mercredi 31 octobre 2012

Les Conseils du Pro!

Découverte accidentelle faite en zappant hier: des capsules expliquant des aspects très techniques du football avec notre ami Pierre Vercheval. La présentation est un peu boboche mais, croyez-moi, vous allez apprendre des choses. Il y a 10 capsules, ça vaut la peine de toutes les regarder. Vercheval explique le football mieux que quiconque.

Votre Sélection-Télé, semaine 9

Déjà rendus à la semaine 9 et on a notre pire choix de matches de la saison...

Les Jets, Rams, Pats et Niners sont en bye et les Dieux du Planning ont choisi la semaine 9 pour tenir des duels merdiques comme Lions-Jags, Bucs-Raiders et notre TNF: Chiefs-Chargers. Les réseaux ont donc fait leur possible mais le choix est moyen. Il faut espérer que le match Steelers-Giants ne soit pas remis à cause de l'ouragan...

-Jeudi 1er Novembre-

20h30
SNet, RDS2: Kansas City à San Diego

-Dimanche 4 Novembre-

13h00
CBS, RDS: Denver à Cincinnati
Fox: Caroline à Washington
TSN2: Arizona à Green Bay

16h00
CBS, RDS, SNet, City: Pittsburgh à NY Giants
Fox Seattle: Minnesota à Seattle

20h30
NBC, TSN: Dallas à Atlanta

-Lundi 5 Novembre-

20h30
TSN: Philadelphie à Nouvelle-Orléans

Bons matches!


Assistez au match Pats-Jets au Thanksgiving!

Ça, ce sera une tabarouette de belle sortie. Les Jets accueillent les grands rivaux de la Nouvelle-Angleterre le jeudi 22 novembre en prime time. C'est le jour du Thanksgiving alors ça devrait être un méchant party avec un long tailgate bien arrosé. Nos collègues de Sports Tours Montréal ont des billets encore disponible pour un voyage de première classe.

Vous pouvez contacter Bill de Sports Tours Montréal à un des numéros suivants: 514-229-3775, 450-692-4110 ou 1-866-692-4110 ou par courriel.

Le Palmarès 6VB, semaine 8

Rendu presque à la mi-saison, une nouvelle équipe s'impose fortement comme la pire de la NFL. C'est l'heure des Power Rankings!

1 (1) Falcons d’Atlanta (7-0)
Les Falcons ont maintenant une avance de 4 matchs dans la NFC Sud. Il y a des risques de relâchement, mais ils doivent tout faire pour s’assurer l’avantage du terrain en séries.

2 (2) Bears de Chicago (6-1)
Ce n’était pas beau dimanche contre les Panthers, mais ils ont trouvé le moyen de gagner et c’est ça l’important. Ils ont déjà ramené 6 interceptions pour un touché cette année. Le record est 9.

3 (3) Texans de Houston (6-1)
Leur prochain test est à la semaine 10 alors qu’ils seront en visite au Soldier Field de Chicago. On a hâte.

4 (4) Giants de New York (6-2)
Ils sont passés à un doigt (désolé du jeu de mot) de perdre contre les Cowboys pour une deuxième fois cette saison. Ils ont trouvé une façon de gagner, mais ont laissé Jason Witten réussir 18 catches contre eux.

5 (6) 49ers de San Francisco (6-2)
Je me demande encore quelle statistique est la plus impressionnante par rapport au match de lundi soir. Est-ce que c’est le fait qu’Alex Smith ait une seule passe non complétée ou les 7 verges au sol des Cardinals?

6 (5) Packers de Green Bay (5-3)
Une autre équipe qui sort d'une victoire, même si elle fut moins convaincante que prévu. La perte de Greg Jennings et Jordy Nelson leur a fait très mal cette semaine. Ce n’est pas Randall Cobb qui va les amener au Super Bowl.

7 (9) Patriots de la Nouvelle-Angleterre (5-3)
Une victoire avec une marge de 38 points devrait faire taire les détracteurs des Pats qui ont tout simplement dominé St-Louis à Londres.

8 (8) Ravens de Baltimore (5-2)
Il est vrai que leur unité défensive est amochée, mais leurs prochaines rencontres sont face aux Browns et aux Raiders. On aime leurs chances d’avoir 7 victoires dans deux semaines.

9 (12) Broncos de Denver (4-3)
Avec l’implosion des Chargers, ils sont pratiquement assurés du titre de division. En plus, tous leurs adversaires restants sur le calendrier ont des fiches négatives. Vive l’AFC Ouest.

10 (14) Dolphins de Miami (4-3)
Ils ont dominé les Jets et bizarrement, leur match contre les Colts cette semaine aura une bonne incidence sur la course aux séries dans l’AFC.

11 (15) Steelers de Pittsburgh (4-3)
Jonathan Dwyer est le premier porteur de ballon des Steelers à courir pour plus de 100 verges dans 2 matchs consécutifs depuis Willie Parker en 2008. Eh ben. Cela dit, les Steelers semblent avoir retrouvé leur superbe, à temps pour un gros match contre le NYG.

12 (16) Lions de Détroit (3-4)
Leur victoire contre Seattle sauve leur saison. Maintenant, Calvin Johnson doit jouer à la hauteur de son talent, lui qui n’a enregistré que 3 attrapés pour la deuxième semaine consécutive.

13 (7) Vikings du Minnesota (5-3)
On se demande encore ce qui s’est passé contre Tampa Bay jeudi soir. Les Vikes ont été tout simplement déclassés. Christian Ponder a 7 interceptions à ses 4 derniers matchs, lui qui n’en avait aucune lors des 4 premiers de la saison.

14 (10) Seahawks de Seattle (4-4)
La fiche des Seahawks à l’extérieur : 1-4. Au moins, ils sont parfaits à la maison.

15 (22) Colts d’Indianapolis (4-3)
Le touché gagnant de Vick Ballard était d’une beauté incroyable. Les Colts jouent du football inspirant et l’absence de Chuck Pagano semble les motiver plus que de leur nuire.

16 (13) Cowboys de Dallas (3-4)
Il faut donner à César ce qui revient à César, la défensive des Boys a connu tout un match dimanche. Malheureusement, c’est difficile de gagner lorsqu’on commet 6 revirements.

17 (11) Redskins de Washington (3-5)
RGIII ne peut pas faire tout tout seul. La défense des Skins commence vraiment à ressentir les multiples blessures auxquelles elle fait face. Cela dit, l’avenir est rose à Washington.

18 (26) Buccaneers de Tampa Bay (3-4)
L’attaque des Bucs s’améliore de semaine en semaine et puisqu’ils comptent sur des armes comme Doug Martin, Josh Freeman, Mike Williams et Vincent Jackson, ce n’est pas une bonne nouvelle pour le reste de la ligue.

19 (18) Eagles de Philadelphie (3-4)
Les discussions par rapport au changement de quart-arrière à Philadelphie sont tout simplement ridicules. Ce n’est pas Vick le problème, c’est le fait que sa ligne offensive ne serait pas capable d’arrêter une ligne défensive qui joue au Bol d’Or.

20 (20) Bills de Buffalo (3-4)
Dans leurs trois derniers matchs, les Bills ont accordé 52, 45 et 35 points. C’est tout simplement incroyable lorsqu’on considère l’argent que la direction a investi en défensive.

21 (19) Titans du Tennessee (3-5)
Nous avions besoin d’un rappel par rapport au fait que les Titans n’étaient pas un club de séries et les Colts nous l’ont donné. Au moins, Chris Johnson n’est plus minable, seulement moyen.

22 (17) Jets de New York (3-5)
Tim Tebow fut important cette semaine, pour la première fois cette saison. Malheureusement pour lui, c’est parce qu’il fut le responsable du botté de dégagement bloqué par les Fins.

23 (28) Raiders d’Oakland (3-4)
Les Raiders n’ont eu que 2 pénalités dans leur match de cette semaine. La dernière fois qu’ils ont eu si peu de pénalités : en 2010!

24 (21) Cardinals de l’Arizona (4-4)
Les Cards ont accordé 39 sacks depuis le début de l’année. C’est un sommet de la NFL alors que les 2es dans cette catégorie n’en ont accordé que 28. Sans ligne à l’attaque, on ne peut pas faire grand-chose dans cette ligue et les Cards le prouvent.

25 (24) Saints de la Nouvelle-Orléans (2-5)
Les Saints ont dégagé 8 fois dimanche soir. La dernière fois que c’était arrivé, le quart partant était Mark Brunell…

26 (30) Browns de Cleveland (2-6)
Pour la première fois de l’année, les Browns ont tenté plus de courses que de passes. La recette semble avoir fonctionné pour Cleveland qui sort temporairement de son marasme.

27 (27) Bengals de Cincinnati (3-4)
Si les Bengals perdent contre les Broncos en fin de semaine, ils seront sur une séquence de 4 défaites. Lors de leur dernière séquence de 4 défaites, ils ont fini l’année à 4-12.

28 (29) Panthers la Caroline (1-6)
Les Panthers ont réussi à tenir tête aux Bears, ce qui est louable, mais Newton a coûté le match aux siens avec son interception ramenée pour un touché au 4e quart.

29 (25) Rams de St-Louis (3-5)
Les Rams viennent de se faire ramasser par Aaron Rodgers et Tom Brady en 2 semaines. Au moins, ils ont maintenant une semaine de congé pour se remettre des massacres.

