mercredi 30 novembre 2011

Le Palmarès 6VB, semaine 12

Patate583 est de retour avec ses Power Rankings, mettant en vedette une remontée fulgurante des Saints.

1 (1) Packers de Green Bay (11-0)
Les Packers sont sur la route de la perfection cette saison après leur victoire claire contre les Lions. Aaron Rodgers connait une saison à la Tom Brady en 2007 et son arsenal de receveurs est utilisé à outrance.

2 (6) Saints de la Nouvelle-Orléans (8-3)
L’attaque des Saints a été ultra-impressionnante lundi soir face aux Giants. Elle a tellement été impressionnante qu’on ne s’est pas rendu compte qu’ils ont accordé plus de 460 verges dans ce match.

3 (8) Ravens de Baltimore (8-3)
Les Ravens ont réussi 9 sacks du quart dans le match contre les 49ers jeudi soir. Égalant ainsi un record d’équipe. La ligne à l’attaque qui les affrontait n’était vraiment pas à la hauteur et si l’unité défensive du club continue sur cette lancée, ils seront difficiles à battre.

4 (7) Patriots de la Nouvelle-Angleterre (8-3)
Les Pats ont un horaire facile d’ici la fin de la saison et il ne serait pas surprenant qu’ils ne perdent plus avant les séries. Deion Branch, avec 6 réceptions pour 125 verges, a vécu tout un match et ne s’est même pas blessé, ce qui est excellent dans son cas.

5 (2) 49ers de San Francisco (9-2)
Les 49ers pourraient s’assurer du titre de leur division après la semaine 13, ce qui est ridiculement tôt. Par contre, le titre de la NFC Ouest n’en est pas à une chose ridicule près…

6 (5) Steelers de Pittsburgh (8-3)
Les Steelers ont perdu un rang dans le classement cette semaine à cause de la difficulté avec laquelle ils ont battu les Chiefs. Toutefois, sans trop faire de bruit, les Steelers ont gagné 6 de leurs 7 derniers matchs.

7 (4) Texans de Houston (8-3)
Les Texans ont réussi à gagner leur match avec TJ Yates au poste de quart cette semaine. Disons que pour réussir cet accomplissement, il faut une excellente défense et un jeu de course efficace et c’est exactement la formule des Texans. Ça risque toutefois de se corser de ce dimanche alors qu’ils reçoivent les Falcons.

8 (9) Cowboys de Dallas (7-4)
Il est vrai qu’ils n’ont battu les Dolphins que par 4 points, mais il faut comprendre que les Dolphins ont très bien joué. La défense texane a bien paru, limitant l’équipe de Miami à un touché en 5 chances dans la zone payante.

9 (10) Falcons d’Atlanta (7-4)
Les Falcons ont un horaire facile pour les 3 prochaines semaines alors qu’ils affrontent les Texans qui sont maintenant entre les mains de TJ Yates, les Panthers et les Jaguars. Ça sent le 10-4 à Atlanta.

10 (13) Raiders d’Oakland (7-4)
Les Raiders ont assurément le meilleur duo de botteurs de la ligue. Sebastian Janikowski avec 6 placements et Shane Lechler avec un botté de dégagement de 80 verges, entre autres, ont très bien fait encore une fois.

11 (3) Bears de Chicago (7-4)
Mike Martz nous fait encore une fois questionner son plan de match. Dans le premier départ de Caleb Hanie, il l’a fait lancer 36 fois et n’a fait courir Matt Forte que 12 fois. Le résultat est qu’ils ont perdu contre les Raiders.

12 (12) Bengals de Cincinnati (7-4)
Ils ont eu de la difficulté à battre les Browns, mais une victoire reste une victoire dans la NFL. Leur match contre les Steelers cette semaine sera très très important pour la course aux séries.

13 (16) Broncos de Denver (6-5)
Maintenant que les médias ont pas mal fait le tour des histoires possibles avec Tim Tebow, ils commencent à tourner leurs projecteurs vers la défense de Denver. Von Miller devrait être LA star de cette équipe.

14 (11) Lions de Détroit (7-4)
La suspension à Suh fait très mal à cette équipe. Toutefois, la perte de Kevin Smith, récemment acquis, pourrait faire aussi mal, les Lions manquant cruellement d’options pour le jeu au sol.

15 (17) Jets de New York (6-5)
Les Jets n’ont plus vraiment de marge de manœuvre et s’ils veulent faire les séries, ils se doivent de gagner tous leurs matches. C’est ce qu’ils ont fait contre Buffalo la semaine dernière et connaissant Rex et Mark Sanchez, ça risque de continuer.

16 (18) Titans du Tennessee (6-5)
Chris Johnson commence à bien jouer pour les Titans et ça ne pourrait arriver à un meilleur moment. En enlignant quelques victoires ils pourraient se ramener dans la lutte pour le titre de l’AFC Sud et causer des problèmes aux Texans.


17 (15) Giants de New York (6-5)
Les Giants sont au beau milieu d’un calendrier horrible et ça commence à paraitre. Ils ont les Packers en face d’eux cette semaine et devraient donc retomber à une fiche de 500.

18 (19) Cardinals de l’Arizona (4-7)
Beanie Wells a fait plaisir aux poolers qui l’ont gardé toute l’année avec 228 verges ce dimanche, mais ça ne devrait plus arriver avec les Cowboys et les 49ers qui s’en viennent comme adversaires.

19 (14) Eagles de Philadelphie (4-7)
Après 12 semaines de drame à Philadelphie, leur sort est fort probablement scellé pour l’année. Le seul drame qui peut maintenant émaner de cette équipe est la question à savoir si Andy Reid va garder son poste.

20 (22) Dolphins de Miami (3-8)
Miami est la mauvaise équipe qui a le plus de chances de causer des surprises d’ici la fin de la campagne. Ils ont failli battre les Cowboys cette semaine et les équipes qui restent sur leur cédule ne doivent pas être très heureux de les voir à l’horaire.

21 (24) Redskins de Washington (4-7)
Pour la première fois depuis un très long moment, Shanahan a choisi un porteur de ballon qui sera numéro 1 pour son équipe. Roy Helu est celui qui a reçu cet honneur après de très bonnes performances cette saison. Il devrait être #1 pendant 15-2- minutes.

22 (20) Bills de Buffalo (5-6)
Stevie Johnson n’a pas échappé une, ni deux, mais bien trois passes cruciales en fin de match, lors d’une rencontre contre les Jets qui décidait fort probablement des chances de l’équipe de faire les séries.

23 (21) Buccaneers de Tampa Bay (4-7)
Ils sont sur une séquence de 5 défaites. Leur défense est incapable d’arrêter la course. Josh Freeman est incapable de faire des retours au 4e quart, rien ne marche.

24 (23) Seahawks de Seattle (4-7)
Les Hawks jouent jeudi dans un match qui est en lutte pour le titre du pire match en primetime cette semaine. Leur affrontement contre les Eagles devrait être une domination de Lynch sur la défense de Philadelphie.

25 (25) Chargers de San Diego (4-7)
Fire Norv ! Fire Norv ! Fire Norv !

26 (28) Panthers de la Caroline (3-8)
Ils ont déjà dépassé leur total de points, verges et victoires de l’an passé. C’est ce genre d’impact que Cam Newton a eu sur cette équipe cette saison.

27 (27) Browns de Cleveland (4-7)
Les Browns n’ont marqué 21 points ou plus qu’une fois cette saison. Cette statistique est une courte explication de la raison pourquoi Colt McCoy n’est pas le quart-arrière du futur de cette équipe.

28 (26) Vikings du Minnesota (2-9)
La perte d’Adrian Peterson a fait très mal aux Vikes, sans aucun doute. Toutefois, il faut souligner le jeu de Christian Ponder qui est encore très bon. Ce jeune est en train de se développer comme un bon quart-arrière.

29 (31) Chiefs de Kansas City (4-7)
Lorsqu’une équipe remplace Tyler Palko au poste de quart-arrière, elle ne peut que s’en trouver améliorée. La dernière passe de Palko dans la NFL sera donc celle que Dwayne Bowe n’a pas même pas daignée essayer d’attraper.

30 (29) Rams de St-Louis (2-9)
La défense contre la course des Rams est infâme. Ils ont accordé 228 verges à Beanie Wells et ont quasiment accordé autant de verges par la course après 11 matches qu’au cours de la saison 2010 au complet.

31 (30) Jaguars de Jacksonville (3-8)
C’est peut-être un signe que les temps sont en train de changer chez les Jaguars. Le nouveau propriétaire n’a pas hésité à laisser aller Jack Del Rio malgré son contrat et a resigné le directeur-général pour un contrat de 3 ans.

32 (32) Colts d’Indianapolis (0-11)
Les Colts sont mauvais, point final. Il n’y a rien d’autre à dire sur cette équipe.


Votre Sélection-Télé, semaine 13

Les matches de jeudi et lundi sont putrides mais on devrait avoir un tabarouette de beau dimanche.

Quatre matches à 13h, mettant tous en vedette au moins une équipe dans la course aux séries. À 16h, Pack-Giants, que dire de plus? Le SNF Lions-Saints est crucial pour la course aux séries, ça promet.

Fait intéressant pour les geeks de « NFL TV », le match Broncos-Vikings est diffusé à Fox même si l'équipe visiteuse est dans l'AFC. C'est une première depuis des lunes, CBS ayant cédé le match car ils en avaient trop à couvrir...

Jeudi 1e décembre

20h30


Snet: Philadelphie à Seattle

Dimanche 4 décembre

13h00


TSN2, RDS, CBS Seattle: Cincinnati à Pittsburgh
CBS Plattsburgh: Indianapolis à Nouvelle-Angleterre
Fox Plattsburgh: Atlanta à Houston
Fox Seattle: Denver à Minnesota

16h00

Fox, City, SNet East: Green Bay à New York Giants
SNet West: Dallas à Arizona

20h20

NBC, TSN: Detroit à Nouvelle-Orléans

Lundi 5 décembre

20h30

TSN: San Diego à Jacksonville

Bons matches!

