable comme Ray Lewis est super heureux d'être négligé par 20 points à domicile.

Le match d’hier soir entre les Packers et les Dallas était bon sans être grandiose, on se demande si ca va avoir une incidence sur le conflit NFL Network/câblodistributeurs… Si le public ne s’insurge pas, ca risque de ne pas bouger cette année, le seul autre match vraiment intéressant à NFLN étant Pats/Giants à la semaine 17.

On est vraiment rendus au bon bout de la saison : Cette semaine pas moins de huit des seize matches présentés opposent deux équipes dans la course aux séries : Packers/Cowboys, Giants/Bears, Browns/Cardinals, Seahawks/Eagles, Jags/Colts, Lions/Vikings, Texans/Titans, Bills/Skins (c’est un peu stretché pour les Bills et les Texans mais quand même). Ce le genre de weekend qui me fait sérieusement penser à Sunday Ticket…

Bon c’est assez de miettes, les Prédictions des Stars devraient arriver en cours de journée et demain vous aurez droit au « match de la semaine », Jags/Colts…

jeudi 29 novembre 2007

Réjean Tremblay défend Jim Popp (évidemment)

Revenant sur la démotion de Jim Popp de son titre d'entraîneur-chef des Alouettes, le truculent Réjean Tremblay nous offre un article digne des lignes ouvertes plattes du dimanche après-midi à CKAC. Se portant mollement à la défense du DG actuel des Alouettes, le lucide journaliste culturel écrit qu’il comprend la réaction du beau Jim qui a refusé de se présenter aux journalistes lors de la récente conférence de presse donnée par Larry Smith. Il souligne ensuite que Popp fait partie de la crème des DG de la CFL, et que conséquemment, on devrait le laisser travailler tranquillement.

Mais plus important encore, Tremblay accorde toute sa bénédiction aux agissements du beau Jim, car voyez-vous, le gars est un passionné.

Come. On.

L’équipe éditoriale de BIPV s’est toujours montrée sceptique devant l’usage abusif que font les médias sportifs du terme « passion », expression vide et générique qui vise trop souvent à justifier les agissements excessifs, voire répréhensibles de certains individus. Par exemple : Pierre Lambert a trompé Ginette à répétition, mais que voulez-vous, le gars a une « passion » pour les mauvaises actrices Françaises.

C’est cette même « passion » qui a amené Popp a accepter un poste pour lequel il n’avait pas les qualifications requises, un état de fait que le concerné semble difficilement reconnaître, encore aujourd’hui. Tremblay ne semble pas s’en formaliser, encore émoustillé par ce passionné bellâtre qui lui rappelle tant les héros de ses téléséries.

L’équipe de BIPV se questionne encore sur la pertinence de publier les textes de M. Tremblay dans le Cahier des Sports de La Presse, considérant que ses textes portent de moins en moins sur des sujets réellement sportifs, et de plus en plus sur les pleins d’mardes avec qui il se tient (ou avec qui il aimerait se tenir).

L'État des Forces (et des Faiblesses) 6VB (TM)


La semaine dernière, je vous ai fait part de mon opinion quant aux bonnes surprises que la NFL nous avait concocté pour l’année 2007 (Dallas, Packers, Pats). Cette semaine, voici les « busts » de la saison.

Ravens : Bien qu’on les haït tous, c’est quand même surprenant que les Ravens soient si poches cette année. On dit parfois qu’un Superbowl donne au coach 5 années de sursis. Voilà, ça fait 5 ans pour Brian Billick.

Chargers : Ils peuvent encore reprendre malgré un début de saison désastreux, mais il est probablement trop tard pour avoir un bye en première ronde des séries. Ce qui veut dire que la route sera longue jusqu’au SuperBowl et que celle-ci devra passer par Foxboro, Heinz field ou Indy. Pas facile.

Bears : SuperBowl hangover? Sûrement mais ça n’explique pas tout. Les blessures? Peut-être mais ils ont surtout réussit à se rendre en finale l’an dernier en raison de la faiblesse généralisée de la NFC. Cette année Dallas et Green Bay ont l’air beaucoup plus menaçant.

Saints : Les favoris pour atteindre le Superbowl en début de saison selon plusieurs. Leur début de saison fut un fiasco et malgré le fait qu’ils se sont admirablement repris, ça reste fragile.

Bengals : On les voyait se battre avec les Steelers et les Ravens pour terminer premier dans leur division mais les divisions (justement) internes et une bande de clowns font qu’une saison est perdue et ça vaudra sûrement son bleu à Marvin Lewis.

49ers : Alex Smith, Frank Gore, Vernon Lewis, tous ont performé bien en deçà des prédictions de début de saison.

Et finalement, que dire des Jets (ont participé aux séries l’an dernier et ça semble tellement loin), des Dolphins, des Panthers et des Rams. Comme vous le voyez, il y a beaucoup plus de déceptions que de surprises.

1 (1) Patriots de la Nouvelle-Angleterre (11-0): Ouf! On a eu chaud à Foxboro. Welker est devenu le « security blanket » de Tom Brady et ils ont trouvé le moyen de remporter le match. Peut-être exactement ce qu’il fallait pour terminer la saison en force, une petite frousse.

2 (2) Cowboys de Dallas (10-1): Le match de ce soir annoncera vraisemblablement l’hôte du match de championnat de la NFC. Bien malin celui qui peut dire où le tout aura lieu…

3 (4) Packers de Green Bay (10-1): Voir plus haut. Et en passant, peu importe le résultat du match de jeudi, les Cowboys et les Packers demeureront 2e et 3e dans l’État des Forces (et des Faiblesses) BIPV ™ la semaine prochaine mais pas nécessairement dans cet ordre.

4 (4) Colts d'Indianapolis (9-2): Gros match qui s’en vient. Si les Colts gagnent, l’AFC Sud est dans la poche (2 match ½) d’avance, sinon, se sera toute une fin de saison dans cette division. Et avec les blessures qui se multiplient… Peyton aimerait bien l’avoir sa « security blanket » mais elle a mal au genou depuis la fin septembre.

5 (5) Jaguars de Jacksonville (8-3): Voir plus haut. C’est fou les confrontations au sommet cette semaine. Mais ne vous en faites pas, on a droit aussi à des confrontations pas très alléchantes (Jets-Dolphins).

6 (7) Steelers de Pittsburgh (8-3): Dans la marde de Pittsburgh, les 2 clubs ont marqué un gros total de 3 points et ces derniers venant à la toute fin du match. Dire que les Steelers auraient pu perdre 2 matchs de suite contre les Jets et les Dolphins, ils auraient définitivement dégringolé au classement.

7 (8) Browns de Cleveland (7-4): Une attaque bien équilibrée avec la résurgence de Jamal Lewis donne au Browns de véritable chance de participer aux séries. Surtout avec les Titans et les Broncos qui semblent s’en foutre.

8 (9) Buccaneers de Tampa Bay (7-4): Combien de temps ça va durer cette série de victoire de 17-13, 19-10, etc. Au fait, avec la possibilité que Garcia se fasse amputer le dos, on a une contreverse au poste de QB substitut, McCown ou Gradkowski?

9 (10) SeaHawks de Seattle (7-4): Les choses semblent se replacer à Seattle. Mike Holmgren (1 de 7 coachs de la NFL arborant fièrement la moustache; vous pouvez nommer les autres sans regarder?) doit être bien content de sa décision d’y aller plus vertical.

10 (13) Chargers de San Diego (6-5): LT a passé le cap des 10 000v. Mais de mauvaises langues sales affirment de plus en plus vigoureusement que LT est fini à 28 ans. Avec une moyenne inférieure à 80v par match, la question se pose peut-être.

11 (6) Giants de New York (7-4) : Avec la dernière défaite, se retrouve avec une fiche de 1-2 dans la deuxième moitié de la saison. Depuis les 5 dernières années, ils sont 27-13 durant les 8 premiers matchs d’une saison et 9-26 dans les 8 derniers. Le début de la fin pour Eli?

12 (16) Eagles de Philadelphie (5-6): Oui, ils ont perdu et oui, ils montent au classement. C’est la seule équipe qui a donné une véritable opposition aux Pats cette année à l’exception des Colts. Ce qui en soit est une victoire. Et ils sont toujours dans la course aux séries.

13 (20) Saints de la Nouvelle-Orléans (5-6): Encore une équipe à 5-6 qui monte (mais qui peut redescendre très vite). Leur calendrier à venir leur laisser toutes les chances d’espérer.

14 (11) Titans du Tennessee (6-5): Eux s’en vont à contre sens. Et je ne vois pas vraiment la lumière au bout du tunnel tant qu’ils ne reviendront à la base et tant qu’Albert Haynesworth ne reviendra pas au jeu.

15 (12) Lions de Détroit (6-5): Et ça continue… Prédiction : ils seront 18e la semaine prochaine.