30 (23) Chargers de San Diego (3-4)
Saviez vous que Norv Turner est une anagramme pour Turnover? C’est tout ce que j’ai à dire sur cette équipe triste à voir.

31 (31) Jaguars de Jacksonville (1-6)
Ils ne sont tout simplement pas bons…

32 (32) Chiefs de Kansas City (1-6)
La citation de la journée revient à Romeo Crennel lorsqu’on lui a demandé pourquoi Jamaal Charles n’a eu que 5 portées dans leur match contre les Raiders. Il a simplement dit qu’il ne le savait pas…

ARTICLE ÉCRIT PAS CHRISTOPHE PERREAULT

mardi 30 octobre 2012

En passant...

...on avait oublié de vous le dire mais la date limite des transactions a été repoussée à Jeudi 16h00 en raison de la TurboÜberTempête Sandy. On sera évidemment alertes à ce moment-là pour vous rapporter les nouvelles rapidement. Il y a des rumeurs, les noms de Steve Smith, Jared Cook et Dwayne Bowe étant évoqués. On suit ça pour vous!

Résumé de la semaine 9 dans la NCAA

Pendant que des géants tombent au combat et dégringolent au classement, d’autres restent au top. Wallette nous résume l’action du dernier week-end dans la NCAA.

Top 10 :

(1)Alabama : Autre semaine = autre victoire du Crimson Tide. Cette fois c’était 38-7 contre (11)Mississippi State. Le QB de Bama, AJ. McCarron reçoit le ballon du match avec ses 208 verges et 2 TDs. On notera aussi l’excellent travail de la meilleure défensive au pays qui a créé 3 revirements.

(2)Florida : *Upset* : Défaite de 17-9 sur (10)Georgia. Dans ce match où la défensive était à l’honneur, on parlera du travail de l’excellent LB des Bulldogs, Jarvis Jones. Le #29, de ses 6’3’’ et 241 lbs aura causé bien des problèmes à l’offensive des Gators. Il a compilé un impressionnant total de 12 plaqués et 2 sacs. Au combiné, les deux QBs auront lancé 1 TD et 5 INTs. Au point de vue individuel, aucun n’a atteint la barre des 200 verges. Autre bon match de Todd Gurley (RB, Georgia, Freshman) : 118 verges et 1 majeur.

(3)KSU : Victoire de 55-24 contre (14)Texas Tech. Après une première demie lente des Wildcats (13-10), ces derniers ont explosé avec 42 points en deuxième demie. Le nouveau meneur dans la course pour le Heisman, Colin Klein a encore eu beaucoup de succès. Il a couru pour 83 verges, pour 2 TDs. Dans les airs, il a lancé pour 233 verges et 2 TDs.

(4)Oregon : Les Ducks mangent Colorado 70-14. Dans ce match sans histoire, les Ducks ont mis 56 points au tableau contre 0 en première demie. En statistiques :
Passe : QB – Marcus Mariota : 136 verges – 2 TDs
Sol : RB – Kenjon Barner : 104 verges – 2 TDs
Sol : RB – De’Anthony Thomas : 97 verges – 1 TD

(5)Notre Dame : Grosse victoire sur la route de 30-13 sur (8)Oklahoma. Dans le match du week-end, les Irish se sont sauvé avec la victoire contre les Sooners. Encore une fois, le backer 5 étoiles, Manti Te’o a fait la différence. Ses 11 plaqués et son interception auront fait la différence dans la victoire des siens. Dans la défaite, Landry Jones (QB, Oklahoma) aura lancé sur 356 verges. Malheureusement, il a lancé 1 interception et aucun touché.

(6)LSU : Bye Week

(7)Oregon St. :*Upset* de 20-17 contre Washington. On le sait tous, gagner des matchs sur la route dans la NCAA contre des rivaux, c’est jamais facile. On ne veut pas mettre le blâme sur le jeune homme, mais le QB des Beavers, Sean Mannion a lancé 4 INTs, rien pour aider son équipe. Du côté des gagnants, 4 joueurs ont interceptés Mannion et aucun ne retient notre attention en offensive.

(8)Oklahoma : Défaite de 30-13 contre (5)Notre-Dame

(9)USC :*Upset* Défaite de 39-36 aux mains d'Arizona. On a eu un excitant match entre deux bons QBs. Matt Barkley (USC) a lancé pour 493 verges pour 3 TDs et 2 INTs. Son rival, Matt Scott (Arizona) a pour sa part lancé sur 369 verges pour 3 TDs et 1 INT. La performance folle du week-end revient par contre au receveur des Trojans, Marquise Lee. Lee a capté 16 ballons pour des gains de 345 verges et 2 TDs. Le genre de gars qui va donner beaucoup de points dans la fantasy pool dans un avenir pas trop loin.

(10)Georgia : Victoire de 17-9 sur (2)Florida.

Autres Résultats.

(13)South Carolina : 38-35 sur Tennessee. Encore une fois, un solide duel de QBs. Tyler Bray (Tennessee) 368 verges pour 4 TDs et 1 INT. De son côté, Connor Shaw (SC) 356 verges pour 3 TDs et 1 INT. On retiendra l’une des pires images de la saison, la blessure de Marcus Lattimore (cœur sensible s’abstenir) (http://www.youtube.com/watch?v=3Fdi7KXF8yM) . Avant cette blessure vers la fin du 2e quart, Lattimore avait déjà accumulé 65 verges pour 1 majeur. Sa saison est malheureusement finie. Même si la blessure est terrible, Lattimore n’a aucune fracture. Il a par contre l’ACL, BCL, DCL et l’Andrei Markov CL déchiré. On espère le revoir en force dès 2013. Oubliez le dans la NFL l’an prochain, s’il rejoue un jour, il reviendra dans la NCAA.

Nouvelles :

L’un des meilleurs joueur sur les unités spéciales des Gators de Florida, Solomon Patton a le bras fracturé. Sa saison est bien entendue terminée.

Alors que les Longhorns du Texas connaissent à nouveau des moments difficile, on commence a parler de compétition chez les QBs. L’entraineur-chef, Mack Brown a donné son vote de confiance à David Ash. La rumeur dit que la laisse est courte et que Case McCoy pourrait partir un match d’ici la fin de la saison. Notons que McCoy a remplacé Ash durant le match de samedi dernier contre Kansas.

Top 25 :

Voici le nouveau classement du BCS, en date du 28 Oct.

1. Alabama 8-0
2. Kansas State 8-0
3. Notre Dame 8-0
4. Oregon 8-0
5. LSU 7-1
6. Georgia 7-1
7. Florida 7-1
8. South Carolina 7-2
9. Florida State 8-1
10. Louisville 8-0
11. Oregon State 6-1
12. Oklahoma 5-2
13. Clemson 7-1
14. Stanford 6-2
15. Mississippi State 7-1
16. Texas A&M 6-2
17. USC 6-2
18. Texas Tech 6-2
19. Boise State 7-1
20. Nebraska 6-2
21. West Virginia 5-2
22. Arizona 5-3
23. Texas 6-2
24. Oklahoma State 5-2
25. Louisiana Tech 7-1

On se revoit jeudi avec un avant-goût du meilleur week-end de l’année.

375 000$ de dettes dans des bars de danseuses!

Le OT Bryant McKinnie ADORE aller aux danseuses!!!

Le joueur de ligne offensive des Ravens est poursuivi par le propriétaire de bar Charles Young pour la coquette somme de 375 000$. Ça représente la facture impayée pour les visites de McKinnie entre février 2009 et septembre 2010. M. Young possède deux bars dans la région de Miami et McKinnie y passait vraisemblablement ses temps libres.

McKinnie a la réputation d'être un joyeux imbécile et de bien mal gérer son argent. Il a contracté un prêt de 4.5 M$ pendant le lockout et les Ravens collectent la moitié de son salaire pour payer l'agence prêteuse. On rappelle qu'aucun match n'a été annulé en raison du lockout et que les joueurs n'ont sauté aucun chèque de paie. L'ancien Pro Bowler gagne 2.2 M$ cette saison mais tout indique qu'il est cassé et qu'il ne pourra payer les sommes exigées par Young.

Quand on dit que ces gars-là vivent sur une autre planète...On ne verra jamais 375 000$ dans notre vie et lui il flambe ça comme un mongol.

Les dernières réflexions sur la semaine # 8


Votre humble serviteur a vécu un rêve d’amateur de football ce week-end. Je vous raconte cela dans les dernières réflexions, mais d’abord, résumé du MNF.

49 ers 24 Cardinals 3

49ers – Cardinals. En termes de points consentis à l’adversaire, ça veut dire défensive # 1 de la NFL contre la défensive # 4. La prédiction du jour : attendez-vous à une partie à bas pointage. Vous viendrez dire après qu’on ne connait pas notre football!!!

Chaque équipe s’efforce de nous donner raison et c’est par des dégagements que se concluent les 2 premières possessions de la rencontre.

San Francisco prend les choses en main à sa seconde séquence offensive. Plusieurs cibles différentes touchent à la roche, dont Michael Crabtree dans la zone de buts. 7-0 Niners.

Les défensives reprennent leurs droits sur les possessions suivantes et le punt-o-rama attendu se matérialise. Cependant, ceci permet de mettre en évidence le duel intéressant au niveau des unités spéciales. Patrick Peterson est craint à la grandeur de la ligue, mais Ted Ginn jr. refuse de s’en laisser imposer. Son retour de 35 verges procure un terrain court à son équipe qui augmente son avance à 10-0.