Les Miettes du Mercredi: Jake Delhomme, les Jags vendus et plus...

Delhomme se trouve un nouvel emploi, nouveau proprio pour les Jaguars et plus...

-Désespérément à la recherche d'un quart-arrière, les Texans ont fait signer un contrat au vétéran Jake Delhomme. Il formera un trio de choc avec TJ Yates et Kellen Clemens et il n'est pas impossible qu'on le voit comme partant d'ici la fin de la saison. Malheureusement pour les Texans, ils ont besoin d'un game manager et Delhomme est une machine à commettre des revirements. Avec un playbook simplifié et beaucoup, beaucoup de courses, ça pourrait peut-être marcher.

-Il semble très improbable que le WR Sidney Rice affronte les Eagles demain soir, lui qui a subi deux commotions cérébrales en trois semaines. Rice a amassé 484 v et deux TD en neuf matches cette saison.

-Michael Vick ratera vraisemblablement aussi ce match en raison de sa blessure aux côtes. Il n'a pas encore pratiqué cette semaine, Vince Young devrait donc encore être d'office.

-Osi Umeniyora souffre d'une entorse à la cheville et il ratera fort probablement le match de dimanche contre Green Bay. Osi est plaignard et fragile mais il a quand même réussi 7 sacks en huit matches cette saison.

-Mike Martz (OC, Bears) est apparemment intéressé par le poste d'instructeur-chef à l'Université Arizona State. Martz a travaill à AZS pendant 8 ans et on peut présumer qu'il veut redevenir coach en chef, même si ça veut dire un retour dans la NCAA.

-Les Colts ont décidé de changer une fois de plus de quart-arrière partant. C'est Dan Orlovsky qui amorcera le match contre les Pats cette semaine. Curtis Painter retournera donc sur la touche lui qui a complété 66% de ses passes pour 1541 v, 6 TD et 9 INT en 9 matches. On souhaite bonne chance à tout ce beau monde, ils en auront besoin.

-Les Jaguars seront vendus à Shahid Kahn, un homme d'affaire de l'Illinois qui a déjà tenté d'acheter les Rams. L'ancien proprio Wayne Weaver affirme que l'équipe restera à Jacksonville mais on en doute fort. L'équipe peine à remplir son stade et l'octroi d'une équipe dans cette région semble être une erreur de la NFL. Les Jags sont les candidats parfaits pour déménager à Los Angeles. Selon Forbes l'équipe vaut 750 M$ soit la plus faible valeur pour une franchise de la NFL.

mardi 29 novembre 2011

Vidéorama: Un catch fabuleux


Un catch ahurissant avec une seule main par Aaron Dobson de Marshall samedi dernier contre East Carolina. Ça défie la loi de la gravité de plusieurs façons différentes.

Deux matches de suspension pour Suh

L’agressif DT des Lions a reçu sa sentence…

Roger Goodell a donc décidé de donner une leçon à Ndamukong Suh et de le bannir pour deux matches. C’est une suspension bien méritée car le jeune DT en beurrait pas mal épais avec de nombreux gestes douteux. Il semblait être en croisade pour devenir le jouer le plus craint de la NFL. Avec un peu de chance cette suspension fera réfléchir Suh et celui-ci pourra devenir une véritable superstar. Tous ces sparages ne font que nuire à sa carrière et à son équipe.

Fait intéressant, les Lions auront la possibilité d’envoyer la décision en appel, ce qui permettrait peut-être à Suh de pouvoir affronter les Saints dimanche. Les Lions devraient peut-être simplement laisser tomber l’appel et se passer de Suh lors de ce SNF, un match qu’ils perdront sûrement de toute façon…

Jack Del Rio congédié

Après des années d’attente, les Jaguars se décident finalement à changer de coach.

Del Rio vivait sur du temps emprunté depuis plusieurs saisons, la seule chose qui le sauvait était son contrat. Il avait signé un contrat de 5 ans en 2007 et le proprio Wayne Weaver ne voulait pas payer deux coaches alors il gardait Del Rio contre vents et marées. Weaver devra finalement payer une saison et 5 matches de compensation à son coach déchu.

Il faut aussi admettre que l’ami Jack avait le don de garder son équipe dans la course aux séries pendant un bout de temps à chaque saison mais les Jags finissaient toujours par s’écraser dans le dernier droit. Cette saison, l’équipe a une fiche de 3-8 et le changement de QB partant de Garrard à McCown à Gabbert ne donne vraiment pas les résultats escomptés.

Del Rio termine son règne de presque neuf saisons avec une fiche de 69-73 en saison régulière et de 1-2 en séries. Le coordonateur défensif Mel Tucker sera instructeur-chef par intérim.

Notre plus beau souvenir de Del Rio sera assurément les beaux complets qu’il portait à l’occasion. Ça faisait chic et old school.

Source: PFT


Les dernières réflexions sur la semaine 12

Dernier match du lundi soir prometteur sur papier avant un bout, donc allons-y immédiatement du résumé.

Giants 24 Saints 49

Peu importe ce qu’ils feront Saints et Giants auront de la misère à égaler la fait saillant du week-end : une bonne vieille bagarre des anciens de la Coupe Grey!! En v’là un qui ne doit pas se faire écoeurer au centre d’accueil!

Première série qui nous rappelle qu’on ne s’ennuiera pas trop de Tyler Palko ce soir. N’Awlins convertit un 3e et 15 grâce à une passe vers le TE Jimmy Graham et sur la tentative de placement Sean Payton sort un lapin de son chapeau avec un jeu truqué vers ce même Graham. Superbe poursuite du gros Jason Pierre Paul cependant qui arrête le jeu une verge avant les chaîneurs. Aucun point et New York reprend la balle, mais même quand ils échouent, les jeux truqués des Saints sont beaux à voir!

Les débuts offensifs des Géants ne sont pas meilleurs, Eli convertissant aussi un 3e et long, mais sa passe dans la zone de buts est adroitement saisie, mais par un gars habillé en noir, soit le LB des Saints Will Herring.

Jason Pierre Paul, devant traîner chacune de ses 278 livres couvre Darren Sproles. Hum, pas l’idée du siècle ça. Le premier quart se termine sans point, seulement la 4e fois en 41 occasions que les Saints ne marquent pas dans une période. L’affront est réparé dès les premières secondes du 2e quart, Brees rejoint Lance Moore dans la zone de buts. 7-0

New York réussit un placement, mais c’est bien insuffisant pour suivre le rythme imposé par l’attaque fleurdelisée. Brees rejoint son TE format géant Graham pour porter le score 14-3.

Eli Manning aimerait bien donner la réplique à son vis-à-vis, lui qui revient à la maison, mais ça l’aiderait si ses receveurs n’échappaient pas une passe sur deux. Cruz et Ware manquent tour à tour leur coup et une drive prometteuse en fin de demie se transforme en dégagement. C’est encore plus cauchemardesque pour les bleus lorsque le quart des Saints dépèce la défensive des G-Men. 88 verges, 34 secondes, presque trop facile. Lance Moore obtient son 2e TD du match, mais Marques Colston est celui qui a fait le gros jeu de cette séquence offensive.

Il faut souhaiter que le pass rush New Yorkais pourra retrouver le chemin du stade rapidement, car à la demie, l’attaque des Saints a déjà amassée 354 verges.

Entracte à la Nouvelle-Orléans. Impossible d’écouter autre chose…


New York entame la deuxième demie sur les chapeaux de roues. Eli distribue bien la balle aux nobodies qui servent de receveurs, surtout après qu’Hakeem Nicks se soit fait sonner les cloches pour la deuxième fois en 2 drives. Brandon Jacobs retrouve ses airs de monstre impossible à arrrêter qu’il était il y a quelques années sur sa course vers la zone de buts. 21-10 Saints. Il y a encore de l’espoir.

Je veux dire, il pourrait y avoir de l’espoir si la défensive des Giants était capable de plaquer ce qui porte du noir. Comme c’est une tâche au-delà de leurs capacités, Drew Brees complète lui-même le travail pour redonner aux siens leur priorité de 18 points.

Qui sont les plus démunis ? Les Giants avec les WR sur le terrain présentement (quand Hicks n’est pas sur le terrain) ou les Texans au poste de QB? Ok, ce sont les Texans, mais les 2 situations ont en commun de sucer beaucoup.

Juste pour être sûr d’effacer tous les rêves de remontée de Gotham City, un autre illustre inconnu, Da’Rel Scott, un RB, perd le ballon profondément dans son territoire. C’est le genre d’erreurs que Brees ne laisse habituellement pas impunies, et cette fois, il fait payer les Giants en complétant sa deuxième passe de TD en direction de Jimmy Graham. 35-10, c’est le temps de chanter Who Dat au Superdome.

Les 2 clubs gonfleront leurs statistiques personnelles au dernier quart, mais il y a longtemps que ce match-là est terminé lorsque le sifflet final retentit. Les Saints continuent de gagner et sont en contrôle sur la NFC Sud. C’est moins clair pour les Giants, amochés, qui devront se farcir les Packers dimanche prochain. N’empêche qu’avec deux matchs encore à venir contre Dallas, la division n’est pas encore hors de leur portée.

Les dernières réflexions

Revoici les playmakers de l’AFC : La course aux séries s’intensifie. Dans l'AFC, Jets, Titans et Broncos l’ont tous emporté pour demeurer un match derrière les Bengals dans la poursuite du dernier laissez-passer pour les séries. Je retiens la tenue de Mark Sanchez, qui a lancé 4 belles passes durant tout le match, les 4 se rendant dans la zone de buts. Sérieusement, il est pénible à regarder tellement il peut être nul, mais lorsque l’enjeu est important, comme avec une minute à faire et le match (et la saison) dans la balance, il semble toujours trouver la solution. Les Titans ont aussi un flair pour le dramatique convertissant ce 4e jeu à 3 minutes de la fin pour assurer leur victoire et leur survie. Surtout, ils doivent être heureux de revoir ce type de cutback de la part de Chris Johnson, auteur de sa meilleure sortie de l’année hier. C’est en décembre qu’on sépare les hommes des enfants n’est-ce-pas!! Cela dit, lorsque l’enjeu est important, les 2 kids à Cincinnati ne se débrouillent pas trop mal non plus.