16 (21) Bears de Chicago (5-6): L’autre Adrian Peterson a donné un bon coup de main aux Bears mais que dire de Devin Hester (2 TDs). Ils peuvent aussi remercier Le coach des unités spéciales des Broncos qui se sont entêtés à lui botter le ballon.

17 (18) Broncos de Denver (5-6): Je ne pouvais les mettre devant les Bears en raison de leur défaite contre ces derniers et de leur acharnement à kicker à Hester.

18 (14) Bills de Buffalo (5-6): Il y a deux semaines, plusieurs considéraient les Bills comme un cheval foncé dans la course aux séries. Après 2 défaites (avec un score combiné de 86-24), on est loin du Graal.

19 (23) Vickings du Minnesota (5-6): S’ils gagnent ce dimanche contre Détroit, ils auront l’avantage sur ces derniers pour le Wild card et Adrian Peterson devrait jouer.

20 (15) RedSkins de Washington (5-6): Sean Taylor 1983-2007. Joe “I own a NASCAR team” Gibbs 1981-1992, 2004-2007?

21 (17) Cardinals de l'Arizona (5-6): Cette équipe me rend complètement dingue. C’est un des bloggueurs de BIPV Fred Pinard (Pick) qui, dans son désir de toujours vouloir prendre pour les underdogs question de n’être jamais vraiment déçu, s’est épris de cette gang de capotés.

22 (19) Texans de Houston (5-6): Les revirements expliquent sûrement leur fiche ces dernières semaines. Ils ont la pire fiche de la ligue dans ce domaine.

23 (26) Bengals de Cincinnati (4-7): Le retour de Chad « Hollywood-me-myself-I » Johnson. On se fout des pénalités de 15 verges pour être showoff! Tant que je passe à la TV. Regarde maman! Je suis un directeur de film! Pffff….

24 (24) Ravens de Baltimore (4-7): Ils ont les Pats et les Colts à affronter au cours des 2 prochaines semaines. Déception? Leur fiche de 13-3 l’an dernier était juste un peu soufflée.

25 (22) Chiefs de Kansas city (4-7): Kolby Smith met un peu de Tiger Balm sur les tempes d’Herm Edwards qui doit avoir mal à la tête ces temps-ci.

26 (25) Panthers de la Caroline (4-7): Les QBs vont et viennent en Caroline. Même Matt Moore est allé dans la mêlée dimanche dernier. Avec Vinny et Carr, on ne peut pas vraiment faire pire non?

27 (30) Raiders d'Oakland (3-8): On a exorcisé de vieux démons à Arrowhead dimanche dernier. Avant cette victoire à l’arraché, ça faisait 6 défaites consécutives pour Oakland, 17 défaites consécutives contre les équipes de l’AFC ouest et 7 défaites consécutives contre les Chiefs. Talk about relief…

28 (28) Rams de St-Louis (2-9): L’échappée de Gus Frerotte à la porte des buts avec quelques secondes à faire est à l’image de la saison des Rams.

29 (31) 49ers de San Francisco (3-8): Enfin un peu d’attaque de la part des 49ers. Merci en grande partie à Frank Gore (214v, 2TDs). Mais vous savez quoi, c’est un peu tard…

30 (27) Falcons d'Atlanta (3-8): Ça allait bien pendant les 20 premières minutes du match contre les Colts. Ils ont tenu leur bout. Ça s’est complètement désintégré par la suite.

31 (29) Jets de New York (2-9): Les Jets sont négligés contre les Dolphins en fin de semaine. What??? Ils ont quand même 2 victoires de plus que les Dolphins non? Vous mettriez un p’tit 2 sur qui vous?

347 (213) Dolphins de Miami (0-11): Dans le match, les 2 équipes ont réalisé 28 jeux offensifs à l’intérieur de la ligne de 35 de l’adversaire. Avec les pénalités, ces 28 jeux ont donné un grand total de -17v. Je devrais peut-être réévaluer la position des Steelers…

PS: Pour ceux qui se demandent: "Mais qu'est-ce donc cette image bizarre en avant-plan du texte?" Ce sont des verres de contact aux couleurs de votre équipe préférée. Pour quelque 69.00 American Pesos (en spécial cette semaine) vous pouvez avoir l'air démoniaque et un peu weird tout en supportant votre équipe.

mercredi 28 novembre 2007

Shout at the Steelers

Dans la foulée du Monday Night Mudfight de lundi, il y a eu une micro-controverse car l’hymne national a été escamoté suite au délai de pluie. C’est déjà quelque chose d’avoir un match aux USA sans hymne national mais ce le plus drôle c’est que l’hymne était supposé être « chanté » par nulle autre que… Vince Neil de Motley Crue!

Apparemment Lee Aaron n’était pas disponible.

Votre sélection-télé, semaine 13.

Nous avons une belle semaine devant nous, remplie d’affrontements importants. Les enjeux sont élevés et ce se reflète dans le choix des matches.

C’est pas la manne en termes de nombre de matches ce dimanche mais tous les choix au menu sont intéressants en théorie. De plus, le NFL Network frappe un grand coup avec le duel Packers-Cowboys. Reste à savoir si cela aura des répercussions dans leur conflit avec les câblodistributeurs.

Jeudi 29 Novembre

20 :00
TSN : Green Bay à Dallas (l’avantage du terrain pour la durée des séries est en jeu. Ca booke bien un jeudi soir. Favre vs Romo, c'est le match des wet dreams de Peter King)

Dimanche 2 Décembre

13 :00
CBS Plattsburgh, CBS Seattle, RDS : Jacksonville à Indianapolis (Un match crucial, surtout pour les Jags)
Fox Plattsburgh, Fox Seattle : Seattle à Philadelphie (Les Eagles tenteront de demeurer en vie pour le wild card . AJ Feeley sera t’il encore au poste de QB?)

16:00
Fox Plattsburgh, Fox Seattle, SNet West : NY Giants à Chicago (Les Bears aussi tenteront de rester en vie, les Giants tenteront d’arrêter leur chute.)
CBS Seattle, SNet East : Cleveland à Arizona (Wow, ca c’est une merveilleuse game pas de rapport je me souviens pas d’avoir vu ces équipes s’affronter. Et c’est un autre gros match en plus)
RDS : Tampa Bay à Nouvelle-Orléans (Une troisième option bien agréable)

20 :00
NBC : Cincinnati à Pittsburgh (Le potentiel d’upset est là)

Lundi 3 Décembre

20 :30
TSN : Nouvelle-Angleterre à Baltimore ( La défense des Ravens pourra t’elle donner de la misère aux Pats ?)

Bonne fin de femaine de foot!



Parlons un peu des Browns

Comme je le mentionnais lundi, les Browns de Cleveland sont une des belles histoires dans la NFL cette saison. Au camp d’entrainement, ils semblaient voués à une saison de transition vers des jours meilleurs, dans les scénarios le plus optimistes. Après un match, ils ont échangé leur QB partant (Charlie Frye, qui est maintenant numéro 3 à Seattle) et le coach et le DG semblaient 75% congédiés…

Aujourd’hui cependant, les chouchous des amateurs d’underdogs et d’uniformes tellement laids qu’ils redeviennent beaux sont en voie d’accéder aux séries, forts d’une fiche de 7-4 et d’un calendrier très négociable.

Une participation aux séries ferait le plus grand bien à l’organisation des Bruns et Oranges ainsi qu’à leurs partisans. Peu d’équipes ont connu autant de misère dans les vingt-cinq dernières années que les Browns. Ils ont été les victimes des moments les plus mémorables de la carrière de John Elway, ils ont subi des blessures catastrophiques à des à des moments cruciaux et ils ont subi l’ultime affront : le déménagement de leur équipe à Baltimore en 1996. Pour ajouter l’insulte à l’injure, les Ravens sont allés gagner le Super Bowl, rêve qui semble inaccessible aux Browns.


Cependant, en parallèle au déménagement de l’équipe, la NFL redonna prestement à Cleveland une équipe d’expansion pour 1999. Celle-ci garderait le nom de Browns et, dans une décision digne de la LNH, l’historique et les records de l’équipe. J’imagine que c’était ben l’fun sur le coup pour les gens de Cleveland mais malheureusement les défis d’une équipe d’expansion les ont rapidement ramenés à leur statut de losers chroniques.

Les nouveaux Browns n’ayant pas profité des mêmes avantages que les Jaguars et les Panthers de l’expansion précédente, ils se sont retrouvés avec une équipe de troisième ordre presque dénuée de talent. Leur premier choix au repêchage d’expansion de 99 fût l’immortel centre Jim Pyne qui a joué 18 matches sur deux saisons avec les Browns. Et comment oublier Hurvin McCormack, Orlando Bobo et Tarek Saleh, eux aussi acquis lors de ce repêchage.
Les Bruns, menés à la va-comme-je-te-fesse par Carmen Policy l’architecte de légendaire 49ers, ne se sont pas aidés lors de leur premier vrai repêchage, optant pour Tim Couch, QB de Kentucky qui fût un flop retentissant. À leur décharge, Couch était vraiment bien coté et ils ont fait le choix logique. Cependant les joueurs repêchés par la suite font vraiment mal paraitre les Browns : Donovan McNabb, Edgerrin James, Ricky Williams, Torry Holt, Champ Bailey, Chris McAlister, Daunte Culpepper, John Tait… Tous des gars qui auraient été des pierres angulaires de choix pour une nouvelle équipe.