Alex Smith a la précision d’un chirurgien jusqu’à maintenant. Sa 14e passe complétée en 15 tentatives abouti dans les mains de Michael Crabtree qui inscrit son 2e majeur de la rencontre. Avec une avance de 17 points à la mi-temps, nous pouvons presque conclure que c’est dans le sac pour les 49ers.

Les partisans des Cards sont bruyants dans leur nouvel amphithéâtre, cependant le sport qui suscite le plus d’émotion dans la vallée du soleil est …. le golf!! Lors de la visite annuelle de la PGA dans le désert, des foules indécentes envahissent le terrain, particulièrement le 16e trou, un par 3 ceinturé de gradins contenant plus de 30 000 amateurs. Ils avalent plus de houblon qu’un amateur de football au tailgate, applaudissent, que dis-je hurlent sur les beaux coups, huent les moins bons et ont même droit à d’inusitées courses de caddy! Bref, on se rapproche presque de Happy Gilmore!

Au football, tout espoir de remontée des Cardinals prend fin dès la première possession des chercheurs d’or au 3e quart. Randy Moss, oui, oui Randy Moss, nous sert quelques-unes des feintes qui ont fait sa renommée et se retrouve dans la zone de buts 47 verges plus loin. C’est la première fois que le grand Randy franchit la zone de buts depuis le dimanche inaugural.

Si vous aviez oublié que Moss jouait encore, on ne vous blâme pas. C’est comme un flash rétro 10 ans en arrière. Oubliez l’écran HD, revenez au téléphone avec fil et déplacez-vous au guichet automatique pour le paiement vos factures afin de vous remettre dans l’ambiance!

Bon OK, rendu là , on sait qui gagne, il ne reste qu’à égrainer l’horloge. L’Arizone évitera le blanchissage grâce à un placement, mais ils s’inclinent quand même 24-3, un 4e revers consécutif pour eux. Offensivement, ils ne font pas le poids, surtout sur la ligne offensive qui a concédé 33 sacks à ses 5 derniers matchs. Défensivement, ce que j’ai vu ce soir ne m’a pas impressionné. Bref, la fin de saison sera pénible dans le désert.

A l’opposé, les Niners ont confirmé ce soir leur statut d’aspirant aux grands honneurs. Une seule des 19 passes d’Alex Smith n’a pas atteint la cible, tandis que l’unité défensive a étendu sa domination. Du bien bel ouvrage!



Les dernières réflexions en direct du vestiaire des Eagles :

Le guide nous avait mis la puce à l’oreille dans l’autobus nous amenant dans la ville de l’amour fraternel : une visite guidée du stade des Eagles, incluant toutes les aires utilisées par l’équipe, est possible. Une activité idéale pour un samedi après-midi dans une ville dont l’offre touristique est de toute façon limitée. Toutefois, déception en arrivant sur place : oui le stade, incluant le vestiaire, est ouvert, mais l’admission est réservée aux enfants pour qui les Eagles ont organisé une fête d’Halloween. Si près du but et si loin en même temps! Malgré toute mon insistance, en anglais et en français, auprès de la responsable, impossible de mettre la main sur un droit d’accès. Même que la sécurité commence à s’intéresser à nous, nous défigurant d’un regard destiné à 4 adultes qui veulent investir une fête d’enfants.

Par acquis de conscience, nous nous réessayons à une autre entrée quelques 250 mètres plus loin avant d’abandonner définitivement la partie. Cette fois, notre stratégie consiste à plaider que nous ne voulons qu’aller à la boutique souvenir située à l’intérieur du périmètre. A ma grande surprise, le garde nous autorise à passer en nous faisant promettre de revenir rapidement à notre point de départ une fois le magasinage terminé. Noble intention, immédiatement oubliée en se rendant compte que la boutique a un accès direct vers l’intérieur du stade.

Rapidement, nous voici dans les estrades là où nous nous installerons le lendemain pour regarder la partie Eagles – Falcons. Pour le moment cependant, ce qui nous intéresse, c’est le vestiaire. Nous trouvons aisément le chemin à emprunter, certains de se faire réclamer à tout moment ces droits d’accès réservés aux familles que nous n’avons pas. Sauf qu’aucun agent de sécurité ne se préoccupe de nous, et nous gagnons rapidement la destination visée, soit le vestiaire des Eagles.



A quoi ça ressemble un vestiaire de la grosse ligue? Premièrement, c’est grand, très grand. Plus de 50 casiers, larges comme il se doit pour accueillir des mastodontes de 300 livres. L’emplacement des casiers est stratégique, ayant pour but de regrouper les joueurs par positions. Au centre, un large espace comportant quelques écrans géants sur les murs est utilisé pour les regroupements avant et après le match.

Les Aigles ne lésinent pas sur le confort de leurs joueurs et chaque casier dispose de sa chaise, de son coffret de sureté pour les effets personnels des joueurs et en cette veille de match, tout l’équipement qui allait servir le lendemain, du casque aux souliers, des épaulettes aux uniformes noirs était déjà prêt.

Juste au sortir du vestiaire, avant même de rejoindre le corridor principal qui mène au terrain, se trouvent les bureaux des entraineurs. Andy Reid possède une pièce à lui seul tandis que les coordonnateurs en partagent une autre. Détail surprenant, le vestiaire de l’équipe visiteuse ne se trouve qu’à une cinquantaine de mètres de celui des Eagles. La route pour accéder au terrain est toutefois différente. Notre visite prend fin aux abords du terrain après avoir arpenté le même tunnel que les Eagles pour pénétrer sur le gridiron.



En rétrospect, les gardes ont eu raison de nous laisser passer. En effet, même si selon les certificats de naissance aucun enfant ne figurait dans notre groupe, c’est avec les yeux d’un gamin que ce blogueur a apprécié cette visite dans l’antichambre d’un club de la NFL.

L’autre vedette de la fin de semaine, c’est l’ouragan Sandy, omniprésent dans les médias américains, et même dans le message téléphonique de l’hôtel servant de Wake up call. « Try to stay dry » qu’ils conseillaient. Heureusement la température n’a pas trop bousillé notre dimanche. D’ailleurs, comme vous le voyez ci-bas, elle n’a pas altérée non plus l’extravagance des partisans verts au tailgate!





En fait, la pluie ne s’est mise à tomber qu’en milieu de 3e quart et d’un angle faisant en sorte que l’architecture du stade nous protégeait. Par contre, la plupart des autres spectateurs se sont fait allègrement poivrer par les éléments, tant la pluie que le vent. Rien pour écrire à sa mère et certainement un bien moindre mal comparativement à ce que la ville de Rocky endure au moment où vous lisez cet article. N’empêche que sur le trajet du retour, les panneaux électroniques indiquant l’activation de l’état d’urgence nous ont empêchés d’ignorer ce qui s’en venait.

Pour être franc, l’ouragan ce dimanche se nommait Matt Ryan et non Sandy. Le quart des Falcons a complètement pulvérisé la défensive des Eagles. Manifestement, le congédiement du coordonateur offensif durant la semaine de congé n’a pas eu l’effet escompté. Le pointage final n’explique pas du tout à quel point les Aigles ont mangé une volée. Les 3 premières poussées offensives des visiteurs se sont terminées dans la zone de buts, Ryan convertissant les 3e essais à répétition.

Offensivement, ce ne fut guère mieux. Michael Vick sera pointé du doigt, mais honnêtement, la différence entre le temps dont il disposait pour lancer le ballon par rapport à son homologue des Falcons était saisissante. Le # 7 doit courir pour sa vie un jeu sur deux, et ce court délai ne donne pas le temps à ses rapides WR d’exploiter leur vitesse pour se démarquer. A cet effet, le plan de match ne fait pas assez appel à LeSean McCoy, le seul aigle à avoir pu provoquer des choses lorsqu’ utilisé. Les subtils partisans du Philadelphie n’ont d’ailleurs pas manqué de donner leur appréciation sur le travail du coach, multipliant les chants « Fire Andy » en 2e demie. Bref, le match ne fut pas à la hauteur.

En fait, c’est rare que le moment fort d’un voyage de football survient le samedi plutôt que le dimanche, mais ce fut mon cas cette fois-ci et la visite du vestiaire rend à elle seule le week-end mémorable!

lundi 29 octobre 2012

Les Eagles sur le point d'asseoir Vick sur le banc

Andy Reid sent la soupe chaude et s’apprête à continuer les changements.

Plusieurs sources, dont la station radio phare des Eagles, affirment que Reid va bientôt bencher Michael Vick pour le remplacer par la recrue Nick Foles. Ça reste à confirmer mais disons que les signes pointent dans cette direction.

Même si cette décision est anticipée depuis le début de la saison, elle étonne un peu. Les Eagles ont une fiche de 3-4 et ils affrontent les Saints, les Cowboys et les Skins au cours des trois prochaines semaines. Ce sont des matches qu'ils pourraient aller chercher avec Vick, se retrouvant ainsi à 6-4. Il est toujours hasardeux de lancer un QB recrue dans la mêlée et les changements de partants laissent des traces dans le psyché d'un club.

Malgré tout, il est clair que Vick mérite de passer du temps sur le banc. Il connait une autre mauvaise saison avec 9 touchés et 11 revirements. Il est erratique et pas digne de confiance.