Oh Stevie ! : Stevie Johnson reçoit une large part de blâme pour la défaite des Bills. Personnellement, j’ai été bien diverti par sa célébration hommage à Plaxico Burress mais dans le monde très « why so serious? » de la NFL, un tel geste est interdit. Buffalo a donc écopé d’une pénalité de 15 verges sur le jeu. Les torts de Johnson s’arrêtent cependant là sur cette séquence. Quand j’entends dire que le botteur a manqué son botté de reprise à cause de la pression d’être 15 verges plus loin, c’est franchement n’importe quoi. C’est la faute du botteur, et personne d’autre, s’il a manqué son coup. En fait, là où Johnson est surtout à blâmer hier, c’est pour cette passe échappée tard en fin de match, alors que Buffalo tentait de remonter le terrain pour gagner le match. Ce jeu, bien plus qu’une pénalité méritée à cause d’un règlement stupide, a fait mal aux Bills. Deux questions pour vous en terminant : 1 )Entre quelqu’un qui a traîné un gun loadé dans un bar pour ensuite s’auto-flingué dans la jambe et celui qui rit de lui, c’est qui le plus cave? 2 ) Entre la grosse méchante célébration déplacée de Johnson et ce plongeon digne de l’autre football, lequel est le plus anti-sportif?

En bref :

- Depuis quelques semaines, nous sommes gâtés par les porteurs de ballon, particulièrement lorsqu’ils sautent par-dessus leurs adversaires comme dans un 100m. haies! Après sa course de la semaine passée, LaGarrette Blount en a rajouté une couche sur cette passe qu’il a transformée en long gain. Malheureusement pour lui, ses efforts sont insuffisants pour ramener les décevants Buccaneers sur le chemin de la victoire. La course de la semaine appartient toutefois à Roy Helu des Redskins. Belle façon d’inscrire son premier TD dans la NFL!!

- Est-ce la pression des séries ou l’état de l’économie américaine qui inquiète les joueurs, mais ils sont de plus en plus agressifs ces temps-ci. Après les batailles entre les Bears et les Lions et quelques autres échauffourées, voici que même les débuts de match ont des allures de Slap Shot (bon ok, pas tant que ça!). Néanmoins, les avants-matchs à Kansas City et à Seattle ont été chaotiques. A quand une bonne vieille bagarre générale dans le warm-up au football?

- Parlant d’agressivité, bien d’accord avec le commentaire de Nick T. d’hier sur Ndamukong Suh. J’ajouterai que j’aime bien Suh, donc je suis prêt à lui en pardonner plus qu’il ne le mérite, mais autant que le geste, cette pitoyable conférence de presse me fait souhaiter une sanction contre lui. Suh ne semble pas un écervelé à la James Harrison, mais il devra rapidement retrouver son humilité et admettre ses fautes plutôt que de jouer à la victime. Bizarrement, une suspension à ce stade-ci pourrait être la meilleure chose pour la suite de sa carrière.

- Belle clinique de bottés hier à Oakland, alors que 3 spécialistes des coups de pied se sont donnés en spectacle. Se devant d’en donner plus en raison de l’absence de Jay Cutler, l’excellent Robbie Gould a réussi 2 placements de plus de 50 verges dans le dernier quart pour ramener les siens dans le match. Du côté du Silver & Black Sebastian Janikowski a placé 6 bottés entre les poteaux, un record d’équipe. Le fait que 4 d’entre-eux ont franchi au moins 40 verges ajoute à son exploit. Malheureusement pour lui, cette performance n’est même pas suffisante pour mériter le titre de meilleur botteur habillé en noir hier. Son coéquipier Scott Lechler a repoussé les Bears à l’intérieur de leur ligne de 20 à 3 reprises en 5 dégagements, incluant en situation cruciale à la fin du match où il a reculé Chicago à sa ligne de 4. Ce qui retient l’attention est toutefois cette bombe de 80 verges. De toute beauté!

- En cette semaine où Peyton Manning ira se faire examiner pour, l’espère-t-il, confirmer le succès de ses traitements, un petit mot pour souligner que son équipe a gaspillée ce qui était possiblement sa meilleure chance de remporter un match ce week-end contre la Caroline. Les chances pour le 0-16 sont maintenant très bonnes. Lâchez-pas, Andrew Luck s’en vient à la rescousse!

lundi 28 novembre 2011

La chronique de Nick T. sur Sports Extra, semaine 11

Nick T 28 Nov by 6vb2
René Pothier est de retour cette semaine et votre blogueur favori lui parle d'Andy Reid, des Texans et de l’incontournable Tim Tebow...

Vidéorama: SoundFX, 49ers-Ravens


Les gens de NFL Films avaient placé des micros sur tout plein de joueurs lors du Harbaugh Bowl de jeudi dernier. Le résultat est évidemment bien intéressant.

Les Miettes du Lundi: Matt Leinart, Ndamunokg Suh, Troy Polamalu et plus...

Ça semble déjà terminé pour Leinart, suspension anticipée pour Suh, commotion pour Polamalu et plus...

-Matt Leinart souffre d’une fracture à la clavicule, il ratera vraisemblablement le reste de la saison. C’est donc la recrue TJ Yates qui devra prendre la relève. Holy shit. Le jeune homme a lancé 19 passes de touché et 9 interceptions à North Carolina l’an dernier, les Texans l’ont repêché au 5e tour. On lui souhaite bonne chance. La cédule des Texans est variée : ils ont des matches ardus contre les Falcons et les Bengals et des matches faciles contre les Panthers et les Colts. Le duel de la semaine 17 contre Tennesse risque d’être fatidique.

-Ne vous attendez pas à voir Brett Favre venir sauver la saison des Texans, l’équipe ne veut rien savoir du cirque qui accompagnerait le #4. De toute façon, on est rendus à la semaine 12, c’est tard pour acclimater un nouveau QB, surtout s’il n’a pas joué de la saison.

-Plusieurs sources rapportent que Ndamukong Suh sera suspendu pour au moins deux matches suite à son stampede sur Evan Dietrich-Smith des Packers. Sans farce, il est temps que Suh soit suspendu. Il possède un talent formidable mais il semble déterminé à être le joueur le plus cochon de la NFL et on soupçonne que son coach l’encourage. Les Lions sont vicieux et indisciplinés et ils semblent se complaire dans ce style. Une coûteuse suspension à leur meilleur joueur défensif remettra probablement les pendules à l’heure. Il est possible d’être robuste sans dépasser les bornes.

-Hé oui, le botteur Nick Novak a pissé sur les lignes de côté des Chargers hier. Chapeau au gars qui tient la petite serviette, du beau travail d’équipe

-Andy Reid affirme ne pas avoir entendu les cris «Fire Andy» lors du match contre les Pats mais dit qu’il comprend le mécontentement des joueurs, tellement les Eagles jouent mal. Prédiction officielle 6VB : Reid sera là l’an prochain.

-Troy Polamalu a apparemment subi une commotion cérébrale hier contre les Chiefs, Il a quitté le match au 2e quart et n’est pas revenu. On en saura sûrement davantage aujourd’hui. Sans Plouplou, la défensive du Pittsburgh perd beaucoup de son lustre…




Sautons aux conclusions : le SNF

Le SNF nous présentait ce soir un duel nettement moins intéressant que ceux des dernières semaines. Les Chiefs recevaient les Steelers dans un match qui a tout d'une trap game pour les Steelers.

J'ai toujours l'impression que KC est tough à battre à domicile, ce qui était un fait auparavant, mais NBC nous a rappelé que les Chiefs ont une fiche de 13-24 à domicile depuis 2007, la 2e pire fiche à domicile de la ligue depuis ce temps. Leur attaque est anémique depuis les 3 derniers matches et on ne s'attendait pas à ce qu'elle reprenne vie contre la défensive des Steelers. C'est d'ailleurs exactement ce qui s'est passé. Menée encore une fois par Tyler Palko, l'attaque du KC a été horrible. Le jeu de course n'a jamais vraiment démarré et Palko s'est fait intercepter trois fois, en plus d'un fumble.

Étonnamment, la défensive des Chiefs a su limiter les dégâts de Big Ben et sa bande en première demie, si bien que c'était 13-6 à la mi-temps même si on avait l'impression que Pittsburgh devrait mener par trois touchés. Le tight end Weslye Sanders a été le seul à marquer un touché sur une passe de Roethsenbiggie.

En deuxième demie, la D de KC a continué à jouer avec brio mais l'attaque n'a pu qu'ajouter un seul placement. Victoire difficile des Steelers 13 à 9 et on s'attend à ce que Kyle Orton, nouvellement acquis, prenne la place de Palko pour tenter de relancer l'offensive. Les Chiefs n'ont marqué qu'un seul touché à leurs 45 dernières possessions. Pas mal poche. Todd Haley, qui a déjà l'air toujours fâché, doit commencer à être en calvaire et demi.

De leur côté, les Steelers conservent la même fiche que les Ravens (8-3) qui sont en tête de l'AFC Nord puisqu'ils ont gagné leurs deux affrontements plus tôt cette saison. Cincinnati se pointe tout juste derrière avec une fiche de 7-4 et, ça tombe-tu bien, ils se pognent contre Pittsburgh la semaine prochaine. Ça va être du bon foot, ça.

dimanche 27 novembre 2011

Sautons aux conclusions : les matches de 16h

Les Broncos et les Raiders continuent sur leur lancée et les Pats torchent les Eagles...