Le manque de talent s’est avéré flagrant une fois la saison commencée, les Browns finissant bons derniers dans la NFL avec une fiche de 2-14.

Si seulement la mauvaise évaluation du talent s’était arrêtée la, c’aurait pas été si pire. Malheureusement, les dépisteurs des Bruns étaient soient continuellement malchanceux ou encore des enfants de classe « spéciale ». En 2000 ils ont choisi le DE Courtney Brown au premier rang overall, un autre flop monumental (Brian Urlacher et Jamal Lewis aurait été un peu mieux). Ils ont fini à 3-13 et le coach Chris Palmer fût congédié.

Le repêchage de 2001 donna un autre résultat désastreux : le DT Gerard Warren (3e overall) mais le nouvel instructeur-chef Butch Davis améliora quand même l’équipe qui termina avec un dossier de 7-9. Cette amélioration donna aux Browns la possibilité de repêcher un flop un peu plus tard au repêchage (le RB William Green, 14e) et pava la voie pour la surprenante saison 2002, qui marqua le retour des Browns en séries éliminatoires. Fort d’un aérodynamique 9-7, le Cleveland s’amena à Pittsburgh pour un duel de QBs qu’on est pas près d’oublier : Kelley Holcomb vs Tommy Maddox : The Backup Bowl. Ces deux messieurs avaient profité de blessures à Tim Couch et Kordell Stewart respectivement pour s’imposer comme partants. Les Steelers ont comblé un déficit de 33-21 au 4e quart pour l’emporter 36-33 dans un match palpitant.

Les lendemains de défaite furent douloureux pour les Browns car ils ont suivi cette saison de semi-gloire par un désastre de 5-11 en 2003 (Premier choix : le centre Jeff Faine, un flop) et de 4-12 en 2004 (Premier choix : Kellen Winslow The Sequel, on en reparlera). Le coach Butch Davis démissionna pendant la saison 2004, menant à l’embauche de Romeo Crennell, coordonateur défensif émérite des Patriots. Phil Savage, directeur du recrutement des Ravens (jolie symétrie) remplaça Carmen Policy comme directeur général

Romeo a rapidement été identifié comme l’homme qui virerait les Brown de bord et les amènerait vers les oasis paradisiaques de la victoire. La vie étant ce qu’elle est, ca ne s’est pas passé exactement comme ca. En 2005, Kellen Winslow Junior s’est blessé gravement tôt dans la saison et n’a pas été revu cette année-là. Le premier choix de 2005 Braylon Edwards a commencé sa carrière bien calmement mais ca c’est le lot des jeunes receveurs de passes. Le QB était Trent Dilfer et il connut une saison totalement Dilferienne. L’équipe finit à 6-10 et l’espoir était permis.

Le ciel tomba encore sur la tête des Browns pendant l’été 2006 : Kellen Winslow II se brisa en seize lors d’un concours de Wheelies en moto et le centre LeCharles Bentley, agent libre de choix, se démonta le genou au premier exercice du premier jour du camp. Les deux ratèrent la saison au complet. Les Browns auraient été aussi bien de sauter l’année eux aussi, ils terminèrent à 4-12 derrière le combo de QBs Charlie Frye-Derek Anderson.

Les nuages gris étaient donc épais et nombreux au-dessus de la grosse tête de Romeo avant la saison 2007. L’équipe avait malgré tout reçu de bonnes notes pour son repêchage : Le DT Joe Thomas au 3e rang, le QB et beau bonhomme Brady Quinn au 22e rang (suite à une transaction avec les Dallas) et le CB Eric Wright (2e ronde) avaient tous l’air de solides prospects. Kellen Winslow 2.0 était remis de ses blessures et Braylon Edwards semblait prêt à éclore. Il y avait des questions au poste de QB mais si ca tournait au vinaigre, l’arrivée de Quinn pourrait acheter du temps et donner une raison d’être à la saison.

Tel que mentionné dans l’intro, le tout a bien mal commencé avec une raclée aux mains des Steelers mais l’équipe vit maintenant un conte de fées. Joe Thomas est candidat au titre de recrue de l’année, Winslow démontre pourquoi il était si bien coté et Braylon Edwards s’impose comme un WR de premier ordre. Suite à l’échange de Charlie Frye, Derek Anderson s’est clairement imposé comme numéro 1, à la surprise générale. L’émergence d’Anderson pourrait poser un dilemme à l’organisation tôt ou tard car avoir un choix de première ronde grassement payé pour tenir le clipboard, c’est pas rentable. Cela dit, Quinn tient le clipboard de main de maître, pas trop fort, pas trop haut, toujours de manière élégante. Réjean Tremblay serait fier.

Vous remarquerez que je n’ai pas mentionné la défensive de l’équipe, c’est parce qu’elle est poche. Les Browns se classent près du bas la liste dans toutes les catégories défensives, ce qui amène un assez gros bémol à leur belle aventure. On leur souhaite des shootouts d’ici la fin de la saison.

En tant qu’amateurs de villes qui font pitié et de old-school AFC football, nous espérons fort fort que les Browns se rendront en séries et feront partie de l’élite pour les prochaines années. Ils affrontent les Cardinals en Arizona, dimanche à 16h à Sportsnet et Fox Seattle. Soyez-y !

mardi 27 novembre 2007

Comme le disait Maslow: "Parce qu'il faut bien vivre"



Vous savez déja que nous investissons le maximum d'heures possiblesque les journées nous donnent pour que bonjouricipierrevercheval.com soit un blog de qualité, agréable à lire mais surtout, giclant d'excellence...

Malheureusement, nous devons aussi tenter de trouver quelques heures de notre temps afin de nous assurer que les premières positions de la pyramide des besoins de Maslow soient comblées (manger, boire, faire caca, se loger, payer la facture d'internet) et ce, hebdomadairement...Comme nous savons qu'outre le football de la NFL, vous vous intéressez à tous les grands dossiers qui secouent le Québec chaque semaine dans l'actualité, nous nous permettons donc une pause footballesque pour vous présenter le fruit du travail d'un des collaborateurs de BIPV.

Bye bye Ricky


Et bien ce fut bref pour Ricky Williams à son retour au jeu dans la bouette de Pittsburg. Le Palm Beach Post nous apprend aujourd'hui que la saison de Ricky est déja terminée après un quart et demi de jeu. Selon le journal floridien, il se serait fracturé la poitrine et l'aura lors du 2ième quart lundi soir à Pittsburg.

Malheureusement, si les Dolphins voulaient le "montrer" pour une éventuelle transaction, on peut dire que c'est raté. Williams a déja affirmé qu'il devrait être de retour l'an prochain afin de se faire prendre une 5ième fois avec un joint de drogue derrière l'oreille et/ou laisser tomber son équipe une 3ième fois, 3 heures avant le kickoff du premier match. Way to go Ricky...man.

Les Alouettes aussi clownesques que d'habitude



Et bien voilà, au moment où nous publions ces lignes, les Alouettes annoncent que Jim Popp ne sera plus le meilleur entraîneur-chef de l'univers mais restera à la barre des opérations football pour nos oiseaux...

Encore une fois les Alouettes nous démontrent qu'ils font toujours partie d'une ligue de clowns et en sont de bons représentants.

Le point de presse a duré exactement 6 minutes, effectué par Larry Smith de façon burlesque et visiblement improvisé, passant du franglais à l'anglais dans un fouillis tellement équipe-broche-à -foin.

Comment peut-on garder un homme comme directeur-général alors qu'il a réussit a
diviser une équipe si rapidemment. Les joueurs connaissent très bien Popp pour l'avoir vu se ridiculiser pendant une saison et demi sur les lignes de côté. Comment vont-ils pouvoir lui accorder encore de la crédibilité comme DG ? Et le prochain entraîneur devra composer avec un patron qui se considère comme un excellent entraîneur...wow...ça promet...

Les rumeurs veulent qu'un certain Chris Jones prenne la relève mais le nom de Pierre Vercheval circulait également sur les ondes de CKAC Sports mais dans ce cas-ci, comme dans le reste de leur travail, on peut penser que c'est pas mal n'importe quoi...

Et on se demande après pourquoi les amateurs de vrai football ne s'intéresse pas à
la CFL....

Sean Taylor est décédé

Le safety des Redskins Sean Taylor a perdu la vie tôt ce matin. Il avait 24 ans et était le pêre d'une fillette de un an.
Il a succombé à ses blessures après avoir s'être fait tirer dans la jambe dans la nuit de dimanche à lundi. L'homme qui l'a tué serait potentiellement un voleur mais les détails à ce sujet restent flous.
Il est le deuxième joueur de la NFL à être assassiné en mois d'un an, Darrent Williams des Broncos ayant été tué lors d'une fusillade dans un club au jour de l'an.