En passant, Steph Morneau a eu une illumination dans notre Table Ronde de prédictions loufoques d'avant-saison: En fait, je pense que les Eagles vont profiter de ce lendemain de vieille des Giants pour remporter la division ...sans Michael Vick! Nick Foles a gagné le rôle de réserviste durant la pré-saison, forçant les Eagles à libérer Mike Kafka. Vick est fragile, Vick coûte cher et surtout, Vick est imprévisible. Pour sauver sa peau (et sa job), Andy Reid se tournera vers son quart inexpérimenté et tentera un miracle à Philly avec le jeu au sol et une défense dynamique.

Bon, il y a quelques trucs qui clochent mais le changement de QB et le désespoir du coach y sont...

Les Miettes du Lundi: varia léger

Ryan Tannehill légèrement blessé, la date limite des transactions approche et plus...

-Ryan Tannehill a subi des contusions au genou et au quadricep lors du match contre les Jets hier et il passera un examen par résonance magnétique aujourd'hui. Son coach Joe Philbin ne croit pas que les blessures sont sérieuses. Tannehill et les Fins épatent cette saison, ce serait bien que le QB recrue ne rate pas de match.

-Toujours chez Les Fins, ils sont devenus la 1e équipe en 20 ans à bloquer un punt, bloquer un placement et recouvrir leur propre botté court dans un même match. Conclusion: les unités spéciales des Jets sont poches en ostie.

-L'heure limite pour effectuer des transactions arrive demain à 16h30 et on espère bien voir quelques transactions. Trois noms qui sont mentionnés dans les rumeurs: les RBs DeAngelo Williams, LeGarrette Blount et Stephen Jackson...Des gars qui pourraient aider des clubs, c'est clair.

-Jamaal Charles n'a couru avec le ballon que cinq fois dans la défaite des Chiefs contre les Raiders hier...et Romeo Crennel ne sait pas pourquoi. Le coach des Chiefs a admis qu'il n'avait rien décidé la-dedans, plaidant l'ignorance sur l'absence relative de son RB. On comprend que Romeo est un spécialiste de la défense mais COME ON!!! C'est le temps de faire des changements à KC.

-Ça va mal pour les Saints et la défense est la garnd coupable. L'unité a évidemment été castrée par le scandale des bounties et voilà qu'elle accorde pas moins de 474 v en moyenne par match! Pour vous mettre ça en contexte, l'atroce défensive des Bills n'accorde que 424 v/match. La pire défense de l'histoire (les Colts de 1981) accordait 424,5 v/match...

Sautons aux conclusions - le SNF Broncos - Saints


Tony Savoie est à la barre des conclusions du dimanche, là où la Série mondiale aura évité à Drew Brees de perdre la face devant toute l'Amérique sur la télévision nationale. 

Un imprévu au travail m’empêche de voir le premier quart encore cette semaine. C’est ce qui arrive lorsqu’on travaille en collaboration avec dame nature. Après une séance de négociation ardue en revenant du boulot, Occupation Double prend le bord au grand désarroi de la petite sœur. Je fais ça pour sa santé mentale, elle me remerciera un jour. Heureusement, je m’écrase devant mon téléviseur avec ma Péché Mortel de la brasserie Dieu du Ciel juste à temps pour voir la dernière reprise d’une passe d’une précision chirurgicale de Drew Brees vers Darren Sproles qui termine le travail en gambadant vers la zone des buts sur 29 verges. Ce jeu ramène les deux équipes à égalité 7-7, les Broncos ayant ouvert la marque grâce à un TD de Willis McGahee sur 1 verge au 1er quart. I’ve been waiting all day for Sunday Night!

2e Quart

- Séquence sans histoire pour les Broncos qui dégage rapidement. Moi qui avais hâte de voir de l’action, ça va attendre.

- Voilà je suis servi! Les Saints amorcent une bonne séquence qui les amène au 47 du Denver et Joe Vitt décide d’y aller sur un 4e et 2. INTERCEPTION! Brees force la passe à Jimmy Graham au centre et Wesley Woodyard s’étire de tout son long pour capter le ballon! Jeu important alors que les Saints avaient le momentum.

- Peyton ne perd pas de temps. Passe de 34 verges à Demaryius Thomas qui amène les Broncos au 22 des Saints. Quelques jeux plus tard, Eric Decker profite de l’erreur du CB qui trébuche sur sa feinte et marque facilement le touché sur 13 verges. 14-7 Broncos.

- 5 jeux plus tard, les Saints dégagent et le momentum est officiellement du côté des Broncos.

-Manning remonte le terrain à partir de sa ligne de 13. Il convertit un crucial 3e et 6 avec 3 minutes à faire sur une passe parfaite de 23 verges à Decker. Par contre, Manning se frappe le pouce sur le casque d’un adversaire sur le jeu et ça semble douloureux, espérons que le match ne se jouera pas sur cette blessure. Denver y va ,sans aucune surprise, de 4 jeux au sol de suite qui amènent les Broncos dans la zone rouge. Manning est visiblement ennuyé par son pouce et les Broncos se contentent d’un placement pour terminer la demie. 17-7 Broncos à la pause.

3e Quart

-Les Broncos débutent la deuxième demie avec le ballon et on assiste au Peyton show. Avec le ballon au 7, Manning orchestre une série qui rappelle les belles années des Colts. 5 minutes, 11 jeux et 93 verges plus tard, TOUCHDOWN! Un fade parfaitement exécuté à Demaryius Thomas. Du bonbon. 24-7 Broncos. Peyton s’est blessé au pouce avant la demie, right?

- L’attaque de Saints devra se réveiller s’ils veulent avoir une chance de revenir dans le match. Brees commence bien la séquence avec quelques premiers jeux clés mais la séquence prend fin au milieu de terrain sur deux mauvaises passes de ce dernier. PUNT

- Les Broncos ne font rien de bon avec le ballon et devront dégager. It’s do or die pour les Saints maintenant.

- La défensive des Broncos est très agressive et Drew Brees tente de la battre avec des screens et des passes rapides mais la couverture est extrêmement serrée. 3 petits jeux et Peyton reprend le ballon.

-Un bon retour permet au Broncos de menacer immédiatement, le ballon étant ramené au 47 par un certain Trindon Holliday. Nice to meet you, Trindon. Peyton profite de l’opportunité avec deux gros jeux à Tamme et Thomas avant la fin du 3e quart qui amène les Broncos au 2 des Saints. Thomas connaît un autre match TRÈS solide avec 6 catchs pour 136 verges et 1TD.

4e Quart

- Manning ne perd pas de temps alors qu’il rejoint Decker pour son 2e touché du match dès la reprise. 31-7 Broncos et le match est à toute fin pratique terminé.

- Well, three and out pour les Saints sur la possession subséquente. Je vais me déboucher une dernière petite bière pour bien dormir immédiatement après le match.

- Denver débute sa série profondément dans sa zone suite à une pénalité sur le retour et avec 13 minutes à faire, un punt rapide pourrais donner une ultime chance à Drew Brees avec une bonne position sur le terrain.

- NBC nous montre un tableau qui démontre l’étendue du massacre auquel on assiste. Les Broncos dominent 482 à 161 pour les verges à l’attaque.

-Autre statistique intéressante : Les Saints ont accordé au moins 400 verges dans chacun de leurs 7 matchs cette saison. Cette histoire de bounty joue assurément dans la tête des joueurs.

- De retour au match, les Broncos avance juste assez pour gagner la bataille du positionnement et ils réussissent la manœuvre à merveille, plantant les Saints à leur ligne de 2.

- Le QB des Saints n’est vraiment pas dans son assiette. Un autre 3 and out. Heureusement que ma Hoegaarden est là pour me garder devant la télévision.

- Denver commence à écouler le temps avec son jeu au sol et la stratégie fonctionne mieux que prévu alors que Willis McGahee et Ronnie Hillman unissent leurs efforts pour amener les Broncos dans la zone rouge. Les étalons ajoutent 3 points au tableau grâce à Matt Prater sur 33 verges. 34-7 Broncos.

- Voici les statistiques inutiles (communément appelées ‘’garbage time’’) qui feront la différence dans plusieurs pools cette semaine. Les Saints remontent le terrain grâce à Darren Sproles et Brees rejoint Jimmy Graham dans la zone de but. 34-14 Broncos

- Les Saints y vont pour le botté court mais Denver récupère. La soirée de Peyton est terminée alors que Brock Osweiller est envoyé dans la mêlée pour se salir le genou.

Marque finale : Broncos 34 Saints 14

Notes d’après-match

Une domination totale des Broncos à domicile contre des Saints qui connaissent vraiment une saison à oublier. À 2-5 dans une NFC aussi compétitive, on peut maintenant considérer les Saints comme éliminés de la course aux séries. La défensive est incroyablement déficiente et maintenant, l’attaque connait des ratés. Vivement le retour de Sean Payton.

Du coté des Broncos, ils prennent les commandes de l’AFC Ouest avec un fiche de 4-3 et ils ont réussi à sortir de la portion difficile de leur calendrier avec une fiche positive. Denver affrontera maintenant un assortiment d’équipes avec des fiches perdantes, la seule équipe ayant une fiche positive à l’horaire pour eux d’ici la fin de la saison étant Baltimore. Un match très solide pour les Broncos qui ont dominés dans toutes les facettes du jeu grâce à un Peyton dominant et une défensive extrêmement agressive et opportuniste. Les Broncos seront assurément des séries et ils seront à surveillés d’ici la fin de la saison.