Broncos 16, Chargers 13

À la mi-temps, Tim Tebow avait complété 3 passes pour 45 v mais une de ses passes était un TD de 18 v à Eric Decker et les Chargers menaient seulement 10-7. Business as usual, tout se profilait pour que Tebow réussisse une remontée de fin de match. Philip Rivers en arrachait, c'est devenu la norme. Les deux équipes se sont échangé des placements en fin de 3e quart et l'avance des Éclairs restait à trois points. Nick Novak a même raté un botté de 48 v en début de 4e quart, histoire que ça reste chaud. Les stats de Tebow après trois quart 5/10, 57 v, 1 TD. Typique. Les Broncos ont créé l'égalité avec 1:30 à faire au match avec un placement de Matt Prater et sont allés chercher la victoire en fin de prolongation avec un autre placement. Les Denver ont profité d'une bonne position sur le terrain suite à un placement de 53 v raté par Novak. Je ne dirais pas que c'était un Jesusback Miracle © mais c'est une autre victoire pour l'élu des cieux. Tebow a quand même amassé 143 v par la passe et couru pour 67 v. Willis McGahee fut l'homme du match avec ses 117 v au sol. La défensive des Broncos continue à bien faire et à 6-5, tous les espoirs sont permis pour les hommes de John Fox. Ils défient la logique chaque semaine alors qui sait? Quant aux Chargers (4-7): Fire Norv! Fire Norv! Fire Norv! Fire Norv! Fire Norv! Fire Norv!

Bears 20, Raiders 25

Match au pointage trompeur, les Raiders étant en contrôle pas mal tout le long. Début difficile pour Caleb Hanie qui a lancé trois interceptions et peinait à compléter la moindre passe. Les Raiders déplaçaient bien le ballon mais ne se rendaient généralement pas trop près de la zone des buts adverse, se contentant systématiquement de placements. Sebastian Janikowski en a réussi cinq dont trois de plus de 40 v. Ce gars-là vaut son pesant d'or. Hanie s'est amélioré en deuxième demie mais c'était trop peu trop tard, un touché de Michael Bush avait pas mal scellé l'issue du match. Carson Palmer a lancé pour 301 v, n'offrant qu'une seule INT à la féroce défensive des Bears. Les Raiders (7-4) paraissent bien, ils commencent à ressembler une équipe de séries. La défaite nuira aux Oursons mais à 7-4, ils contrôlent leur destinée.

Pats 38, Eagles 20

Duel entre deux équipes que je suis solidement écœuré de voir à la TV. Un blowout en plus, ciboire. Les Eagles ont commencé fort, prenant une avance de 10-0 au premier quart, laissant présager un match intéressant. Les Pats se sont toutefois mis en marche et ont commencé à marquer des points à volonté. Tom Brady s'est bien amusé, rejoignant Deion Branch (125 v) et Wes Welker (115 v, 2 TD) à répétition. Les fans des Eagles ont sorti les «Fire Andy» en début de 4e quart, ça fait dur à Philly. Les receveurs des Eagles ont échappé des passes importantes tout au long du match, la défensive est sérieusement éclopée, c'est le temps d'enterrer les Phillies pas à peu près. Les Pats sont entrain de se placer les pieds en vue des séries. Ils sont en plein contrôle de l'AFC Est et avec les Colts et les Skins à l'horaire, tout baigne. Le weedeater va évidemment à Tom Brady: 361 v, 3 TD, 0 INT.

Sautons aux Conclusions, les matches de 13h

Les Jets viennent à bout des Bills de justesse! Les Texans gagnent le match mais perdent encore leur quart-arrière! Voici notre résumé des matches de 13h...

Bills 24, Jets 28

Même sans Freddy Jackson, l'offensive du Buffalo avait un peu de spring en début de match. CJ Spiller paraissait bien et Ryan Fitzpatrick lançait bien. Rien à voir avec la paralysie complète qu'on avait vue lors du premier match contre les Jets. L'unité a même réussi à surmonter d'innombrables erreurs de la ligne offensive de fortune pour assembler un drive de 13 jeux, 90 v en 8:47 qui s'est soldé par un touché de David Nelson. 7-0 Bills. Mark Sanchez a connu un début de match pénible mais il s'est repris en début de 2e quart avec une passe de touché à Dustin Keller, profitant d'une short field. 7-7 avec 12 minutes à faire à la demie. Ce fut un bref soubresaut de compétence pour Sanchez qui en arrache sérieusement. Il lance une interception à Drayton Florence avec 3 minutes à faire au 2e et les Bills reprennent au 20 du NYJ. Une très mauvaise interception, on se demande ce qu'il voyait. Fitzpatrick ne fait pas d'erreur et rejoint Stevie Johnson pour le touché. 14-7 Bills au two-minute warning. Les Bills visent Johnson même s'il affronte Darrell revis. Malchance pour les Bills, le botteur Dave Rayner rate son kickoff qui touche le premier joueur des Jets en avant et les NYJ reprend au 40 des Bills. J'avais jamais vu ça. Sanchez rejoint Plastico Burlesque dans la zone des buts, 14-14 à la pause. Les stats de Sanchez: 7/19, 48 v, 2 TD, 1 INT. Mettons que les touchés font oublier le reste.

Les Jets ont repris l'initiative avec trois minutes à faire au 3e quart, Sanchez rejoignant encore Dustin Keller, 21-14 Jets. Les Bills ont eu un coup de chance à leur tour quand Antonio Cromartie a échappé un punt, le Buffalo a repris au 36 des Jets. Sur le jeu suivant, la passe de Fitzpatrick est déviée dans les airs par Brad Smith qui récupère ensuite pour le touché, devant les yeux médusés de Cromartie. Dur moment pour Monsieur Fertilité. 21-21 après trois, bon match. Rayne a réussi un placement de 53 v avec 10 minutes à faire pour donner l'avance aux Bills, gros botté...Sanchez a ramené les siens profondément en territoire ennemi en fin de match grâce à de gros catches de Burress. Le Latin Lover a rejoint Santonio Holmes dans la zone des buts avec exactement 1:01 à faire. 4E passe de touché piur Sanchez qui s'est bien repris. 28-24 Jets. Les Bills ont bien tenté de créer l'égalité avec une dernière poussée mais le tout a achoppé au 30 du NYJ. Stevie Johnson a échappé une passe qui aurait amené les siens bien près de la victoire, une grosse bourde.

Excellent match de football. C'est évidemment, une défaite douloureuse pour les Bills qui, à 5-6, sont sur le respirtateur. L'offensive a montré des signes encourageant mais ce fut insuffisant. Dommage. Les Jets restent en vie à 6-5 et on a vu le Sanchez des grandes occasions en deuxième demie. Ils ont un calendrier acceptable et une course folle vers les séries demeure probable pour eux.

Vikings 14, Falcons 24

La défensive du Minnesota a gardé l'équipe dans le match pendant un bout de temps mais sans Adrian Peterson, l'offensive était totalement anémique. Matt Ryan a lancé des passes de touché à Harry Douglas et Roddy White en 1e demie, du beau travail. C'était 17-0 à la pause et à moins que les Falcons ne se mettent à commettre des revirements, ça ressemblait à une petite facile. Les Vikings n'avait que 97 v d'attaque à la mi-temps et une bonne trentaine de verges venaient d'un garbage drive en toute fin de 2e quart.

Les Vikes ont toutefois mis du piquant dans le match en début de 3e quart avec un looooong drive de 7:53 qui s'est conclu avec un touché de Toby Gerhart. 17-7 avec trois minutes à faire au 3e. Hé ben, bombe de Ponder à Percy Harvin sur un 4e et 13! Touché. 17-14 avec 13 minutes au 4e. L'attaque des Falcons est tombée endormie en 2e demie. Les équipes se sont ensuite échangé des dégagements avant que Ryan ne rejoigne le TE Dan Palmer pour un touché avec 6:40 à faire. 24-14, un TD important. Le demi de coin Christopher Owens a réussi à empêcher Harvin de conclure un long retour de kickoff et les Vikes n'ont pas pu marquer de touché, les Falcons n'ont plus été inquiétés.

Courte victoire pour l'Atlanta, une équipe à qui il semble toujours manquer un petit quelque chose. Leur fiche est toutefois de 7-4 alors ils sont en bien belle position dans la course aux séries. Beau match pour le combo Ryan-White, 3 TD pour le QB et 120 et 1 TD pour son receveur préféré.

Browns 20, Bengals 23

C'était évidemment le méga-trap game de la semaine et les Bengals s'en tirent de justesse. Ils perdaient 17-7 à la mi-temps et ont du marquer un touché et trois placements en 2e demie pour s'en tirer. Bon match pour Cedric Benson, 106 v et 1 TD. La victoire permet aux Tigrés de rester dans la course à 7-4 avec une visite à Pittsburgh la semaine prochaine. Ça s'annonce ardu.


Texans 20, Jaguars 13

Matt Leinart connaissait un match calme (10/13, 57 v, 1 TD) avant de se blesser au 2e quart, laissant la place à la recrue TJ Yates. Il semble que Leinart se soit fracturé la clavicule. C'est pas le scénario idéal pour les Texans. Ceux-ci menaient toutefois 20-10 à la mi-temps alors avec l'attaque à faible déploiement du Jax, ce n'était pas trop inquiétant pour aujourd'hui. Les Jags se sont rapprochés à sept points mais les Texans ont su résister même sans offensive. Tabarouette, les Têtes de Vaches sont maudits des Dieux. À 8-3, ils ont encore d'excellentes chances de se rendre en séries mais leur présence sera brève.

Bucs 17, Titans 23

Pas un gros match pour les offensives proprement dites. Les Bucs ont profité de revirements pour marquer leurs deux premiers touchés tandis que le premier des Titans est venu sur un retour de botté. L'attaque du Tennessee a pris le contrôle du match au 4e quart grâce aux courses d'un dénommée Chris Johnson. Je ne sais trop d'où sort ce porteur de ballon mais il a amassé 190 v et les commentateurs semblaien le connaître. Incroyable. On peut maintenant officiellement éliminer les Bucs (4-7) tandis que les Titans restent dans la course à 6-5. Si les Texans devaient s'effondrer, peut-être que la troupe de Mike Munchak pourrait en profiter.

Bons matches de 16h, je vous reviens avec le résumé en début de soirée.