C'est évident que les intérêt des Redskins et de la NFL sont secondaires dans les circonstances actuelles mais il faut se rendre à l'évidence que ces décès sont l'aboutissement logique des écarts de conduite criminels perpétrés par une poignée de joueurs depuis quelques années. Serions-nous vraiment surpris d'entendre qu'un gars comme Chris Henry ou Pac-Man Jones a été tué?


lundi 26 novembre 2007

Les Roughriders défient les Patriots

REGINA, SK -- À peine remis des festivités qui ont suivi leur victoire sur les Blue Bombers de Winnipeg lors de la finale de la 95e Coupe Gay, les joueurs des Roughriders-pas-d’espace-entre-Rough-et-Riders ont rencontré la presse ce matin pour faire le point. Bien que la plupart des joueurs ait simplement remercié les partisans de leur appui et félicité les Winnipeg pour leur beau programme, certains étaient nettement plus cocky et souhaitaient se faire entendre.

“I need more, I’m still craving victories, blood and Astroturf!” a lancé John Chick, un joueur de ligne défensive qui a sûrement dû se faire casser 'a yeule dans cour de récré à maintes reprises à cause de son nom et qui semble en avoir contre le monde entier, principalement les Patriots.

“We can tear anybody a new asshole right now, and that includes you, Patriots. What? You think you can outsmart us, Belidick? Bring it on, bitch! I’ll punt your girly goatfucking quarterback’s pretty face into next September, Regina-style!”

D’ajouter Chick : “Pussy!”

D.J. Flick, un autre frais avec un nom de clown, en a remis. “We ain’t gonna let anybody disrespect us, man. The whole world is only looking at the Patriots right now but we proved we could beat ANY team. I can guarantee you we could score a shitload of singles against those fuckers.”

Bien qu’il n’ait pas joué durant la finale, Jocelyn Frenette était le seul joueur francophone présent pour répondre aux questions des journalistes du Québec.

“Mets-en qu’on pourrait leu’ kicker l’cul, aux Pats. Y’ont eu d’la misère à battre les Eagles avec A.J. Feeley, penses-tu vraiment qu’y seraient capab’ d’arrêter Kerry Joseph? HA! Tout l’monde buzze ben raide su’ Brady mais Joseph est noir pis y court vite. C’t’une recette de quart-arrière qui a fait ses preuves. Brady aurait dû rester avec les Expos quand y’avait la chance. Y’a l’air d’un cave a’c un ballon d’foot.”

Quand on a rejoint Bill Belichik plus tard en après-midi pour lui faire part des commentaires de c’t’osti d’gang de fous-là, il a marmonné avec sa traditionnelle voix la plus grave au nord de Barry White : “Saskatchewhat? Chick? Flick? Djosslynn Freunett? Goatfucking? Is this Rayzhon Tromblay again?” puis a raccroché.

Sautons aux conclusions, The Sequel!

Une semaine aussi palpitante ne peut être contenue par un seul épisode des Conclusions! Voici donc un appendice tout plein de grenailles sur les matches d’hier et avec un bref preview d’un drôle de Monday Night.

Les Pats ont eu chaud. Je dois avouer que lorsque les Eagles menaient 28-24, j’y ai cru. Des placements ratés, des drives qui stagnent, les Patriots n’étaient pas à 100% hier.Ca va prendre une équipe bien coachée pour battre les Pats et Andy Reid avait un excellent plan de match hier. La défensive était robuste et l’attaque a été en mesure de déstabiliser la défensive adverse. Feeley avait l’air d’un king par bout, c’est tout dire. Les Eagles demeurent douteux en fin de match, cependant. Même s’ils avaient marqué un TD quand ils tiraient de l’arrière 31-28, ils auraient laissé trop de temps aux Pats pour revenir à l’autre bout. En plus, il ne leur restait qu’un timeout (on y reviendra). Cela étant dit, ce résultat prouve que les Pats sont humains et ca laisse supposer que les Steelers pourraient leur donner du trouble.

Les timeouts en deuxième demi : Il me semble que les équipes devraient allumer que des fois, c’est mieux de prendre un delay of game de 5 verges plutôt que de gaspiller un précieux timeout. Les deux timeouts que les Eagles ont utilisé rapidement hier n’étaient pas nécessairement des « mauvais » timeouts mais ils auraient été plus utiles en fin de match. Une pénalité de 5 verges au 3e quart, c’est pas la fin du monde. Regarder l’adversaire écouler le temps avec 2 :30 à faire, ca fait bien plus mal.

Quelle belle histoire que celle des Browns. Je vais vous en parler avec plus en détails plus tard cette semaine mais pour le moment disons que c’est le conte de fée de la saison. Après leur premier match catastrophique contre les Steelers et l’échange de Charlie Frye, on a vu une équipe transformée avec une attaque redoutable. Le reste de leur saison régulière : en Arizona, à NY Jets, à domicile contre Buffalo, à Cincinnati et à domicile contre San Francisco. Me semble qu’un 10-6 est très possible, avec une place de wild card… Bravo les Bruns.

Comment Brian Billick pourra-t’il survivre à une telle saison? Même si les Ravens gagnaient tous leurs matches d’ici la fin de la saison, ils auraient une fiche de 9-7 et rateraient probablement les séries. Billick en est à sa neuvième saison à la barre des Oiseaux Mauves au Passé Douteux et il n’a toujours pas réussi à trouver un QB qui a de l’allure et à monter une attaque potable. Il a qualifié son équipe en séries quatre fois et son Super Bowl date de 2000. Le Sports Guy dit souvent qu’une équipe qui gagne un championnat devrait avoir une période de sursis de cinq ans par la suite, celle de Billick est finie.

Un Monday Night qui laisse ambivalent. D’un côté les Steelers devraient gagner facilement mais ils ont perdu contre les Jets la semaine dernière. Les Dolphins sont plates raide mais ca pourrait être intéressant de voir John Beck à l’œuvre et en plus Ricky Williams jouera peut-être…. Une défaite et les Steelers tomberaient à égalité avec les Browns à 7-4. Cependant, Steely and his McBeams ont balayé la série entre les deux équipes et possèdent donc le bris d’égalité. Disons qu’on va jeter un coup d’œil.

Parlant de John Beck : Selon moi, il a un bel avenir devant lui, pour deux raisons : 1- Il a un bon nom de QB. John Beck, c’est bien mieux que Bruce Gradkowski ou Marques Tuiasosopo, mettons. 2- Il a l’air d’un QB. Il parait bien, il a l’air sérieux. Le genre de gars qui apprend bien son playbook. Il ressemble un peu à Drabe Johnson par exemple...On s’en reparlera.

Bon c’est assez pour cette semaine! Bon match ce soir.

Sean Taylor dans un état critique

Le safety des Redskins Sean Taylor a été atteint de deux balles dans le bas du dos aujourd'hui à son domicile. Il est présentement dans un coma, selon son coéqupier Chris Cooley.

Le motif derrière tout ça reste à éclaircir. Taylor est un joueur à problèmes depuis le début de sa carrière, tant sur le terrain qu'à l'extérieur.

Il a été puni et mis à l'amende sept fois pas la NFL et il s'est mis dans le trouble avec la loi en menaçant un homme qu'il accusait d'avoir volé son quatre roues. Il a aussi sacré une volée à ce même homme dans toute cette sordide histoire de VTT.

Cette tragédie sera assurément un autre incitatif pour les équipes de la NFL à se méfier des bad dudes. Il y a un grand nombre de joueurs qui pourraient se faire tirer dessus n'importe quand et ca c'est pas de la bonne business.

Nouvelle de dernière heure: Michael Vick plus isolé que jamais


Après seulement quelques jours d’emprisonnement, Michael Vick a dû être mis en isolement (communemment appelé le « trou ») dans la prison régional de Northern Neck en Virginie pour avoir tenté de noyer un co-détentu qui portait un gigantesque tatoo de Pit Bull dans le dos. La déchéance se poursuit pour Vick…

dimanche 25 novembre 2007

Sautons aux conclusions, semaine 12

Malgré un nombre réduit de matches en ce dimanche, nous avons quand même eu des émotions fortes en quantité appréciable. Voici une première fournée d’observations en vrac.

- Le match Broncos –Bears était vraiment quelque chose. 49 points marqués en deuxième demi, Devin Hester qui retourne un kickoff et un punt pour des touchés, un retour spectaculaire des Bears et même un bref moment de magie du Sex Cannon. Victoire des Bears, 37-34 en prolongation et les Nounours restent vivants… Ca se complique pour les Broncos mais Cutler a bien paru, Walker revient et un certain Andre Hall a couru pour 100 verges… On sait jamais.

- Note aux futurs adversaires des Bears : Sérieusement, ne bottez pas à Hester. Sans farce, trouvez autre chose. Holy shit que ce gars-là est dangereux. Je sais que Josh Cribbs à Cleveland est hot aussi mais Hester c’est le king.