- Tony Savoie –
Twitter : @Woodbine55

dimanche 28 octobre 2012

Sautons aux conclusions - Les matchs de 13h et 16h

L'ouragan Sandy a terrassé notre Nick national, Christophe Perreault est donc à la barre des conclusions pour les matchs de 13h et de 16h, dans un programme double qui va vous décoiffer. 

Chicago 23-22 Caroline

Les Panthers ont eu l’air compétents pendant 3 quarts et demie, mais ils ont choké comme eux seuls savent le faire. Quelques jeux après le 1er touché du match de Chicago, Newton a lancé un pick 6 qui a donné les devants aux Bears. La Caroline a eu le temps de remonter et d’inscrire un placement pour rendre le tout intéressant, mais Robbie Gould a donné la victoire aux siens. Une journée typique pour Newton avec plus de 300 verges et deux interceptions

Cleveland 7-6 San Diego

Si vous n’avez rien d’écouté de ce match là, vous n’avez rien manqué. La température était terrible et le jeu fittait la température. Les deux quarts-arrières n’ont même pas lancé pour 300 verges les deux ensembles. Si Norv Turner garde son poste cette saison, les partisans de San Diego vont virer fou.

Detroit 28-24 Seattle :

Comme d’habitude, les Lions ont commencé avec 1 quart de retard, mais cette fois, ils ont été en mesure de revenir. Titus Young nous a sorti une partie de 100 verges et 2 touchés de nulle part. On a revu le Matthew Stafford des beaux jours alors qu’il a tourmenté une défensive de Seattle qui est supposé faire partie de l’élite. Par contre, Calvin Johnson a connu une autre mauvaise sortie. On va commencer à parler de la Madden Curse dans son cas…

Green Bay 24-15 Jacksonville

Le match fut pas mal plus serré que ce qu’on aurait pu croire. Green Bay jouait sans Jordy Nelson et Greg Jenning, ce qui a fait mal à l’attaque aérienne, mais avec Aaron Rodgers, il y a toujours façon de s’arranger. Du côté des Jaguars, Maurice Jones-Drew ne jouait pas, blessé, mais Rashard Jennings, son remplaçant, a très bien fait.

Miami 30-9 New York Jets

Ryan Tannehill s’est blessé et Matt Moore est venu en relève. C’est presqu’une bonne nouvelle pour les Phins cette année, car Moore est légèrement meilleur que Tannehill présentement. D’ailleurs, les Phins en ont profité pour rosser des Jets qui n’avaient tout simplement pas l’air d’êtres de calibre.

Atlanta 30-17 Philadelphie

La température a aussi eu son mot à dire dans cette rencontre là alors qu’il s’est mis à pleuvoir de façon abondante pendant que les Eagles tentaient leur remontée de fin de match. L’histoire de cette rencontre fut la défense de Philly qui n’était pas capable d’arrêter l’attaque d’Atlanta. Le premier dégagement de Falcons est venu alors qu’il ne restait que 5 minutes au match… Mike Vick a connu un bon match et a évité les revirements. Les Falcons restent parfaits.

Steelers 27-12 Redskins

Les Steelers portaient des uniformes vintages qui étaient tout simplement malades! Les uniformes ont semblé déranger RGIII qui a été limité à 177 verges dans la journée. Washington n’a jamais vraiment été dans le coup. De son côté, Roethlisberger n’a pas eu à connaitre un grand match, mais il a fait ce qu’il devait faire.

Nouvelle-Angleterre 45-7 St-Louis

La dernière fois qu’il y a eu un massacre comme ça à Londres... ploguez votre blague historique ici. Les Pats ont outrageusement dominé les Rams qui avaient l’air en vacances plus que d’autre chose. Brady a connu un fort match avec 4 touchés et ses principales cibles furent Gronkowski et Lloyd.

Indianapolis 19-13 Tennessee OT

Les Colts gagnent leur deuxième match consécutif et ont maintenant une fiche de 4-3. Ils ont des chances légitimes de faire les séries! La rencontre fut très très moyenne. Les défenses ont eu le dessus pour la majorité du match, mais Andrew Luck a été excellent vers la fin du temps règlementaire et en prolongation pour donner la victoire aux siens.

Oakland 26-16 Kansas City

Honnêtement, on ne pense pas que personne ait regardé cette rencontre là. Brady Quinn s’est blessé et Matt Cassell est venu terminer la rencontre. Les Chiefs n’ont jamais vraiment été dans le match, eux qui ont marqué leur premier touché alors qu’il restait un peu moins de 3 minutes au cadran. Janikowski est 4 en 4 pour les gagnants.

New York Giants 29-24 Dallas

Ce fut un vrai match de fou! Bryant croyait avoir donné la victoire aux siens avec 6 secondes à faire, mais son doigt était sorti de la zone des buts et ça a annulé le touché. Le match a commencé avec une domination des Giants qui ont marqué les 23 premiers points. Dallas a fait un retour en marquant les 24 points suivants. New York a inscrit deux placements pour prendre les devants et ils l’ont gardé jusqu’à la fin. Dans le match, Romo s’est fait intercepter 4 fois, mais Bryant, Austin et Witten ont tous obtenu plus de 100 verges. Witten a battu un record d’équipe avec 18 (!!!) catchs. Le début de la rencontre ne semblait pas l’indiquer, mais ce fut définitivement le match de la journée.

Le tailgate Party de la semaine # 8


Cette semaine au tailgate, l’écart NFC-AFC, Londres et nous ouvrons notre boîte aux lettres…

Faible AFC

La NFL fonctionne par cycles. C’est connu, c’est normal. Prenez une division minable comme la NFC Ouest. A force d’avoir des repêchages élevés, inévitablement certaines équipes commencent à s’en sortir comme on le voit cette saison. C’est aussi vrai au niveau des conférences. Entre 1985 et 1997, la NFC a remporté tous les Super Bowl sans exception, 13 de suite!! C’était l’époque des dynasties des Niners et des Cowboys entre autres. Par la suite, le balancier est revenu vers la conférence née de la vieille AFL. L'AFC revendique 9 victoires en 12 Super Bowls entre 1998 et 2009. Les gros clubs qui ont marqué cette période: Patriots, Steelers, Colts… Depuis 3 ans, le Vince Lombardi est retourné dans la NFC et l’écart entre les 2 conférences est apparent cette saison.

Ce matin, il n’y a que 3 formations de l’AFC qui possèdent des fiches gagnantes contre 8 dans la NFC. Seahawks et Cardinals ne seraient pas des séries si elles commençaient demain matin malgré leurs 4 victoires, tandis que les 2 Wild Card de l’AFC seraient choisis dans un vaste pool de formations jouant pour 500. Dans les rencontres inter-conférences, la Nationale domine 19-9. Le pire, c’est que je ne vois pas qui dans la AFC renversera la tendance.

Houston s’est établi comme meilleur représentant de l’américaine dimanche dernier en pulvérisant les Ravens. La rencontre a permis aux Texans de montrer leurs atouts : jeu au sol punitif et défensive dominante (et baveuse), particulièrement pour les passes rabattues. La ville de la NASA présente une fiche de 6-1, mais sa défaite résulte de sa seule exposition à l’autre conférence jusqu’ici. Bien sûr, ce n’est qu’un match au cours duquel tout a fonctionné pour Green Bay. Je n’ai aucun doute que les Texans peuvent offrir une bien meilleure opposition aux Packers. Sauf que San Francisco et Chicago appliquent la même recette qu’eux, en mieux, et la défensive des têtes de vache devra saisir la chance de montrer de quel bois elle se chauffe la prochaine fois qu’une grosse attaque lui tombera dessus.

N’empêche que si les Texans se rendent au Super Bowl, ils devraient bien paraître. Sinon, yish…. Deuxième de la conférence, Baltimore est en claire régression défensive, et ça, c’était avant les blessures à Ray Lewis et Ladarius Webb. Je reconnais qu’il joue mieux, mais faire reposer des espoirs de Super Bowl sur les épaules de Joe Flacco, c’est un peu gros.

Prévoyez un retour des Patriots dans le cercle des vainqueurs. St Louis, Buffalo, Indianapolis, les Jets et Miami sont les prochains adversaires de Bill Belichick et cie. Ils devraient remporter les 5 affrontements, ou au pire n'en perdre qu'un. Mais leur fiche ne masquera pas les carences affichées depuis le début de la saison. Le fait est que les Patriots ne forment tout simplement plus l’équipe dominante d’il y a quelques années. Contre la compétition de fort calibre, ils perdent maintenant plus souvent qu’ils ne gagnent. Les Steelers font partie de la même catégorie. Ils savent comment gagner et Dick Lebeau est encore capable de concocter des stratégies défensives efficaces, mais ils savent comment perdre aussi, rappelez-vous des effondrements à Oakland et Nashville.

L’équipe intrigante du lot est certainement les Broncos, un groupe qui devrait s’améliorer constamment. Peuvent-ils battre les gros clubs cependant? Aucune des équipes qu’ils n’ont vaincu joue pour mieux que 500, tandis que leurs affrontements contre les Texans, les Pats et les Falcons ont résulté en des défaites sans appel. J’ai de gros doutes sur leur défensive et nous verrons un peu dimanche soir lors du shoot out dans le bayou s’ils peuvent tenir leur bout.