Le Tailgate Party de la semaine # 12

Si nous connaissons tous les traditions reliées à l’action de grâces américaine dans la NFL, il y en a aussi beaucoup dans la NCAA. Le foot collégial prend donc le plancher dans cette édition du Tailgate.

Deux rivalités avec votre dinde

Auburn – Alabama

364 jours par année, tout le monde se contrefout de l’Alabama. Puis arrive le jour de l’Iron Bowl. Les États-Unis au complet ont alors les yeux rivés devant leur téléviseur pour une des meilleures, sinon la meilleure rivalité intra-état du football collégial : UA (University of Alabama) contre AU (Auburn University).

Ils n’étaient que 450, le 22 février 1893 à regarder Auburn remporter la première bataille de ce qui allait devenir un classique. Cependant, la tension entre ces 2 écoles ne prit pas de temps à s’installer et dès le début du 20e siècle, l’état au complet se passionnait pour cette rencontre. Pourtant, de 1907 à 1948, la série fut stoppée, les 2 universités étant incapables de s’entendre sur les modalités de l’affrontement. Après plusieurs tentatives infructueuses, la rencontre fut reprogrammée à l’agenda, sur le site neutre du Legion Field de Birmingham. L’intense rivalité ne tarda pas à reprendre ses droits, surtout avec l’embauche d’entraîneurs de renom (Ralph Jordan à Auburn et Paul Bryant à Bama) qui guidèrent leurs programmes respectifs vers le sommet de la pyramide.

Le rituel d’avant-match, des performaces des Marching Bands à l’interprétation de l’hymne national par les anciens des 2 universités, était aussi important que celui-ci. En 1964, CBS retransmit la rencontre pour la première fois et la nation américaine se passionna rapidement pour la guerre interne secouant l’Alabama. Il faut dire que ce premier match fut vendeur, l’Alabama l’emportant 21-14 grâce à un certain Joe Namath! Trois ans plus tard, dans des conditions atroces, Bama fut de nouveau vainqueur, grâce à la célèbre « run in the mud ». Auburn pris sa revenge en 1972, ramenant 2 bottés de dégagement bloqués d’Alabama dans la zone de buts dans les 6 dernières minutes du match pour transformer un déficit de 16-3 en victoire de 17-16. Les faits marquants s’enchaînèrent ainsi pendant plusieurs années, créant plusieurs duels palpitants entre des équipes d’égales forces.

Depuis déménagée du site neutre de Birmingham en une alternance entre les stades réguliers des 2 équipes, la rivalité continue, toujours aussi intense. L’an dernier, Cam Newton a mené une superbe remontée pour préserver la saison parfaite d’Auburn qui est ensuite allée remporter le championnat national. Cette victoire effaça un peu la déception de l’année précédente où un TD à une minute de la fin avait donné la victoire au Crimson Tide permettant ainsi à leurs fans de chanter cet hymne directement à la face des partisans d’Auburn, en plein dans leur stade. Cette année, peu de suspense, le Crimson Tide d’Alabama, 3e au pays était nettement trop fort et l’a facilement emporté 42-14 hier après-midi.

Michigan – Ohio State

Lors de mon voyage à Penn State plus tôt cet automne, un t-shirt à la légende provocatrice : « You can’t spell  Cocksuckers  without OSU » se vendait très bien. En marge du scandale sexuel frappant aujourd’hui Happy Valley, on peut souhaiter que cet article ait été retiré des tablettes, mais il exprime quand même la forte animosité assez répandue dans le Big Ten envers les Buckeyes d’Ohio State. Cependant, la haine n’est nulle part plus grande qu’à Ann Arbour, Michigan.

Ainsi, vous pouvez imaginer que le souper d’hier soir fut fort bien arrosé dans plusieurs chaumières du Michigan, en raison de la spectaculaire victoire des Wolverines 40-34, mettant fin à la plus longue disette des bleus dans cette série, eux qui avaient perdus les 7 derniers rendez-vous.

Dès les années 30, alors que la série était outrageusement dominée par les Wolverines, les bonzes du football universitaire eurent l’idée lumineuse de programmer ce duel lors du dernier match de la saison des 2 équipes. Une excellente idée, particulièrement dans les 38 années entre 1968 et 2005 où ces 2 clubs ont partagé 31 titres du Big Ten, plusieurs étant obtenus dans ce match décisif.

En 1950, une des pires tempêtes de l’histoire s’abattit sur l’Ohio. Refusant de canceller la rencontre, même si ça leur aurait donné un championnat de conférence, les Buckeyes s’inclinèrent 9-3 dans un match ponctué de 45 dégagements. L’entraîneur d’alors fut congédié, ce qui permit l’entrée en scène de Woody Hayes, celui qui alla alimenter définitivement la rivalité. Détestant Michigan au point d’éviter de les nommer (il parlait d’eux comme « the team from up north »), il répondit à un reporter lui reprochant un arrogant converti de 2 points sur le dernier TD d’un match gagné par les siens 50-14 « I went for two because I couldn’t go for three ». Michigan répondit à cette haine en 1969, avec l’embauche de Bo Schembechler, un ancien du coaching staff des Buckeyes. La période de 10 ans où ces 2 coachs officiaient (1969-1978) fut la plus intense de la série. The Ten Year War, à l’avantage des Wolverines 5-4-1, a fait l’objet d’un documentaire HBO, il n’y a pas si longtemps.

Les années 80 et 90 furent principalement à l’avantage des bleus. En 2000, après une 10e défaite en 13 tentatives contre le Michigan, l’entraîneur-chef d’Ohio State, John Cooper fut renvoyé, malgré une fiche globale de 111-43-4. C’est qu’autant à Ann Arbor qu’à Columbus, vous êtes d’abord jugés sur votre performance lors du face-à-face contre l’ennemi juré. Ainsi, malgré la controverse ayant précipité son départ, Jim Tressel sera toujours un héros à Columbus, ayant remporté 8 de ses 9 duels face aux Wolverines, incluant le dernier gros match entre ces 2 puissances, celui de 2006, où les 2 équipes étaient classes 1 et 2 au pays avant l’affrontement.

Des nouvelles de la NCAA

La saison régulière tire à sa fin dans la NCAA et plusieurs parties hier avaient une incidence majeure sur la folie des Bowls qui s’en vient. Commençons d’abord avec le classement national,compilé avant les matchs du week-end.

Les temps sont durs à Penn State. Sur le terrain d’abord, l’équipe a subi son 2e revers en 3 parties sans Joe Paterno, se faisant solidement ramasser 45-7 par Wisconsin. Ce faisant, les Badgers se qualifient pour le premier match de championnat de l’histoire du Big Ten où ils affronteront les Spartans de Michigan State. Le gagnant obtiendra son billet pour le Rose Bowl.

Hors du terrain, le scandale Sandusky continue de grossir, de nouvelles victimes se manifestant à la police. Si on se fie à cette entrevue réalisée il y a une dizaine de jours, même les propres enfants adoptifs (il en a cinq) de Sandusky ont dû subir ses affres. La NCAA a aussi décidé de se mêler de l’affaire. Même si la NCAA s’en tient habituellement aux violations sur le terrain et que l’université ne peut être sanctionnée pour les actions de son ancien coordonateur défensif, le prix à payer pour les tentatives de camoufler l’affaire pourrait être très élevé. Ne vous attendez pas à une décision rapide cependant. Finalement, juste pour en rajouter, Joe Paterno a annoncé souffrir d’un cancer du poumon. Il devrait cependant pouvoir guérir de la maladie.

Dans la ACC, Virginia Tech l’a emporté contre leurs rivaux d’état de Virginia pour mériter le droit de disputer le championnat de la conférence. Pour l’occasion, ils affronteront, Clemson, le seul adversaire qu’ils n’ont pu vaincre cette saison. En cas de victoire, les Hokies auront encore une faible chance de disputer le championnat national, mais se dirigeront probablement plus vers Miami pour participer au Orange Bowl.

Du côté du Pacifique, les finalistes de l’an dernier, les Ducks d’Oregon ont de nouveau marqué à profusion, méritant le droit de disputer la finale du Pac 12 grâce à un gain sans équivoque de 49-21 contre leurs rivaux d’Oregon State dans le cadre de la « Civil War ». Le Blur Offence des canards continue d’être efficace, ceux-ci inscrivant une moyenne de 46 points par match. Ils affronteront les Bruins de UCLA avec un billet pour le Rose Bowl à l’enjeu la semaine prochaine. L’équipe d’Andrew Luck, le Cardinal de Stanford est mieux classée qu’Oregon, mais ils ne participeront pas à la finale. Ils jouaient hier soir et une victoire les maintenaient en vie, un peu artificiellement, dans la course pour le championnat national. Qu’à cela ne tienne, ils trouveront une place dans un des bowls principaux.

Dans la course au Heisman, Luck devait réaliser une performance spéciale hier soir afin de contrer l’exploit réalisé par son principal adversaire, le RB Trent Richardson d’Alabama, impérial dans le Iron Bowl. Il a amassé 203 verges sur 27 portées, incluant cette superbe galopade sur 57 verges. Mais est-ce que ce sera suffisant?

Vendredi après-midi, l’équipe à battre, les Tigers de LSU ont dominé les Razorbacks de l’Arkansas, pourtant classés # 3 au pays. Louisiana State impressionne, au point de faire parler d’eux comme la meilleure équipe collégiale de l’histoire. C’est probablement un peu exagéré, mais si LSU complète sa saison parfaite lors de la finale de la conférence la plus relevée de la NCAA la semaine prochaine contre Georgia, ils seront assurément du match du championnat national, disputé cette année dans leur cour, au SuperDome de la Nouvelle-Orléans. Un deuxième affrontement contre le Crimson Tide d’Alabama semble le scénario le plus probable.