- En Arizona, on chasse le naturel et il revient au galop. À 5-5 et avec une chance de remonter dans la course au wild card, les Cardinals sont allés perdre à domicile 37-31 contre les Niners. Ces mêmes Niners qui avaient une attaque inexistante. Aye Caramba. Frank Gore et Trent Dilfer ont eu un bon match…

- Les Bills se sont vaillamment battus… mais ils peuvent oublier ça pour cette saison. Les Jags étaient trop forts pour eux et les Buffalos ne sont pas une équipe digne des séries. Du côté du Jacksonville, on félicite Jack Del Rio d’avoir opté pour David Garrard en début de saison. Il change les données pour les Jags. Il n’a pas lancé d’interception depuis longtemps et des matches de 296 verges, ça complémente drôlement bien le jeu de course. Garrard n’était pas là quand les Colts sont venus planter les Jags à Jacksonville mais ce sera une autre histoire dimanche prochain à Indy. Tout un match en perspective.

- Tel que nous l'évoquions cette semaine, la défaite des Bills a donné le titre de l'AFC Est aux Pats.

- Les points d’interrogation resurgissent chez les Géants : Les Vikings ont retourné trois interceptions pour des touchés pour battre les Giants au New Jersey. Ca fait mal et les hommes de Tom Coughlin ont déjà commencé à douter. Ils se rendent à Chicago et à Philadelphie dans les deux prochaines semaines. On parle de matches vraiment importants.

- J’ai regardé un bout du match Oakland-KC et j’ai rarement vu deux équipes aussi peu explosives s’affronter. Je suis content que Bill Walsh ait pas vu ça.

- On commence à voir des tableaux du « Playoff Picture » et ça c’est signe qu’on est rendus dans le vif du sujet… Dans la NFC il y a les Lions qui ont le dernier Wild Card et ils sont pourchassés par six équipes à 5-6 (Cardinals, Skins, Bears, Saints, Vikings et bientôt les Eagles). Au programme la semaine prochaine : Lions-Vikings, Bucs-Saints et Giants-Bears. Le vif du sujet je vous dit!

- Dans l’AFC, ça risque d’être moins excitant. Les Browns sont à 7-4 (bravo les Bruns), les Titans à 6-5 (and falling) mais les équipes à 5-6 (Denver, Houston et Buffalo) me semblent moins menaçantes. Les Titans et les Texans s’affront à Nashville la semaine prochaine dans un match qui risque de dicter la fin de saison des deux équipes…

- Au moment de pitonner ceci, c’est 14-14 entre les Eagles et les Pats. Je m’en vais regarder ça et je devrais avoir une seconde batch de conclusions demain.

samedi 24 novembre 2007

Le match de la semaine : Bills-Jaguars

J’ai longuement hésité entre ce match et celui entre les Packers et les Lions. J’ai opté pour le duel à Jacksonville car les Bills et les Jags luttent pour la même chose : une place de wild card. Ce matchup est donc important pour plusieurs équipes de l’AFC.

Aperçu des forces en présence Antirouille à l’huile Métropolitain :

Les Bills ont présentement une fiche de 5-5 mais s’ils avaient eu un peu plus de chance, ils pourraient être confortablement installés à 7-3. Des débâcles de fin de match contre les Denver et les Dallas ont contribué à un début de saison 1-4. Ils se sont relevés de belle façon par la suite jusqu’à ce qu’ils se fassent démolir par les Pats la semaine passée. On leur donne un mulligan pour cette game-là mais le fait demeure que ca les met dans le trouble car à 5-5, la route vers les playoffs devient pas mal plus rude.

De plus, les Bills sont étonnamment poches dans presque tous les domaines : Ils sont entre 19e et 31e dans toutes les catégories offensives ET défensives. Une chance qu’ils sont à +4 dans les revirements… Ils ont battu les Dolphins, les Ravens et les Jets par 5 points et moins. Leurs deux victoires plus convaincantes contre ces mêmes Jets (13-3) et contre les Bengals 33-21).

Tous ces indices pointent vers une seule conclusion : les Bills sont faibles et sont chanceux d’être à 5-5. À leur décharge, il faut admettre qu’ils ont joué à la chaise musicale à la position de QB. Si JP Losman peut revenir de façon permanente, l’attaque aérienne pourrait s’améliorer. Un autre bémol s’ajoute cependant : Marshawn Lynch est toujours blessé et il est incertain pour ce match.

Pour ce qui est des Jags, je dois admettre qu’ils m’épatent. Depuis le début de l’ère Jack Del Rio, j’avais toujours considéré les Jags comme des Ravens Lite : une équipe pas d’attaque avec une bonne défensive qui gagnait des games plates ponctuées de turnovers.
Cette saison, leurs victoires contre les Broncos, les Chargers et les Titans (deux fois) m’ont impressionné et ils sont à mon avis la 4e meilleur équipe de l’AFC. Ils pourraient être champions dans l’AFC Nord et Ouest et qui sait, avec une bonne fin de saison ils pourraient coiffer les Colts à l’arrivée. Ils ont sept victoires et il ne leur reste que deux bonnes équipes à affronter, les Steelers et les susmentionnés Colts.

Les Jags marquent 20 points par match et 3e pour les verges au sol, avec leur défensive c’est suffisant. Ils sont 7 e pour les points alloués (18.1) et sont +6 pour les revirements, ce qui leur permet de rester dans presque tous les matches.

David Garrard commence à avoir de l’allure comme QB et leur duo de porteurs de ballon, Fred Taylor et Maurice Jones-Drew, est de premier ordre.

Les éléments à surveiller, présentés par le Bottin Vert:

1- La protection du ballon pas les Jags : Vu que ceux-ci sont supérieurs à leurs adversaires à presque tous les points de vue, un match sans revirements de leur part leur assurerait pratiquement la victoire. S’il peuvent contrôler le temps de possession, ca devrait aller.

2- Les bombes de Losman à Lee Evans : Si les Bills veulent avoir une chance de gagner, ils SE DOIVENT de réussir une couple de longues passes. C’est le domaine où ils sont meilleurs que les Jags et ils doivent exploiter ce potentiel.

3- Les unités spéciales des Bills : Un x-factor qui pourrait faire une différence appréciable. Roscoe Parrish est épatant et en plus il s’appelle Roscoe, un nom très tough. Avis aux gens qui nomment leurs fils Nathan, Justin ou Mathis : Vos fils n’auraient aucune chance contre un gars prénommé Roscoe.

La Prédiction, commanditée par le Relais Chevrolet, sur Papineau au nord du Métropo : la chute des Bills devrait se poursuivre, Bills 10, Jags 24.

vendredi 23 novembre 2007

Au moins, Carr peut courir…

La CFL à Québec? La population s’insurge!

Épaississant davantage le « mystère Québec », la population de la Vieille Capitale s’est insurgée ce vendredi contre la potentielle venue d’une équipe de la CFL à Québec City.



L'animateur-vedette de CHOI FM Denis Gravel a mené la charge, qualifiant le projet de « complot venant de Montréal pour tuer le Rouge et Or, une institution de Québec. La clique du Plateau veut ruiner Jacques Tanguay, un honnête gars de Québec, car ils sont juste des osties de jaloux. Pis en plus, il va falloir payer un stade avec nos taxes pis j’imagine que l’argent des concessions va s’en aller à l’autre bout de la 20? Pis on va avoir un Anglais comme DG? Pis des étranges sur le terrain? »

M. Gravel était tellement énervé qu’on a dû lui donner sa médication avec un fusil à dard.
La station a rapidement sorti la publicité ici-bas, battant son frère pendant qu’il est chaud.

L’opinion de l’animateur de Radio X a trouvé écho dans la population, de Val-Bélair à Château Richer. Des manifestations spontanées ont eu lieu un peu partout dans la région, certains bélligérents allant jusqu'à péter des ballons de football avec leurs canifs et uriner sur des photos de Peter Dalla Riva.

L'indice de popularité de l’ADQ est passé de 43% à 112% en moins de quinze minutes.
Mario Dumont a déclaré qu’il s’agissait d’un argument de plus pour abolir les commissions scolaires.

Informé de ces réactions, le porte-parole de la CFL Brit McEnglish s’est contenté de hocher la tête.

Les prédictions des stars, semaine 12: le Cardinal Ouellet


Pour notre rendez-vous hebdomaire avec le gratin des personnalités québécoises, nous avons la chance cette semaine d’avoir les prédictions d’un homme qui en une seule lettre pleine de mauvaise foi, a réussi à enflammer le Québec. Nous aurions aimé recevoir ses prédictions jeudi avant les matches de la Thanksgiving mais Monseigneur nous a répondu qu’il n’a pas eu le temps de les faire mercredi puisqu’il était occupé à se flageller le cardinal.


Nouvelle Orléans à Caroline
Je dois y aller avec les Saints. Ils sont très touchants même si leur défensive est à l’image de mon ouverture d’esprit, c'est-à-dire très poreuse.