Pour résumer, disons qu’avoir à mettre un p’tit deux, je parierais en faveur d’un 4e triomphe consécutif de la NFC le 3 février prochain devant Beyonce!



London Calling

Sortez les poches de thé, les chapeaux de la reine et la pinte de Guiness, la grosse ligue retourne chez les British pour la 6e saison consécutive ce week-end alors que les Patriots affronteront les Rams. Théoriquement, St Louis évoluera à domicile, même s’ils s’en rendront difficilement compte une fois à l’intérieur du mythique Wembley Stadium.

Aimez-vous ça les matchs à Londres? Personnellement, j’adore la capitale britannique, mais leur football n’a rien à voir avec le nôtre et ça devrait demeurer ainsi. Manifestement, la NFL n’est pas de cet avis et dès l’an prochain, 2 rencontres seront présentées à Wembley, incluant une des Jaguars qui y disputeront des parties locales pour les 4 prochaines années. De toute évidence, c’est payant de traverser l’Atlantique, surtout quand ton propre stade est à moitié vide!

Des rumeurs circulent de temps à autres sur l’intention de la ligue d’installer une franchise en permanence chez les Britons. Financièrement, ça fait du sens puisque Londres (avec Paris, New York, Tokyo et maintenant peut être Shanghai) fait partie des mégalopoles mondiales dont l’attrait dépasse largement ses frontières. Et puis, Wembley est plein à chaque visite, malgré plusieurs duels peu appétissants les années passées. Sauf qu’en terme d’intérêt du Londonien moyen, c’est zéro. Une recherche rapide dans les médias britanniques confirme le manque de couverture. Rien dans les sérieux The Times, The Guardian et the Telegraph (sauf ce vidéo de football au primaire pour rappeler l’importance de jouer jusqu’au sifflet (j’adore le « Are you serious? » désespéré de la maman!!)). Dans les tabloïds, un bref article sur les Pats dans le Daily Mail tandis que the Sun se consacre plutôt à la visite des American Beauties qu’au match comme tel! Bref, nous sommes loin d’un engouement de masse.

De plus, je trouve extrêmement irrespectueux ce qui est imposé aux fans des Rams à St-Louis. Avec la rotation pour les adversaires hors-conférence, St-Louis et la Nouvelle-Angleterre se rencontrent une fois aux 4 ans, donc une fois aux 8 ans à St-Louis. On prive donc les gens du « Gateway to the Midwest » de leur première occasion en 8 ans de voir évoluer sous leurs yeux une des équipes phares de la NFL et un quart-arrière figurant parmi les 5 meilleurs de l’histoire. La dernière fois que Tom Brady s’est produit à St-Louis, Marc Bulger, Marshall Faulk et Torry Holt constituaient le noyau de l’offensive des Béliers. Considérant qu’en plus Brady et les siens sont ceux qui ont déraillé « the Greatest Show on Turf » au Super Bowl XXXVI, être détenteur de billets de saison à St-Louis, je ne serais certainement pas heureux de voir la NFL me priver de cette rencontre. Lorsque les Pats retourneront à St-Louis en 2020, Brady (et probablement Belichick) n’y seront plus.

Le courrier du cœur

Quelques stars de la NFL nous confondent avec Louise Deschâtelets et ont écrit pour demander conseil. Et comme nous ne refusons jamais d’aider notre prochain, voici nos réponses...

Cher 6VB, pourquoi personne ne me croit jamais quand je dis que je suis élite? J’ai besoin d’amis. Signé : Joe Flacco

Cher Joe. La vie parfois c’est simple. Personne ne te croit parce que tu n’es pas élite! Facile hein! Le football n’est pas comme la politique, il ne suffit pas de répéter un mensonge suffisamment de fois pour qu’il devienne une vérité. Si tu veux être considéré comme élite, fais comme Eli Manning, prouve tes mots sur le terrain. Tu as une belle opportunité d’ici la fin de l’année….

Cher 6VB, j’ai Chris Johnson dans mon pool. Il ne fout rien pendant un mois, donc je le bench. Il répond avec un bon match, je lui redonne donc une chance et il me fait dans les mains de nouveau. Je le retourne sur le banc déterminé à ne plus me laisser manipuler et il revient avec 2 grosses semaines de suite. Que faire? Signé : un pooler désespéré

Cher pooler. Prédire CJ est devenu aussi hasardeux que de se fier sur météomedia pour savoir s’il fera beau. La constance n’est visiblement pas son fort et j’ai l’impression que ça ne changera pas. Solution : Échange-le contre Darren McFadden. Comme ça, semaine après semaine tu vivras la même émotion : une immense déception!

Cher 6VB, il semble toujours me manquer un p’tit quelque chose. Mes équipes ne sont jamais aussi bonnes que prévu et tendent à s’effondrer. Devrais-je prendre un peu de blâme? Signé : Norv Turner

Cher Norv. Oui tu dois prendre du blâme. Pas mal tout le blâme en fait et non, nous ne pouvons pas t’aider. C’est le courrier du cœur ici, pas le département des miracles!!

Bon football à tous. Nous vous résumerons toute l’action plus tard aujourd’hui et demain.

samedi 27 octobre 2012

Les choix du parieur - Semaine 8

Stéphane « somnolence » Morneau abuse des médicaments contre le rhume extra DM pour vous offrir ses choix du parieur de la Semaine 8.

Résultat de jeudi : 0-1 (0%)
Résultat de la saison 2012 : 46-57 (44,66%)


On oublie rapidement l’expérience peu concluante d’encourager les Vikings quand ils se doivent d’actuellement performer. Une belle erreur (et je parle aussi du match, c’était long), mais il faut rebondir.

Alors sans plus tarder, mes choix pour la Semaine 8 ainsi que des conseils judicieux de vie (ou pas).

Falcons -0,5 @ Eagles +0,5

Ça passe ou ça casse pour les Eagles, Andy Reid et surtout Michael Vick. Contre son ancienne équipe, le tumultueux quart joue pas mal sa carrière à la suite d’un début de saison très houleux. En 13 ans à Philly, Andy Reid est 13-0 au retour d’un bye week. Il a beau être incapable de gérer ses temps d’arrêts adéquatement, on ne peut pas reprocher à Reid de ne pas être en mesure de mettre sur pied un bon plan de match. On aime bien cette stat, et les Falcons vont finir pas en échapper une. Là, c’est pas mal un bon moment.

Le pari : Eagles +0,5

Panthers +9,5 @ Bears -9,5

Les Bears sont dominants, vraiment, et on voit mal les dysfonctionnels Panthers entrer au Soldier’s Field pour faire la leçon aux Bears. Ron Rivera est sur une chaise chaude présentement et le pass rush des Bears pourrait bien terminer sa gouverne une bonne fois pour toute. Ça pourrait faire mal comme match.

Le pari : Bears -9,5

Colts +3,5 @ Titans -3,5

Andrew Luck est une vache à lait cette saison, c’est difficile pour moi de lui tourner le dos, surtout avec plus d’un placement d’avantage. Je n’achète pas du tout le retour de CJ2K alors, poursuivons dans les bonnes habitudes de Luck et des surprenants Colts.

Le pari : Colts +3,5

Jaguars +16,5 @ Packers -16,5

Pas de MJD, pas de Gabbert, sur la route, c’est impossible de trouver une ligne raisonnable pour ce match. Mais 17 points, c’est BEAU-COUP ! Les Packers peuvent marquer 45 points comme ils peuvent se tirer eux même dans le pied. Je ne sais pas trop sur quel pied danser ici, mais supporter les Jags fait trop peu de sens, malgré les points.

Le pari : Packers -16,5

Dolphins +2,5 @ Jets -2,5

Les Dolphins ont le numéro des Jets de Rex Ryan quand ils visitent le Meadowlands et je n’ai pas l’impression que la tendance va changer cette semaine. Les Jets ne sont pas explosifs, contrairement aux Dolphins, et Cameron Wake pourrait se gâter contre la ligne offensive chancelante des Jets. Gros match de division et peut-être un pas vers les séries pour les Dolphins, une première depuis la pluie et le beau temps de Ronnie Brown et du Wildcat embryonnaire.

Le pari : Dolphins +2,5

Patriots -8,5 @ Rams +8,5

On se déplace à Londres pour regarder les Rams perdre le peu d’avantage du terrain qu’ils ont. Les Patriots ont exposé toutes sortes de faiblesses au cours des dernières semaines, et l’une d’elle c’est l’exécution. Si ça avait été moins d’un touché, les Pats auraient été un choix facile, mais 9 points dans ce genre de circonstance (le voyage et tout), j’y vais pour les points en espérant une température du diable pour annuler toute l’offensive.

Le pari : Rams +8,5

Chargers -3,5 @ Browns +3,5

Trent Richardson est un cas très incertain pour le match, tout comme le bon jugement de Norv Turner et des Chargers. Alors, on fait quoi? Pile ou face? Roche, papier, ciseaux? Je te tiens par la barbichette? Gâtez-vous, votre répondre est aussi bonne que la mienne.

Le pari : Browns +3,5

Seahawks +2,5 @ Lions -2,5

Les Lions presque été blanchis par les Bears et, c’est justifiable vu l’ineptie de Stafford contre la défensive de zone. Les Seahawks vont lui jouer la même chanson et le résultat ne sera pas tant différent. Un autre match « rempli d’action » à prévoir, sortez vos botteurs peuple, ça sera vraiment du FOOTball.