Fin de saison du football à 3 essais

Gros week end également au pays alors que le nouvellement rénové BC Place sert de cadre à la présentation de la Coupe Grey. Déjà marginal lorsque les Alouettes y sont, l’intérêt ne sera pas très grand au Québec pour la rencontre opposant Winnipeg et la Colombie-Britannique. Il faut cependant souligner l’exceptionnel parcours des Lions. Vancouver a très mal débuté sa saison, échappant 6 de leurs 7 premières rencontres avant d’aller chercher 10 de leurs 11 derniers matchs et le championnat de la section ouest. Leur QB, Travis Lulay, fut sélectionné joueur par excellence de la saison et si ils gagnent ce sera sans doute un des revirements les plus spectaculaires de l’histoire. Leurs adversaires en provenance de Winnipeg ont aussi repris leur destinée en main, passant d’une saison de 4-14 l’an dernier à une participation au championnat cette année, tout en conservant sensiblement le même alignement. Comme quoi, au football, tout peut changer très vite.

Les belligérants auront fort à faire pour égaler le spectacle offert lors de la Coupe Vanier, remportée par McMaster ce vendredi aux dépends du Rouge et Or en 2e prolongation. Tirant de l’arrière par 23 points à la demie, les représentants de la ville de Québec ont démontré beaucoup de caractère en poussant le match en prolongation, mais les Ontariens ont finalement complété le travail. Une classique déjà identifiée comme la meilleure Coupe Vanier jamais disputée.

La question de la semaine

La question est en lien avec le thème de la semaine. Aimez-vous cela le football collégial? Le suivez-vous? Quelles équipes sont vos favorites? De plus, regardez-vous uniquement l’action au sud de la frontière ou si vous êtes intéressés par ce qui se passe dans les universités québécoises également? Bref, jasez de football collégial un peu!


samedi 26 novembre 2011

Les Choix du Parieur, semaine 12

Stéphane Morneau est encore à la recherche du 500 pour la saison, voici ses picks pour les matches restants de la semaine 11.

Résultat de la semaine dernière : 6 – 8 (42.85%)
Résultat saison 2011 : 70 – 89 (44.02%)

Cette semaine : 2-1 (Damn you Ravens, vous avez gâché mon Thanksgiving parfait)
Non mais quel beau Jeudi de Thanksgiving Football nous avons eu. Ndamukong Suh qui nous fait une imitation d’Albert Haynesworth, les Dolphins ont failli faire pleurer le Texas en entier et les frères Harbaugh nous ont donné toute une performance de ‘à plus fort la poche’ dans un match dignes des années 60. Vraiment, la tradition était gâtée rare cette année.

Le week-end sera un brin moins festif mais ceux qui auront survécu au Black Friday pourront investir les fonds de Noël restants sur des paris bien juteux. Dans mon cas, je préfère attendre le Boxing Day et bien investir mes cadeaux de Noël sur les lignes de paris.

Alors sans plus tarder, les lignes de la semaine 12 toujours selon Loto-Québec avec, en prime, aucune apparition surprise de Gino Chouinard et de la parade du Père-Noël de la Ste-Catherine. J’vous le jure…

Cards +2.5 @ Rams -2.5
On part ça du mauvais pied dans le match inutile de la semaine. Jamais je peux croire que les Rams vont perdre à la maison contre les Cards. Pitié…
Le pari : Rams -2.5

Bills +9.5 @ Jets -9.5
C’est du point en pêché ça pour les Jets qui ont fait la manchette cette semaine avec la belle baboune de Mark Sanchez et les conflits internes avec Rex Ryan. Les Bills sont peut-être finis pour l’année sans Fred Jackson mais on parle quand même de 10 points d’écart pour les Jets, dans le froid, sans Ladainian Tomlinson, avec pleins de choses à perdre. C’est trop d’atout contre le NYJ ça, regarder bien les Bills venir donner tout ce qu’ils ont.
Le Pari : Bills +9.5

Panthers -5.5 @ Colts +5.5
Cam Newton sur la route reçoit un avantage de presque 6 points ? WOW ! Même les Colts ne sont pas mauvais à ce point. Si les Colts veulent éviter une saison de 0-16 c’est cette semaine que ça se passe. UPSET SPECIAL…
Le pari : Colts +5.5

Browns +8.5 @ Bengals -8.5
Avertissement : Ce match comptera moins de 3 touchés offensifs. Je répète, ce match sera d’un ennui mortel. Les Bengals sont clairement supérieurs aux Browns mais ces matchs de division en hiver ont l’habitude d’être longs, plates, défensifs et complètement imprévisibles. Je ne serais pas surpris de voir un score de vidange du genre 12-9 pour les Bengals. Alors…prenons les points.
Le pari : Browns +8.5

Texans -5.5 @ Jaguars +5.5
Matt Leinart n’est pas un bon partant tel que prouvé à de nombreuses occasion dans le désert de l’Arizona, Andre Johnson est un cas incertain et les Jags sont à la maison ce qui est, mettons, un avantage. 1+1+1 = JAGS. Je n’aime tellement pas ce raisonnement…
Le pari : Jaguars +5.5

Vikings +10.5 @ Falcons -10.5
Adrian Peterson est un cas très incertain et le Goergia Dome sera très hostile pour les Vikings. Mais vraiment, je n’aime pas le si gros écart contre Christian Ponder qui se débrouille quand même pas trop mal. Les Falcons sont capables de rendre ce match inutilement serré surtout si Michael Turner connait des difficultés contre la ligne des Vikings. C’est trop évident comme match alors je m’en méfie.
Le pari : Vikings +10.5

Bucs +4.5 @ Titans -4.5
Les Bucs vont venir battre les Titans straigh up. Hasselbeck est un cas incertain, Jake Locker n’est pas prêt à prendre le flambeau et Chris Johnson est trop occupé à nager dans sa piscine pleine de billets verts pour actuellement courir loin des défenseurs. Josh Freeman va venir sauver le job de Raheem Morris et redonner un brin d’espoirs au Creamsicles de la Floride.
Le Pari : Bucs +4.5

Bears +4.5 @ Raiders -4.5
Caleb Henie, sur la côte ouest, contre le pass rush des Raiders ? J’aimais beaucoup les Bears mais sans Jay Cutler, je vais rester prudent. Qui plus est, les Raiders sont en feu derrière Carson Palmer.
Le Pari : Raiders -4.5

Redskins +3.5 @ Seahawks -3.5
Rex Grossman vs Tarvaris Jackson. Pensez-vous qu’on peut demander à la NFL de nous montrer un match de pré-saison du Rouge & Or à la place ? Pas sûr qu’on verrait la différence. Mais bon, je préfère la défensive des Skins et les Seahawks sont trop instables pour que je leur donne du crédit.
Le pari : Redskins +3.5

Broncos +5.5 @ Chargers -5.5
Tim Tebow, ta mission si tu l’accepte est de terminer ENFIN la carrière de Norv Turner. Donc, tu débarque à San Diego, tu mets un genoux au sol, tu pris et ensuite BANG, 150 verges par la course, 2 touchés et un ‘pinkslip’ pour le vieux Norv qui aurait du prendre la porte en 2007 et qui vit sur du temps emprunté depuis trop longtemps déjà. Les Chargers, c’est ter-mi-né !
Le pari : Broncos +5.5

Patriots -4.5 @ Eagles +4.5
Que ce soit Vince Young ou Michael Vick, Tom Brady aura le plaisir de ne pas affronter Nnamdi Asomugha cette semaine. Le paradis pour Wes Welker et un cauchemar assuré pour la tertiaire des Eagles qui devra trouver d’autres moyens d’empêcher le beau Tom de lancer pour 350 verges. Ça sent le blowout ça mes amis.
Le pari : Patriots -4.5

Steelers -12.5 @ Chiefs +12.5
Sérieusement là, si les Steelers ne battent pas les Chiefs par trois touchés, il ne mérite même pas de faire les séries cette année. Ce serait inacceptable. Les Chiefs n’ont pas de quart partant prêt (Kyle Orton n’est pas réchauffé) et pas de porteur de ballon, sérieusement, aussi bien ne pas jouer en offensive et espérer des toucher défensifs tout le match. Ridicule.
Le pari : Steelers -12.5

Giants +6.5 @ Saints -6.5
J’en parle dans la table ronde et je me répète, les Saints vont sortir fortsdans un duel de quarts-arrières de qualité. Un touché c’est beaucoup mais je vais endosser mon choix jusqu’au bout. WHO DAT !?!
Le pari : Saints -6.5

Mes trois choix de la semaine (La semaine dernière : 2-1)

Raiders -4.5
Patriots -4.5
Steelers -12.5

vendredi 25 novembre 2011

La Table Ronde 6VB, semaine 12

Suite aux matches du Thanksgiving, il ne reste pas de grands duels pour weekend. On se concentre donc sur le MNF entre les Giants et les Saints.

NY Giants à Nouvelle-Orléans

Nick T: Gros match pour la course aux séries dans la NFC, les deux équipes risquant de se retrouver en lutte pour un wild card. Les G-Men continuent leur calendrier ardu mais pour une raison quelconque, j'aime leurs chances à N'Arwlins. Le pass rush newyorkais pourrait donner de la difficulté à l'offensive des Saints, forçant Brees à lancer des interceptions. On a vu que les Saints pouvaient être intimidés lors de leurs défaites contre St-Louis et Tampa. La D-line des Giants est intimidante à souhait. La défensive des Saints a tendance à être un peu molle et Eli Manning est dû pour un bon match. J'envisage un semi-shootout avec un drive gagnant pour Eli en toute fin de match. NYG 31, NO 28

Pick: Les Giants ont franchement épaté jusqu'ici. Personne ne les voyait en tête de leur division au début de l'année, probablement parce que tout le monde se crossait sur le Heat de Philadelphie. Ils ont un bon pass rush et Eli ne fait que très peu d'erreurs. Le problème, c'est que présentement, leur jeu de course ne fonctionne pas. Brandon Jacobs n'a pas su profiter de l'absence d'Ahmad Bradshaw pour s'imposer et, en plus, il est un peu grognon. Les Giants auraient bien besoin de garder l'offensive des Saints hors du terrain le plus possible s'ils voulaient avoir une chance mais ils ne pourront pas le faire avec Jacobs et DJ Ware (qui ne jouera peut-être pas lui-même). Ça devrait être le fun à voir mais les Saints vont s'en tirer, ils sont vraiment durs à battre à New Orleans. Le fantasme d'une finale de la NFC Saints-Packers se poursuit. NYG 24 - NO 34.