Buffalo à Jacksonville
Losman joue un peu sa saison ici puisque le petit Edwards est prêt à revenir. La perte de Lynch est énorme. C’est comme si Jésus avait perdu Jean. On aurait seulement trois évangiles et moins de touchés au sol. Jacksonville.

Washington à Tampa Bay
Un autre gros match pour ses deux équipes. On devrait assister à du old school football alors vous comprendrez que je suis pas mal excité. Washington

Seattle à St-Louis
Un drôle de match pour les Seahawks qui pourrait bien l’échapper. Le jeu au sol est chancellant et les Rams semblent avoir repris du poil dans le bouc en attaque. St-Louis

Minnesota à Giants
Un match que les Giants ne peuvent perdre. Giants

Oakland à Kansas City
Une victoire facile des Chiefs.

Tennessee à Cincinnati
Les Titans devraient réussir à l’emporter. Les bengals ont trop de joueurs sataniques. Ils ont besoin de notre amour. On doit leur pardonner. Titans

Houston à Cleveland
Les Browns se doivent de l’emporter s’ils veulent augmenter leur chance d’aller en série. Anecdote cocasse, les Browns était l’équipe préférée du chanoine Groulx. Cleveland

San Francisco à Arizona
Mon cœur est avec les Cards alors que mon bon ami Kurt Warner reprend du service cette saison. Nous nous étions rencontrés à St-Louis lors d’un stage de formation sur la souffrance donnée par l’Opus Dei, secteur Missouri. Nous avons beaucoup prié ensemble. Arizona

Baltimore à San Diego
Les Chargers devraient l’emporter grâce à l’ineptie de l’attaque des Ravens. Chargers

Denver à Chicago
Un match très intéressant qui met aux prises deux équipes qui se battent encore pour les séries. J’y vais avec les Denver grâce aux 5 interceptions de Sexy Rexy.

Philadelphie à Nouvelle-Angleterre
Les Patriots, même s’ils sont dirigé par Satan.

Miami à Pittsburgh
Les Steelers voudront faire oublier leur défaite contre les Jets. Steelers

Et encore une fois, pardon.

jeudi 22 novembre 2007

Du taux d’efficacité d’un quart-arrière

Suite à la totale domination des Pats sur les pauvres Bills en fin de semaine dernière, j’ai voulu savoir quelle était le taux efficacité de Tom Brady qui en découlait. Voici ce que j’ai pu découvrir.

La question qui me vint à l’esprit à la vue de ces statistiques phénoménales est pourquoi le taux d’efficacité de Brady contre Buffalo (146.1) était plus bas que celui obtenu lors du match de la première semaine contre les Jets (146.6) ou de la 3e semaine contre ces mêmes Bills (150.9) bien que Brady ait lancé plus de TDs (sans INT), a obtenu plus de verges par la passe et avait un taux de passes complétées plus élevé. La réponse est la suivante.



Le taux d’efficacité d’un quart arrière est déterminé par 4 composantes statistiques : 1) % de passes complétées par tentatives (C); 2) gain moyen par tentative (Y); 3) % de passes de touché par tentative (T); et 4) % d’interceptions par tentative (I). Chacune de ces composantes est calculée et obtient un résultat entre 0 et 2.375 basé sur une moyenne historique. Si le résultat d’une composante est négatif, le résultat est entré comme étant 0. Si le résultat maximum d’une composante est 2.375.

Attachez-vous parce que ça se complique maintenant.

C = {[(comp/att)X100] – 30}/20

Y= [(yds/att)-3] X 0.25

T= (TD/att) X 20

I= 2.375 – [(INT/att) X25]

On additionne ensuite les composantes C+Y+T+I, on les divise par 6 et on les multiplie par 100. Et ça donne le taux d’efficacité d’un quart arrière. Va savoir pourquoi… Grâce aux ordinateurs, plus besoin de petits nerds à lunettes pour calculer tout ça.

En regardant cette manière de calculer le taux d’efficacité, on comprend rapidement pourquoi les taux de la semaine 1 et 3 étaient plus élevés que la dernière puisque le nombre de passes tentées par Brady était significativement plus élevé dimanche dernier affectant ainsi la variable Y.

On comprend maintenant l’importance des verges gagnées par tentatives. C’est pourquoi un taux d’efficacité parfait de 158.3 d’un Dave Krieg (Seattle) lors d’un match contre les Broncos en 1983 est possible. Ses statistiques? 12/13, 200v, 3TDs, 0INT. Même chose pour Ben Roethlisberger, plus récemment en 2005 contre les Titans; 9/11, 218v, 2TDs, 0INT. Les journées de 400 verges de gain sont habituellement loin de garantir un taux d’efficacité élevé.

Pour une poétique de l'espoir




Notre haine des Patriots ne doit pas nous faire oublier que l’histoire procède parfois de détours qui nous permettent d’espérer que l’équipe de Satan en échappe au moins une d’ici la fin de la saison. N’ayant pas d’affinitées particulières avec l’édition des Dolphins de 72’, il n’en demeure pas moins que nous apprécions une certaine stabilité des records, question de croire que tout ne change pas continuellement dans ce monde pourri... Nous avons donc mandaté notre département Statistiques historiques (dont les bureaux sont basés au Bangladesh) afin qu’il cherche dans les saisons précédentes le moment où les bonnes équipes en ont échappé une. Nous avons restreint la recherche aux équipes qui ont présenté des dossiers de 15-1 et 14-2. Nous n’avons pris en considération que les saisons avec un calendrier de 16 matches (exceptée la saison 1987 « écourtée » à 15 matches).

Et voilà ce que ça donne :

2004
Pittsburg (15-1)
Semaine 2 à Baltimore (9-7)



1999
Jacksonville (14-2)
Semaine 3 contre Tennessee; Semaine 16 à Tennessee (13-3)



1998
Minnesota (15-1)
Semaine 9 à Tampa Bay (8-8)


Denver (14-2)
Semaine 15 à Giants (8-8) ; Semaine 16 à Miami (10-6)


Atlanta (14-2)
Semaine 4 à San Francisco (12-4) ; Semaine 8 à Jets (12-4)



1990
San Francisco (14-2)
Semaine 12 contre les LA Rams (5-11); Semaine 16 contre les Saints (8-8)



1989
San Francisco (14-2)
Semaine 4 contre les LA Rams (11-5); Semaine 11 contre les Packers (10-6)



1987
San Francisco
(13-2)
Semaine 1 à Pittsburgh (8-7); Semaine 9 contre les Saints (12-3)



1986
New York Giants
(14-2)
Semaine 1 à Dallas (7-9) ; Semaine 7 à Seattle (10-6)


Chicago (14-2)
Semaine 7 à Minnesota (9-7) ; Semaine 9 contre les LA Rams (10-6)



1985
Chicago(15-1)
Semaine 13 à Miami (12-4)



1984
San Francisco
(15-1)
Semaine 7 contre Pittsburgh (9-7)


Miami (14-2)
Semaine 12 à San Diego (7-9) ; Semaine 14 contre les Raiders (11-5)



1983
Washington
(14-2)
Semaine 1 contre Dallas (12-4) ; Semaine 7 à Green Bay (8-8)



1978
Pittsburgh (14-2)
Semaine 8 contre Houston (10-6) ; Semaine 11 à LA Rams (12-4)

L'histoire nous démontre qu'il est encore possible d'espérer, même si on s'enligne malgré tout sur une très possible saison parfaite des Pats....arghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh....(vomit).

Du foot pis d’la dinde!

En cette traditionnelle journée de la Thansgiving américaine, une partie de l’équipe de BIPV fucke la job pour la 26e année consécutive afin de remercier les football gods pour l’ensemble de leur œuvre et leur donner quelques dindes en sacrifice pour qu’ils pitchent un tsunami ou une gangraine gazeuse sur les rotules de l’enfant d’chienne à Brady.

Voici donc un aperçu des matchs qui nous sont offerts. As always, le premier match est à Détroit (depuis 1934), le deuxième match est à Dallas (depuis 1966) et le troisième match est un match pas rapport ajouté l’an passé par la NFL afin de mettre encore plus en crisse les femmes des amateurs de foot qui, maintenant, sortent de table le soir aussi et pas seulement en après-midi pour regarder la game au lieu d’écouter les histoires de mononcle Raoul et ses poules.


Green Bay @ Détroit

Depuis que Barry s’est retiré, les matchs des Lions à la Thanksgiving sont plutôt inintéressants, voire entériques, Loft Story style. Mais soudainement, cette année, les Lions ont arrêté de puer, du moins le temps de la première moitié de saison. En plus, ils affrontent les Packers qui ont renaqui (du verbe "renaquoire") des cendres de la quasi-retraite du beau Favre. C’est un match entre les deux premiers de la NFC Nord qui est franchement intéressante cette année, malgré la débandade des Nours.