Le pari : Seahawks +2,5

Redskins +5,5 @ Steelers -5,5

RG3 est une source inépuisable de divertissement cette saison ET les Steelers sont spectaculairement ennuyant et sur la pente descendante. UPSET SPECIAL, on remet nos bidoux derrière le prodige de Baylor et on espère que ça payera comme la semaine dernière, même si ce n’est jamais un pic-nic que de jouer à Pittsburgh.

Le pari : Redskins +5,5

Raiders +0,5 @ Chiefs -0,5

Misère, Brady Quinn et c’est seulement un pick-em? Ne pariez pas sur ce match, je répète, ne pariez pas sur ce match. Vous ne voulez pas voir un de vos paris attendre le résultat de ce match et être pogné pour en regarder ne serait-ce qu’une seule séquence. Stay away !

Le pari : Chiefs -0,5

Giants -2,5 @ Cowboys +2,5

Les Cowboys ne peuvent pas se permettre de l’échapper, mais les Giants n’ont pas l’intention de se faire balayer par les Cowboys. En plus, Coughlin a le numéro du nouveau Cowboy’s Stadium et depuis trois semaines, Eli Manning est en lice pour le MVP de la NFL. Est-ce qu’on donne cher de la peau des Boys? Non pas vraiment, mais ils ont aussi l’habitude de surprendre dans les matchs importants et Romo, malgré tout, peut gagner un match. C’est juste qu’il ne le fait pas souvent.

Le pari : Cowboys +2,5

Saints +5,5 @ Broncos -5,5

Les Saints ont surpris la semaine dernière, peuvent-ils le refaire? J’ai des doutes, des gros doutes qui s’appellent Peyton Manning à la maison. Alors, je ne vais pas trop me faire d’espoir. Je vais fermer les yeux et gémir en silence, plein de naïveté aveugle.

Le pari : Broncos -5,5

49ers -6,5 @ Cards +6,5

John Skelton …. C’est tout !

Le pari : 49ers -6,5

Mes trois choix de la semaine (la semaine dernière 2-1, 10-11 pour la saison )

1. 49ers -6,5
2. Seahawks +2,5
3. Bears -9,5

Sur ce, bon match dimanche et on vous souhaite de ne pas attraper le rhume mutant de CPE, comme votre humble parieur.

vendredi 26 octobre 2012

Tyrann Mathieu se tire dans le pied


Déjà suspendu pour la saison, le CB Tyrann Mathieu réinvente la bêtise pour les jeunes athlètes pleins de promesses.

Dans le Petit Larousse illustré 2013, la bêtise sera certainement décrite avec une photo de l’ex Tigers de LSU Tyrann Mathieu qui, une fois de plus, s’est fait arrêté pour possession de marijuana.

Mathieu, qui était déjà dehors de l’équipe en raison de son utilisation de la dite substance, poursuivait ses études dans l’espoir de redresser son dossier et de poursuivre sa carrière collégiale en prévision du repêchage de la NFL.

Le honey badger a terminé dans le top 5 des votes pour le trophée Heisman l’an dernier, lui qui terrorisait les offensives adverses avec son instinct naturel pour se mettre dans le chemin du ballon et créer des gros jeux sur ses interceptions.

Qui plus est, l’ami Mathieu était sur la page couverture de Sports Illustrated de la semaine dernière, eux qui nous parlaient justement de sa belle histoire de rédemption, de son passé trouble avec son père incarcéré et de ses mauvaises habitudes de vie.

Visiblement, une belle histoire et des photos couleurs ça n’infusent pas l’intelligence et le bon jugement chez un jeune homme. Mathieu rejoindra la longue liste des «Et si» qui meublent les discussions de tous ceux qui suivent un peu le sport collégial.

À 20 ans, il sera surprenant de revoir Mathieu dans l’uniforme de LSU un jour.

La Table Ronde 6VB, semaine 8


Il y a peu de matches cruciaux cette semaine, on se concentre donc sur deux grosses rencontres intra-division: Giants-Cowboys et Cardinals-49ers.

-Giants-Cowboys-

Nick T : Les Boys ont surpris les Giants avec une victoire au Meadowlands en levée de rideau de la saison 2012 mais le portrait est différent cette fois-ci. Les champions du Super Bowl ont rouvé leur élan au cours des trois dernières semaines et présentement, ils sont près du sommet de mes power rankings personnels. Eli joue bien, le jeu de course a repris vie et en plus, le club joue mieux sur la route. Les Dallas sont vraiment mal coachés, ce qui donne des matches tout croches et totalement imprévisibles. Au cours des deux dernières semaines, ils se sont tirés dans le pied pour perdre contre les Ravens et ont gagné par une gosse contre les pauvres Panthers. Cettte victoire a probablement sauvé le poste de Jason Garrett, un homme qui ne comprend rien à la stratégie ou à la gestion des timeouts. Normalement, les Giants torcheraient leurs vieux rivaux mais comme les matches entre ce deux équipes sont souvent bizarres, je vais prédire un score plus serré : NYG 30, DAL 21

J-R : A lire tout ce qui s'écrit sur ces 2 équipes, l'impression que ça donne est que les Giants sont des milles et des milles devant les Cowboys. Pourtant, au classement, Dallas ne pointe qu'un match et demi derrière New York. Une victoire dimanche leur ferait balayer la série annuelle entre ces 2 rivaux de la NFC Est et ils auraient soudainement l'avantage sur les G-Men au classement. Sauf que ça n'arrivera pas. La défensive du Dallas n'est pas si mauvaise, surtout à domicile, mais elle ne neutralisera pas Manning et l'attaque bleue une deuxième fois. Les Cowboys garderont ça serré pendant 3 quarts, en partie parce que les Giants ont le don de ne pas se la donner facile, mais la crème remontera au sommet dans la dernière période. D'ailleurs, match serré, 4e quart, vous choissez qui ? Eli ou Romo? Moi aussi. Giants 31 Cowboys 20

Tony: Dallas est possiblement l'équipe la plus random de la ligue cette année. Passer à quelques pieds de battre les Ravens, j’appelle ça une bonne équipe. Battre les Panthers sur eux placements tardifs, j’appelle ça limite mauvais. Ajoutez une pincée de duel de NFC Est et vous obtenez un matchup imprévisible. Les Giants sont sur une lancée depuis le match contre les Browns, l'attaque étant très solide et la défensive opportuniste à souhait avec 7 revirements dans les 2 derniers matches de l'équipe. La tertiaire des Boys fera la différence et Dallas remportera un match de fou. Giants 27 Dallas 35

Wallette: C'est quoi, la 5e game entre ces deux équipes cette année? J'ai l'impression qu'ils s'affrontent à chaque semaine. Les Giants connaissent de bons moments autant en offensive qu'en défensive. De l'autre côté, les Boys sont un peu tout croche. Devraient-il être meilleur? Je ne pense pas! Cette semaine par contre, ils joueront sur leur tête. Je vois le Dallas comme la bête noire des G-Men et en plus, le match est au domicile des Boys. Victoire des étoiles: 31-21 (3 INTs d'Eli)

Christophe: On a oublié les Cowboys depuis quelques temps et ils n'ont rien fait pour mériter notre attention. Leur match gagné contre des Panthers en pleine implosion fut peu convaincant. La semaine d'avant, contre les Ravens, ils ont littéralement inventé une nouvelle façon de perdre. Voilà que les Giants s'amènent. Ces mêmes Giants qui ont perdu contre les Boys lors du tout premier match de l'année. Ces même Giants qui nous ont fait croire que Tony Romo pourrait connaitre SA grosse saison cette année. Ces mêmes Giants qui commencent habituellement lentement, mais qui cette année, pourrait battre à peu près n'importe qui lors de leur début de saison. Ces mêmes Giants qui, bizarrement, semblent toujours mieux jouer sur la route. Ces mêmes Giants qui ont Tom Coughlin qui va leur crier toute la semaine que les Boys ne les respectent pas et qu'ils pensent encore êtres capables de les battre. Je vais prendre ces mêmes Giants. NYG 30, Dal 17

Domanick43 : L'une des confrontations inter-divisions les plus attendues de chaque saison entre deux équipes qui croient encore dur comme fer à une belle fin de saison. Pour les Giants, rien de plus normal, puisque tout se passe pour le mieux depuis maintenant quelques matches : Eli Manning fait du bon boulot, l'attaque est bien balancée et la défense, en dépit de quelques loupés, commence à trouver son rythme de croisière. Pour les Boys, ce n'est pas vraiment la même limonade puisque tout se fait dans la douleur, victoires ou défaites.L'équipe a un potentiel très mal exploité mais est tout de même capable de belles séquences de temps à autres. Petit plus, les Cowboys ont déjà prouvé en première semaine qu'ils avaient le niveau pour venir à bout des Giants, et le moral contrebalancera donc le manque de précision, ce qui pourrait nous donner un match assez serré, d'autant que les Giants ont montré quelques signent de fébrilité conte les Skins. Du coup, je sens bien les Cowboys relancer la NFC Est avec une courte victoire. Giants 24 – Cowboys 27