Patate583 : Cette semaine de football a commencé avec 3 gros matches du football jeudi et se termine le lundi soir avec ce qui s'enligne pour être un très solide match de foot. Ça risque d'être un match qui va se jouer dans les airs alors que les Saints ont la meilleure moyenne de verges par la passe de la ligue pendant que les Giants sont 5e à ce chapitre. Une statistique surprenante dans le cas de New York est que leur attaque au sol est avant-dernière de la ligue en termes de verges amassés. Cette statistique nous fait réaliser qu'Eli Manning connait une bonne saison sans trop de support par son jeu au sol, c'est impressionnant. Malgré Eli, je crois que les Saints vont être en mesure d'installer un meilleur jeu au sol et qu'ils vont s'en tirer avec le match. NO 31, NYG 28

Stéphane: Oh baby, les Saints sortent d'un Bye Week et reçoivent au Superdome les Giants qui viennent de trébucher contre Vince Young et les Eagles. Les G-Men n'ont plus beaucoup de marge de manœuvre avec les Cowboys qui leur soufflent dans le cou et ce périple à Nawrlins est pas mal un 'must win' dans la mesure où ils souhaitent se faciliter la vie pour une place en série. Le hic, c'est que les Saints aussi se font souffler dans le cou par les Falcons et ne peuvent pas vraiment se permettre d'en échapper une à la maison. Drew Brees, dans l'ombre d'Aaron Rodgers, connait toute une saison et est encore bien en selle pour attaquer le record de verges aériennes en une saison de Dan Marino. On se souvient que Brees est passé à une passe échappée par Devery Henderson en 2008 de fracasser le record de Marino donc, prise deux pour le Breeser. Mais statistiques personnelles à part, Mark Ingram devrait réintégrer tranquilement l'alignement et offrir une belle polyvalence dans le champs arrière. Sean Payton a l'embarras du choix avec Chris Ivory et Pierre Thomas pour courir et Darren Sproles pour faire tout le reste et même plus. La ligne des Giants va chercher a malmener les extrêmités plus faibles de la lignes des Saints qui comptent deux des meilleurs gardes de la NFL mais possèdent quelques lacunes aux niveaux des Tackles. Mais encore là, les G-Men vont trop chercher à mettre de la pression et contre Drew Brees et son nouveau meilleur ami Jimmy Graham, il ne faut pas négliger les zones médianes donc la pression à plus de quatre joueurs est toujours très risquée. Reste à voir si Eli Manning pourra exploiter la défensive plutôt moyenne des Saints qui heureusement n'aura pas à gérer Ahmad Bradshaw. En plus, les dernières semaines nous ont démontré que Brandon Jacobs est bel et bien sur les derniers milles de sa carrière, lui qui bouge difficilement les chaînes malgré sa charpente géante. Donc un gros duel de quart arrière et dans ce sens, je favorise Drew Brees qui est encore dans l'élite de la NFL. Giants 27 - Saints 34

Sautons aux Conclusions: 49ers-Ravens

Les Ravens triomphent dans un duel défensif.

49ers 6, Ravens 16

-Nessler et Mayock sont de bons descripteurs mais ils ne sont pas très télégéniques.

-Les Ravens ont leur chandail noir et le tout est un bon fit avec les couleurs des Niners. C'est beau.

-Pick parlait de Robert Francois lors du match Packers-Lions mais mettons que Ricky Jean-Francois c'est aussi un beau défi pour les commentateurs anglophones.

-Les Ravens commencent avec le ballon et assemblent une belle poussée mais ils restent pris au 20 des Niners et se contentent d'un placement. 3-0 et le B-More semble avoir un bon plan de match offensif axé sur les courtes passes.

-On s'échange des punts, comme il fallait s'y attendre.

-À mi-chemin du 1e quart, j'en ai déjà mon voyage d'entendre parler des Frères Harbaugh.

-Une belle passe d'Alex Smith à Vernon Davis est le gros jeu de la première poussée payante des Niners, ça se conclut par un placement. 3-3 avec 2 minutes restant au 1e quart.

-Les Niners en arrachent sur les troisièmes jeux, la pression des Ravens est très forte.

-Calvaire, Mayock porte une veste de serveur avec une cravate rose. C'est laid en tabarnak ce costume-là, Pierre.

-Yikes, une pénalité pointilleuse pour chop block annulle un touché de 70 v de Ted Ginn, ça fait mal. Les Niners dégagent de leur zone des buts à la place.

-Alex Smith se fait sacker souvent, il est rendu à quatre fois au milieu du 2e quart.

-Flacco tente la bombe à Torry Smith, pass interference de 50 v! Les Ravens se rendent au 1 adverse mais les Niners résistent! Ils n'ont toujours pas accordé de touché au sol cette saison: BIG D. Baltimore obtient un placement. 6-3.

-À ce stade, les verges totales montent à 116 pour les Ravens et 55 pour les Niners.

-La ligne défensive des Ravens est monolithique, rien ne passe.

-Je commence presque à avoir hâte au match entre les Tigers de Medicine Hat et les Oil Kings d'Edmonton, à force de voir les osties d'annonces.

-Les Niners trouvent un bon rythme dans leu two-minute offense mais Lardarius Webb intercepte Alex Smith dans la zone des buts en touite fin de demie.

-On entre à la pause avec une marque de 6-3 Ravens.

-J'avais écrit quelques clichés d'avance, je suis heureux de pouvoir les utiliser:

-Un match de puriste.

-Une véritable guerre de tranchée.

-Chaque verge est durement gagnée.

Mi-Temps!


-Les Niners entament le 3e quart avec un drive de ball control de 7:30 qui mène à un long placement de David Akers. 6-6, on est déjà au milieu du 3e quart.

-Les Ravens répliquent avec leur propre longue poussée qui consume le reste du 3e quart. Flacco a du visou et les Ratbirds sont au 8 du SF quand le quart se termine. Suspense.

-Flacco repère Dennis Pitta pour le TD sur le premier jeu du 4e quart. 13-6, immense jeu.

-Three and out pour les Niners, la pression est trop forte. Il a maintenant été sacké sept fois, je trouve qu'il pourrait lancer la ballon plus vite.

-Les Ravens reprennent et ils ont l'air d'avoir le goût de finir la job.

-Fuck, il y a un «ball boy» proche de John Harbaugh je baptiserais Blonde Stoner Jesus Dude.

-Hé ben, les Niners bloquent un third and short et forcent un dégagement, c'est pas fini.

-Une autre colisse d'anecdote sur les frère Harbaugh. Je les connais mieux que je connais ma propre famille.

-Bon, un 8e sack. Smith niaise avec le ballon. Les Ravens reprendront à leur 40 avec 7:26 à faire.

-Baltimore se rend au 20 adverse rapidement et bottent un placement pour porter la marque à 16-6 avec trois minutes à faire.

-Les Niners ne font rien qui vaille et les Ravens écoulent le temps.

-Les Niners ont été inadéquats en attaque ce soir et la ligne offensive y est pour quelque chose. La ligne a été terrassée par les Ravens autant au sol (74 v seulement) qu'en protection de passe (9 sacks alloués). C'est sûr que les Ravens sont forts défensivement mais quand même... La défense du Frisco a bien fait mais n'a pas su provoquer le gros revirement qui aurait fait pencher l'issue du match. À 9-2, les Niners sont toujours assurés d'être champions de division et cette défaite n'a rien de dramatique même si elle illustre les faiblesses de l'équipe.

-Chapeau aux Ravens qui ont joué un solide match des deux côtés du ballon, ne commettant pas vraiment d'erreur. Leur fiche de 8-3 les place parmi les principaux candidats pour le seed #1 dans l'AFC.

jeudi 24 novembre 2011

Sautons aux Conclusion: Dolphins-Cowboys

Le deuxième match au programme attirait moins l'attention mais les deux équipes ont livré la marchandise.

Dolphins 19, Cowboys 20

La première demie fut bien tranquille les deux équipes étant à égalité 0-0 puis 3-3 pendant de longs moments. On était sur le point d'aller à la pause avec ce pointage mais Matt Moore a échappé un snap un peu trop vif sur un 3e et 15 et DeMarcus Ware a sauté sur le ballon. Premier et les buts au 8 des Fins, ça fait mal. Tony Romo rejoint aussitôt Laurent «Larry» Robinson pour le touché. 10-3 Boys. La fin du 2e quart est mouvementée car Clyde Gates offre un beau retour de kickoff aux Fins qui ajoutent un placement juste avant la pause. 10-6, on a un match. La défense miamite a très bien fait, c'est dommage pour eux qu'un revirement ait mis fin à leur longue séquence sans allouer de TD.

Halftime!



Les Dolphins commencent la 2e demie avec un beau drive de 11 jeux, 71 v qui achoppe malheureusement dans la zone rouge. Autre placement court pour les Fins, ces points perdus vont coûter cher. 10-9 Dallas. Après un three and out des Boys, Matt Moore prend feu et mène rapidement les Fins à leur premier TD du match: un splendide catch de 40 v de Brandon Marshall qui avait aussi obtenu un pass interference sur le jeu. Épique, 16-10 Fins.

Tony Romo n'est pas en reste et assemble lui aussi une belle poussée qui mène au 2e touché du match de Robinson. Deux fois, les Dolphins avait sacké Romo à 97% mais il a réussi à se débarrasser du ballon pour des gains substantiels, une fois à Witten, l'autre à Murray. Des jeux carrément roethlisbergiens. Aussi, à un moment donné, le line call de Romo semblait être «hello ladies, hello ladies», funny shit. Anyway, c'était 17-16 Cowboys en début de 4e quart. Miami a répliqué tout de suite mais ils ont encore dû se contenter d'un court placement, celui-ci sur 23 v. Calvaire! 19-17 Miami.