Ce duel rappelle ce qui est possiblement le meilleur match de l’histoire de la Thanksgiving, l’affrontement Green Bay vs Détroit de 1986 qui s’était terminé 44-40 sur un retour de punt de 83 verges pour un touché de Walter Stanley (remember him?) avec moins d’une minute à jouer. J’en ai encore la chair de graine.

Les Lions ont perdu leur premier match à domicile la semaine passée contre les Giants mais jouent quand même très bien à Détroit. Par contre, ils ont la 30e défensive de la ligue contre la passe fak Favre devrait s’en donner à cœur joie et les persiller tout l’après-midi. Un match offensif sans être trop serré.

GB 34 – DET 21


NY Jets @ Dallas

On peut sentir de très loin le bandage massif de Peter King en ce jour de Thanksgiving où Brett Favre ET Tony Romo joue. Son après-midi sera bien rempli de vaseline entre deux dindes. King a un man crush bien connu sur Favre et est le principal romosexuel des médias depuis l’an passé. Mais le paroxysme de son afflux sanguin sera jeudi prochain où les Packers iront jouer à Dallas. Attendons-nous à un Monday Morning Quarterback bien lubrifié le lundi suivant.

Mais revenons à nos chèvres, les Jets ne sont tout simplement pas de taille contre les Dallas. La victoire contre les Steelers la semaine passée était un accident de parcours et les Cowboys vont les torcher.

NYJ 9 – DAL 31


Indianapolis @ Atlanta

Les Colts ont beaucoup ralenti depuis leur défaite contre les (ostie d’) Pats. Ils ont joué comme de peewees à San Diego et ont eu toutes les misères du monde à battre les Chiefs à Indy la semaine passée. Rien de mieux qu’une semaine courte pour panser ses plaies. Heureusement, ils affrontent des Atlanta plutôt ridicules depuis que leur QB star s’est parti une deuxième carrière de zoophile. On sait pas trop encore qui de Byron Leftwich ou Joey Harrington va jouer, ça semble être un game-time decision. Peu importe, ça fera pas une grosse différence contre la défensive rapide des Colts.

L’attaque chevaline a baissé de régime mais leur défensive les garde dans game tout le temps. Le pointage final ne sera pas digne des Colts qui joueront encore sans Marvin Harrison mais ça ne devrait quand même pas être serré ici non plus. Manning doit commencer à être tanné de faire ses faces de borborygmes acides depuis trois semaines et devrait prendre les choses en main avec ses amis Joseph, Reginald et Dallas.

IND 28 – ATL 6

L'État des Forces (et des Faiblesses) 6VB (TM): semaine 11


On fait une petite réception à la maison ce soir en l’honneur de l’Action de Grâce américaine pour la seule et unique raison que c’est nous qui avons la plus grande table de salle à manger parmi tous nos amis américains habitant à Taiwan. Je me fous pas mal de cette journée toute puritaine tellement vénérée par nos voisins du sud. C’est vraiment juste un prétexte pour s’empiffrer pis écouter du football. Je veux bien mais le seul problème pour moi est que je vais devoir me taper les 3 matchs de l’Action de Grâce pendant la nuit et je commence à trouver ça pas mal agaçant. Je commençais à peine à ne plus être cerné en raison de la nuit blanche de dimanche à lundi dernier que maintenant les semaines avec plus d’une journée de football par semaine vont commencer à se succéder. Je me plains le ventre plein direz-vous parce que je peux aller faire du surf à tous les week-ends sans même porter de wetsuit pendant que vous commencer à pelleter mais je tiens seulement à préciser que c’est pas aussi facile que ça en a l’air… Football maintenant.

Outre la fiche immaculée des Patriots, les plus grandes surprises positives jusqu’ici cette saison sont sûrement la prestation des Packers (9-1), des Lions (6-4) et des Cowboys (9-1). Qui aurait cru que les Packers, menés par un QB à la pilosité poivre et sel, auraient une telle fiche à l’Action de Grâce, que les Lions, menés par un QB born-again grâce à une aventure extraconjugale durant les années de collège, seraient encore dans la course à la fin novembre et que les Cowboys, menés par un Tony « slippery hands » Romo qui n’avait encore rien prouvé dans la ligue et qui se relevait d’une pénible défaite contre les Seahawks durant les playoffs de l’an dernier, n’allaient pas se désintégrer à la première explosion de TO et avec Wade Phillips à la barre.

Je garde les mauvaises surprises pour la semaine prochaine…

1 (1) Pariots de la Nouvelle-Angleterre (10-0): Wow!!! 7 touchés aux 7 premières possessions. Que voulez-vous faire vraiment? À ce rythme Brady va exploser le record de TDs en une saison de Manning à la 14e semaine…Pis Moss, celui des réceptions à la 13e.

2 (2) Cowboys de Dallas (9-1): Donnez 4 passes de touchés à chaque match à un receveur étoile ayant tendance à péter les plombs une fois de temps en temps et ses bretelles un peu plus souvent et vous êtes assurés de le garder sous contrôle, et de gagner des matchs.

3 (4) Packers de Green Bay (9-1): La bataille des p’tits vieux s’est terminée avec la victoire du cadet. L’émergence de Ryan Grant permet au Packers d’avoir une attaque plus balancée pour les mois d’hiver rigoureux de Green Bay.

4 (3) Colts d'Indianapolis (8-2): Cocky Dungy! Avec son call d’y aller sur 4e et 1, le score étant égal 10-10 avec 2 minutes à faire au 4e quart à la ligne de 3 des Chiefs. Cocky? Pas tant que ça.

5 (7) Jaguars de Jacksonville (7-3): Qui s’ennuie de Byron Leftwich à Jax?

6 (6) Giants de New York (7-3) : C’est rarement joli avec les Giants (et c’est pourquoi on les haï tant) mais même si c’est plate, on s’accorde pour dire qu’ils demeurent dans le top 10 de la ligue à moins d’une débandade majeure. Mais c’est déjà arrivé…

7 (5) Steelers de Pittsburgh (7-3): Après la défaite des Colts contre les Pats, tous les experts étaient convaincus que les Steelers étaient maintenant la seule équipe en mesure d’arrêter les Pats. Après la défaite contre les Jets, ce sont maintenant les Cowboys et les Packers qui ont droit à ce statut pas très convoité…

8 (11) Browns de Cleveland (6-4): Phil Dawson a sauvé la concession des Browns du risque de la damnation éternelle.

9 (12) Buccaneers de Tampa Bay (6-4): Ils vont gagner la NFC Sud juste parce que les autres (Atlanta, Caroline, NO), ben ça leur tente pas…

10 (13) SeaHawks de Seattle (6-4): Les Seahawks ont décidé d’y aller avec la passe pour établir la course ce qui a donné de bonnes journées de stats à Maurice Morris (j’adore ce nom). On verra si Alexander sera lui aussi capable d’en profiter à son retour.

11 (8) Titans du Tennessee (6-4): Vince Young a eu ses deux meilleures journées à vie comme QB en carrière au point de vue statistiques lors des deux derniers matchs. Résultat : 2 défaites.

12 (10) Lions de Détroit (6-4): Est-ce le début de la dégringolade? Leur calendrier est particulièrement difficile au cours des prochaines semaines (GB, @Minnesota, Dallas, @SD, KC, @GB)

13 (9) Chargers de San Diego (5-5): Tout est la faute de Norv Turner.

14 (14) Bills de Buffalo (5-5): Comme à l’habitude, une équipe qui joue contre les Pats et qui perd, ne mérite pas de monter ni de descendre au classement. C’est comme une semaine « off » pour les fins de ce classement hebdomadaire. Ça ne révèle rien de la qualité d’une équipe.

15 (15) RedSkins de Washington (5-5): 2 défaites de suite mais les performances de Jason Campbell vont en s’améliorant. Milieu du paquet encore…

16 (17) Eagles de Philadelphie (5-5): McNabb est out pour quelques semaines (encore une fois au mois de novembre). Est-ce que AJ Feeley sera en mesure de refaire un Garcia avec les Eagles cette saison? Je mettrais plus mes sous sur Westbrook.

17 (18) Cardinals de l'Arizona (5-5): Juste comme je disais que je n’avais plus rien à dire sur ce club, les voilà qui montrent un peu de chien. Rolle est mon joueur défensif de la semaine (3INTs et 2TDs).

18 (21) Broncos de Denver (5-5): Faut pas les faire monter trop haut dans ce classement car ils peuvent aussi bien se faire éclater 44-3 à Chicago en fin de semaine prochaine.

19 (20) Texans de Houston (5-5): Mario Williams 1 – Reggie Bush 0

20 (16) Saints de la Nouvelle-Orléans (4-6): Une autre de ces équipes schizos. Ils peuvent se reprendre au cours des 3 prochaines semaines avec 3 matchs intra-division.

21 (19) Bears de Chicago (4-6): Grossman n’a pas si mal jouer à son retour mais c’est la défensive qui ne fait pas la job comme je l’ai dit au cours des dernières semaines.