Les équipes se sont échangé des punts jusqu'à ce les Boys reprennent avec 3 minutes à faire au match. Une passe de 23 v à Witten amène rapidement le Dallas en zone adverse et DeMarco Murray court jusqu'au 21 des Fins, le placement semble être une formalité. Quelques courses plus tard, le jeune Dan Bailey vient sceller l'issue du match: 20-19 Dallas.

Un bien beau match de football, défensif mais tout à fait divertissant. Le snap raté et l'incapacité des Fins à marquer des TDs dans la zone rouge ont donné le match aux Cowboys. La troupe de Sparano tombe à 3-8 mais ils sont très durs à battre.

Tony Romo en a arraché en 1e demie mais il s'est bien repris par la suite. Robinson s'avère un excellent remplaçant pour Miles Austin et la défensive a mis beaucoup de pression sur Moore. À 7-4, les Boys sont en très bonne position, autant pour le wild card que pour le titre de la NFC Est.

Bon match Niners-Ravens, je serai là avec le résumé en toute fin de soirée.

Sautons aux conclusions : Packers-Lions

Bienvenue à la classique du Thanksgiving de Détroit, une tradition qui dure depuis 1934. Cette année, on a du vrai bonbon : les Lions reçoivent les champions du Super Bowl, invaincus jusqu’ici, j’ai nommé, les Packers de Green Bay.

Ces deux équipes s’affrontent pas mal souvent à la fête de la dinde. En 1962, les Lions avaient même infligé aux Packers leur seule défaite de la saison lors de ce classique. On s’attend aujourd’hui à un shootout entre deux des meilleures attaques de la ligue. Genre 42-38.

Étrangement, le premier quart nous offre plus d’annonces de truck que de points. Il faut même attendre jusqu’à 5 minutes de la fin de la demie avant qu’une équipe s’inscrive au pointage, une passe de 2 verges d’Aaron Rodgers à Greg Jennings suite à une interception de Clay Matthews à la ligne de 20 des Lions et une pénalité de ces mêmes Lions pour interférence dans la zone des buts. Les drives sont difficiles mais les deux équipes se tirent souvent dans le pied avec les pénalités. Qu’importe, 7-0 GB et la demie se termine ainsi, au grand détriment des amateurs de football offensif.

HALFTIME! En réponse au show de la mi-temps qui nous offre une diarrhée sonore signée Nickelback, voici une bonne toune.



Les Packers repartent avec le ballon et ont visiblement enfilé leur costume de bonne attaque aérienne. Ils traversent le terrain avec 5-6 passes efficaces mais sont stoppés sur un 3e et les buts. C’est à ce moment qu’on est témoin d’un grand geste de Ndamukong Suh qui décide de peaufiner sa réputation en smashant la tête d’un lineman granbyien à plusieurs reprises avant de se relever et d’y écraser le bras avec ses spikes. Flag, 15 verges, unsportsmanlike conduct et Suh est éjecté de la game. 1er jeu et les buts pour Green Bay à la ligne de 2. Merci Suh! John Kuhn rentre la roche au 2e jeu et même la foule à Détroit scande « KUUUUUHN ». 14-0 Green Bay.

Sur le drive suivant des Lions, on apprend l’existence de Robert Francois, un linebacker des Packers qui plaque Maurice Maurice. Toujours drôle d’entendre le nom « Francois » en anglais, surtout dans un match de foot. Une petite recherche nous apprend que Francois vient de Houston et non pas de Sorel. Dommage. Quand même, ce Rob Francois fait sa marque en interceptant Matt Stafford à la ligne de 34 des Packers. Big D!


Les Packers ne chôment pas et profitent immédiatement de ce revirement. Une passe d’environ 30 verges de Rodgers à James Jones par-dessus le champ arrière complet des Lions et Jones fait le reste à la course. Un jeu de 65 verges et Green Bay prend les devants 21-0. Excellent call, M. McCarthy!

J’tu l’seul qui a le goût de voir le film des Muppets? Voir des marionnettes se pitcher l’une sur l’autre par-dessus un ballon avec Kermit qui intervient en criant « Frog on the play! », ça me fait rire. Et Miss Piggy a toujours l’air aussi cochonne.

Les Lions commencent à être enculés au pied du mur mais les choses ne s’améliorent pas. Charles Woodson intercepte immédiatement Stafford, sa 3e du match, et les Packers ajoutent ensuite un FG. 24-0 et on parle maintenant de sérieux amour anal au pied du mur.

Détroit semble commencer à ressentir de quoi parce que l’attaque se réveille enfin. Une suite de courses et de petites passes de Stafford à ses RB leur permettent de rapidement répliquer au Pack. Keiland Williams a les honneurs de faire le premier TD et la conversion de 2 points est réussie. 24-8 GB et on a un match. Green Bay tentera de rajouter à son avance après cette autre osti d’annonce de truck.

Après un punt de chaque côté, Green Bay réussit un autre bon drive pour faire un FG qui porte la marque à 27-8 avec un peu plus de 2 minutes à jouer. Joe Buck et Troy Aikman commencent à parler du Galloping Gobbler, le trophée de 2e ordre de Fox qui a remplacé le turducken à 6 pattes de John Madden. J’aimerais ici préciser que Joe Buck est super plate et Troy Aikman a des très grosses mains.


Les Lions ajoutent un garbage TD à la fin du match pour faire plaisir aux poolers. Une passe de 3 verges de Stafford à Calvin Johnson, qu’on avait pas vraiment vu du match avant ça.

Score final : 27-15 pour Green Bay qui demeure invaincu après une solide performance défensive. Ils ont bien contenu l’attaque aérienne des Lions en mettant un double-team constant sur Megatron et ils ont fait les gros jeux (3 interceptions) aux bons moments. Les Packers sont maintenant 11-0 pour la première fois de leur histoire et on se demande bien qui pourra les battre, surtout que les Bears n’ont plus Jay Cutler. Aaron Rodgers gagne évidemment le Gobbler avec une performance somme toute moyenne pour ses standards : 22/32 pour 307 v et 2 TD. Épatant, son rating de 120.2 pour ce match va faire baisser sa moyenne cette année. Quelle saison, tout de même!

Les Lions, quant à eux, sont toujours dans la course aux séries avec une fiche de 7-4 et occupent présentement la 6e place dans l’AFC. On verra si Suh sera suspendu pour son geste de tata parce que son absence pourra faire mal.

Bon, allez hop! Une petite Route des Épices pour fêter ça!

Les recettes du Thanksgiving : mac'n'cheese frit

En plus des autres recettes du Thanksgiving goulûment offertes par 6VB, voici une nouvelle recette tout à fait originale et grasse qui se mariera parfaitement avec les ailes de canard : le macaroni au fromage frit. Mmmm, frooomaaage... Mmmm, friiit...

Cette recette fromagement prometteuse est une gracieuseté de Paula Deen qui se spécialise en recettes traditionnelles grasses et mauvaises pour la santé. Merci Paula.


Maintenant, au fourneau, notre correspondante senior en fromage et en friture : Giant Snatch (qui n'est pas la madame sur la photo ci-haut).

Tout d'abord, il faut faire le macaroni 24 heures d'avance. Désolé, vous pourrez pas le faire pour cet après-midi mais si vous vous y mettez tout de suite et que ç'a le temps de refroidir 6-8 au fridge, ça devrait être correct pour le match des Niners contre les Ravens de ce soir. Donc, on a besoin de :

- 4 t. de macaroni cuit (ça prend donc 2 tasses de macaroni pas cuit)
- 2 t. de cheddar fort râpé
- 3 oeufs battus
- 1/2 t. de crème sûre (ou de yogourt nature si vous voulez du moins gras)
- 4 c. à soupe de beurre
- 1 t. de lait
- 1/2 c. à thé de sel (au goût, Giant Snatch a mis plus de sel et ajouté du poivre parce que du poivre, c'est bon)

Faites bouillir les nouilles jusqu'à une consistance al dente (environ 7-8 minutes) puis égoutez. Pendant que c'est encore chaud, ajoutez le cheddar râpé pour qu'il fonde. Dans un bol à part, mélangez les autres ingrédients puis ajoutez ça dans le macaroni fromagé. Mixez bien le tout et mettez ça dans un plat qui va au four. Idéalement, un plat en pyrex de 8" x 11" parce que le macaroni sera ensuite découpé en 15 cubes et c'est une bonne forme pour faire 15 cubes de bonne grosseur. Ajoutez du fromage au gôut par-dessus et faites cuire à 350F pendant environ 30 à 45 minutes. Quand c'est prêt, gardez ça dans le plat et mettez ça au fridge toute la nuit.

Le lendemain, quand c'est ben pogné en pain, découpez le macaroni en 15 cubes. Pour la friture, préparez un oeuf battu dans un bol et de la farine dans un autre. Mettez un cube de macaroni dans la farine pour le couvrir puis trempez-le dans l'oeuf battu. Ensuite, enrobez-le de chapelure. Cette chapelure peut être achetée ou faite maison (miettes de pain mélangées avec du romano râpé et du poivre, par exemple). Personnelement, on a choisi du Panko, une chapelure japonaise qui fait des gros motons de frit.

Faites ça pour chacun des 15 cubes et câlissez ça dans friteuse pour environ 3-4 minutes jusqu'à ce que ça soit doré à l'extérieur, chaud au milieu et que vous commenciez à baver un peu. Si vous avez pas de friteuse, mettez environ 2 pouces d'huile de peanut dans un chaudron et faites cuire les cubes environ 1 minute de chaque côté.

Voilà!

Vous avez probablement le temps de vous craquer un petit eggnog-brandy en attendant que ça tiédisse assez pour vous les empiffrer Garfield-style.



Les cubes peuvent être mangés nature ou trempés dans une salsa ou un dip crémeux au ranch ou à l'oignon. Ou dans d'la Frank's pour matcher vos ailes Buffalo.

Bon appétit!