22 (22) Chiefs de Kansas city (4-6): On dirait que c’est Kolby Smith qui se retrouvera dans le champ arrière pour la fin de la saison. J’ai hâte de voir ce que ça donnera.

23 (27) Vickings du Minnesota (4-6): Chester Taylor est un backup de qualité pour les Vickings. Avec 164 verges en 22 tentatives, Brad Childress peut laisser le temps à Peterson de se remettre pleinement de sa blessure au genou.

24 (24) Ravens de Baltimore (4-6): Tous les Ravens bashers (dont je fais parti) ont dû se réjouir de celle-là. Mais franchement, ils ont kické toute la journée à Josh Cribbs (245v de retour). Billick est fini à Baltimore.

25 (23) Panthers de la Caroline (4-6): C’est sûr que l’abscence de Steve Smith fait mal mais ça n’explique pas tout.

26 (25) Bengals de Cincinnati (3-7): Le 3e receveur étoile de la NFL jusqu’à il n’y a pas si longtemps a eu la chance d’éclipser Moss et TO la semaine dernière. Pas au niveau des passes de TDs mais il a joué en défensive 5 fois au cours du match grâce aux 4 INTs de Palmer et à son fumble…

27 (26) Falcons d'Atlanta (3-7): Hey Petrino! Comment ça se passe le « Leftwich experience »? Attendez-vous à voir Joey Harrington revenir au poste de quart partant bientôt.

28 (30) Rams de St-Louis (2-8): Je vois bien les Rams finir 6-10 ce qui, considérant leur début de saison désastreux ne serait pas si mal et pourrait sauver la job du coach.

29 (31) Jets de New York (2-8): Voilà une victoire qui peut relancer les Jets! Pas sûr, mais au moins ça doit faire du bien au moral flétri de Mangini.

30 (28) Raiders d'Oakland (2-8): Bien qu’il ait perdu, Daunte Culpepper a eu des airs de QB se dirigeant vers le Pro Bowl contre son ancienne équipe.

31 (29) 49ers de San Francisco (2-8): Ça prend juste 2 victoires des Dolphins pour donner le premier pick aux 49ers pour 2008. Dommage qu’ils ne pourront pas en profiter (ce pick s’en va aux méchants Patriots, qui vont sûrement l’échanger pour une panoplie de choix et de joueurs)…

214 (32) Dolphins de Miami (0-10): Faut respecter le désir des Dauphins de ne pas se laisser abattre par une fiche aussi désastreuse.

mercredi 21 novembre 2007

Pour en finir avec les faussetés mensongères pas vraies


La grogne continue de monter un peu partout à travers l’Amérique contre les méchants (ostie d’) Patriots de la Nouvelle-Angleterre surtout après leur récente prestation contre les pauvres Bills de Buffalo (52-10) qui, par ailleurs, étaient sur un bonne séquence de 4 victoires en 5 matches avant d’affronter l’équipe la plus hot de l’histoire de la NFL, toujours menée brillamment par Azazel lui-même.

Peut-être est-ce l’imminente arrivée d’une fête typiquement américaine (Thanksgiving) où tout le monde doit être fin et beau avec tout le monde et s’empiffrer de pilons de dinde trop sèche, ou de Noël, temps des réjouissances où tout le monde doit arborer son plus beau sourire et pardonner à tout le reste du monde qui fait que tant les médias que certains analystes, pour ne pas dire certains bloggueurs de BIPV, s’en prennent aux Patriots qui explosent leurs adversaires l’un après l’autre. Cessez de les détester parce qu’ils sont beaux…

La critique se base essentiellement sur le fait que Les Patriots s’amusent à « runner up the score » (je suis toujours à la recherche d’une expression française) contre leurs opposants de plus en plus dépités par leur propre ineptie. Voici quelques faits visant à en finir avec toutes les faussetés mensongères pas vraies que les médias se plaisent à publier pour discréditer les Patriots.

Les Patriots continuent d’attaquer avec leurs meilleurs joueurs : FAUX. Si les autres défensives ne sont pas capables d’arrêter Kyle Eckel à partir de la moitié du 3e quart, franchement vous méritez tous de vous faire planter.

Les Patriots ne veulent qu’humilier la NFL depuis le Belicheat : FAUX (mais personne ne sait ce qui se passe vraiment dans la tête de Belichick). Lors du dernier match, Welker a demandé un « fair catch » après un punt des Bills avec 11 minutes à faire au match même si aucun Bison n’était dans les parages à moins de 15-20 verges de lui.

Les Patriots y vont sur un 4e et 1 alors qu’ils mènent par 30 pts : VRAI mais so what? Ne serait encore plus un claque en plein visage aux coachs adverses que de faire des placements faciles de 20 verges? Au moins, avec un 4e et 1, la défensive adverse a une chance de faire quelque chose.

Plusieurs demandent aux Patriots d’être plus compatissants face à leurs adversaires pourris (les 31 autres équipes de la ligue). Même certains fans des Pats commencent à avoir peur des certains linebackers un peu débiles, et ils pullulent dans cette ligue de criminels, qui obnubilés par la rage d’avoir eu l’air fou trop souvent lors d’un match, ne pensera qu’à enlever son casque pour aller manger le genou de Tom Brady.

Mais subir un blow-out contre les Pats n’est plus une honte, c’est rendu la norme. Dites-vous que vous allez passer à l’histoire en étant une des 19 équipes qui se fera anéantir par les Pats en 2007. Acceptez-le! Admirez-les!

Le club de livres 6VB, Vol. 4: The Blind Side

Pour le retour tant attendu de la rubrique littéraire de BIPV, voici une critique d’un livre récent qui a reçu pas mal d’attention, The Blind Side. L’auteur Michael Lewis s’étant rendu célèbre grâce à son livre Moneyball, les attentes étaient élevées.


Cependant, The Blind Side a peu de chose en commun avec son prédécesseur : Moneyball faisait découvrir une nouvelle manière d’évaluer le talent au baseball et était très « insider ». Blind Side est un livre à portée plus humaine et biographique.

L’auteur nous raconte l’histoire de Michael Oher, un jeune homme noir des quartiers défavorisés de Memphis qui se retrouve dans un monde qui n’est pas le sien grâce à son talent inné pour la position de left tackle.

Le jeune homme est remarqué par Sean Tuohy, un millionnaire bien intentionné et bien en vue de Memphis qui le prend sous son aile, allant jusqu’à l’adopter pratiquement puis légalement. Oher passe donc des ghettos où il habite avec une famille à configuration variable à une famille riche et à une école de haut niveau.

Problème majeur : Oher souffre de lourds problèmes d’apprentissage et il ne parle à peu près jamais. Vite de même, on le qualifierait affectueusement de retardé. Tuohy manœuvre donc pour faire avancer Oher dans le système des High Schools pour lui permettre de pouvoir jouer au football. Les manigances pour permettre à Michael d’avoir des résultats scolaires convenables sont remplies de favoritisme mais le gros noir devient rapidement la coqueluche de son all-white christian High School alors ca passe plutôt bien. Et ca se passe aussi bien sur le terrain : quand vient le temps de passer à l’université, Michael est le lineman le plus courtisé au pays.

La section la plus intéressante du livre est certes la cour que toutes les universités majeures font à l’endroit d’Oher. Un grand nombre de coaches connus défilent pour le convaincre de s’enrôler chez eux, dont Nick Saban (ce qui donne une situation cocasse). Les magouilles et les jeux de coulisses sont nombreux et vicieux et ne laissent pas une belle image de la NCAA. Oher choisit finalement Ole Miss, l’alma mater de Tuohy et de Eli Manning, et c’est pas mal là que nous laisse le livre. Comment le gars peut possiblement faire des travaux de niveau universitaire ? Fouillez-moi.

En parallèle à tout ca, Lewis trace un portrait extrêmement intéressant de l’évolution de la position de left tackle. On y croise entres autres, Jonathan Ogden, Bill Walsh, Bill Belichick et l’homme qui a peut-être eu la plus grande influence sur l’importance de la position, Lawrence Taylor. Ce récit parallèle est aussi captivant que l’histoire de Michael Oher, sinon plus.

On parle ici d’un livre très pertinent pour les vrais amateurs de football, malgré un petit côté drame humain/cas vécu qui peut lasser les cyniques comme moi. Ces lacunes sont cependant vite oubliées car le livre se lit vraiment bien et demeure divertissant et instructif du début à la fin.

Disponible sur Amazon.

La cote BIPV:
4 Richard Labbé sur une possibilité de 5.

Post-scriptum : Qu’en est-il de Michael Oher aujourd’hui ? Il a 21 ans et il termine sa troisième saison à Ole Miss. Il a été Second Team All-SEC l’an dernier, et c’est un bel honneur car la SEC a la réputation de former d’excellents linemen. Le site NFL Draft Dog croit qu’il pourrait être un choix de première ronde en 2007 mais il finira probablement son séjour universitaire et se rendra éligible pour le repêchage de 2008.