-49ers-Cardinals-

Nick T : Les Cardinals ont perdu beaucoup de plumes récemment (joke gracieuseté de Stéphane Laporte) mais ils n’ont qu’un match de retard sur les Niners (5-2 contre 4-3) et mettons qu’un victoire de l’Arizone mettrait du piquant dans la division. Les Cards n’ont pas de jeu de passe, pas de jeu de course et pas de ligne offensive, marquer des points devient donc problématique. Ils ont un moyenne de 11 points/match au cours de leur séquence de trois défaites, c’est bien peu. SAUF QUE les Niners ne scorent pas trop quand ils affrontent une bonne D et celle des Cards est solide. Comme la magie d’Alex Smith commence à perdre de sa vigueur et que les Niners semblent un peu confus en attaque, je pense qu’il y a du danger pour eux. Je vois un match laid et étrange avec un touché de Patrick Peterson sur un retour de botté et plusieurs placements. Méga-upset : SF 13, ARI 16

J-R : Il y a un mois, ce match aurait été le match de la semaine. Plus maintenant. Depuis 3 semaines, l'Arizone est redevenue l'équipe poche qu'on anticipait. Défensivement, ils sont capables d'inquiéter Alex Smith et de le maîtriser une bonne partie de la soirée, mais les 49ers réussiront bien à grapiller une vingtaine de points. Donc, la question est : Comment la misérable attaque des Cards réussira-t-elle à donner la réplique contre la forte défensive du San Francisco? Ce sera encore Skelton derrière le centre, ce qui complique un peu plus les affaires. À moins d'inscrire un touché sur les unités spéciales et un touché défensif dans le même match, ça n'arrivera pas. Le match ressemblera aux Niners - Seahawks de jeudi passé et le gagnant sera le même. 49ers 20 Cardinals 10

Tony: On a ici un beau gros clash défensif classique. Deux défensives dominantes qui s'opposent à.... 2 attaques boiteuses. D'un coté, Deux receveurs redoutables qui sont menés par un John Skelton à la limite de la médiocrité. (Insérez le nom d'un RB marginal qui bouche un trou) fait de son mieux avec le jeu au sol, mais la ligne offensive est l'équivalent humain d'un mur de Jello. De l'autre coté, Frank Gore compense pour un Alex Smith qui est totalement incompétent lorsqu'il à de la pression sur les épaules cette année. En gros, l'Arizone est une version poche des Niners. Allons-y avec l'original. 49ers 23 Cards 16

Wallette: Après un début de saison canon, les moineaux ont du plomb dans l'aile (encore Stéphane Laporte). Ils ne sont plus aussi constants qu'en début de saison et ils se sont fait rattraper au classement. Les 49ers jouent un peu en montagne-russes, on ne sait jamais quelle équipe se présentera sur le terrain. On dit que les offensives gagnent des matchs, alors que la D gagnent des championnats. Cette semaine se sera la D de Frisco qui fera gagner son équipe. Patrick Willis et Aldon Smith mettront beaucoup de pression sur l'offensive des Cards. Victoire des Niners: 21-10

Christophe: Je ne veux pas manquer de respect à Nick et aux 3 fans des Cards, mais je n'y crois pas du tout. Dans ma tête, les Cards 2012 sont les Bills 2011. Ils ont commencé fort, mais la recette pour les battre est devenue publique et tout le monde l'utilise. La recette est bien simple: vous courrez, encore, et encore, et encore... Les Cards ont perdu deux matchs où le quart-arrière a complété moins de 10 (!!!) passes. Donc, si vous vous mettez à courir et gruger le temps au tableau, vous forcez l'Arizona à lancer le ballon. Qu'est-ce qui se passe quand l'Arizona lance le ballon? Des sacks du quart encore et encore... Je me demande si les 49ers qui comptent sur une pelletée de bons porteurs de ballons et sur un front 7 de qualité pourront appliqué cette recette... SF 24 Arizona 6

Domanick43 : Les 49ers ont perdu quelques places dans les classements ces dernières semaines, la faute à deux matches consécutifs très moyens. Certes, la victoire était là contre les Seahawks, mais elle a vraiment été tirée par les cheveux, et Alex Smith est encore capable d'interceptions atroces à de biens mauvais moments. L'attaque des Niners est donc encore une énigme à ce jour. Néanmoins, la défense est toujours l'une des meilleures escouades de la ligue, et elle devrait faire passer une très longue soirée à la ligne offensive façon "portes de Saloon" des Cards, et par la même occasion à John Skelton. Les pauvres Cardinals ont réussi à faire illusion au début de la saison, mais ce temps est révolu : même si la défense assure le job, l'attaque ne marque plus et on en viendrait presque à souhaiter le retour de Kevin Kolb pour qu'il se passe quelque chose... Néanmoins, le match devrait être assez défensif, et l'écart ne sera peut-être pas si important que ça. 49ers 20 – Cardinals 16




jeudi 25 octobre 2012

Sautons aux conclusions - TNF Bucs c. Vikings


Les Bucs capitalisent sur des Vikings qui dorment au gaz et Stéphane Morneau vous résume l'action du jeudi soir avant l'Halloween.

L’assiduité offensive n’était pas au rendez-vous dans le temple du mauve ce jeudi, mais les Bucs et les Vikings ont quand même trouvé le moyen de faire couler un peu de sang et de drame dans une victoire des Bucs de Greg Schiano par la marque de 36-17 contre des Vikings qui, par moment, semblaient sans solution.

Repassons en bref l’action du match avant de tirer nos conclusions.

Premier quart
Tôt dans le match l’histoire du match : la pression sur le quart adverse. D’un côté comme de l’autre, on cafouille et on force des erreurs et du non synchronisme. Comme chez les pee-wee. Les Vikings enchaînent d’ailleurs deux 3 and out, rien pour écrire à sa mère.

D’ailleurs, Da’Quan Bowers est de retour au jeu chez les Bucs. J’ai toujours eu un faible pour lui depuis ses années à Clemson. Les blessures le hantent par contre depuis ses débuts chez les pros.

Doug Martin nous offre le premier gros jeu du match. Une course de plus de 41 verges pour un solide premier jeu dans la zone rouge. Il impressionne Martin, vraiment. S’il n’avait pas joué à Boise il aurait sûrement été sélectionné bien avant lors du repêchage.

Finalement Josh Freeman fait patate, même avec un temps d’arrêt pour brasser des idées. Typique. 3-0 BUCS !

Finalement les Vikings n’ont pas trop envie d’avancer avec le ballon. 1-2-3 PUNT.

Les Bucs l’échappent belle en recouvrant un fumble sur le botté de dégagement. Piteuse job de la part du receveur qui a essayé de prendre le ballon avec son casque. Chapeau champion.

Décidément, les Bucs ne font que des gros jeux. Sur son pied arrière, en se faisant frapper, Josh Freeman trouve Vincent Jackson sur un Jumpball bon pour une trentaine de verges et les Bucs sont de retour dans le rouge des Vikings. Attaboy!

Sur un petit bubble screen, Doug Martin gagne un premier jeu et les Bucs menacent à l’intérieur du 10 des Vikings. Ensuite Dallas Clark, qui d’autre, donne un premier jeu à la porte des buts, menant à une petite passe piège au fullback Eric Lorig (google requis) pour le touché, WAM BAM ! 10-0 BUCS.

Mine de rien, une belle séquence efficace avec un gros jeu et ensuite du travail méthodique de Freeman qui complète des passes rapides, trompant la pression des Vikes. Beau plan de match.

Les Vikes, eux, sont encore en entraînement. FUMBLE Vikings, recouvert par les Bucs à la mi terrain. Ce n’est pas du joli.

Doug Martin ne niaise plus avec le ballon, deux courses et les Bucs sont au 35 des Vikes. Freeman passe bien proche de saboter l’effort mais l’interception échappe au DE des Vikings, de peu. Mauvaise mauvaise décision.

Le premier quart se termine sur un premier jeu des Bucs, au 30 des Vikings, via les jambes de Doug Martin une fois de plus.

Deuxième quart

Finalement tout stagne, la couverture des Vikings s’est ajustée durant la pause. Placement de 40 verges réussi … 13-0 BUCS !

Ponder trouve finalement Harvin, 30 verges plus tard les Vikings sont dans la zone des Bucs enfin. Combiné à un facemask deux jeux plus tard et les Vikes sont à la porte de la zone rouge des Bucs, vite de même.

Trois jeux plus tard, on pensait sortir le botteur, mais non. Une belle flottante dans les mains de Percy Harvin, TOUCHÉ 13-7 Bucs. La passe de Ponder était parfaite, directement dans les mains d’Harvin qui n’avait qu’à se laisser choire dans la zone des buts. On a un match, enfin.

Les Vikes sont gonflés au maximum, 3 and out pour les Bucs devant toute la pression mauve.

Percy Harvin donne un premier jeu aux Vikings, s’en suit Peterson et FUMMMBLE recouvert par les Bucs. Ronde Barber a arraché le ballon à AP qui nous rappelle ses mauvaises années de contrôle de ballon. OUCH !

Martin et Clark combinent leurs efforts et les Bucs ont un premier jeu et les buts. Martin a 10 courses pour 87 verges jusqu’ici, impressionnant.

Mike Williams nous fait ensuite échapper notre bière, tout un catch dans la zone des buts. 20-7 BUCS !

Les Bucs complètent leur premier sack du quart en trois matchs, longue disette. Mais Ponder rebondit avec un premier jeu dans les mains de Simpson avant de nous mener au 2 minutes warning.

Finalement, c’est sans histoire. 20-10 Bucs après un placement.

Après un pas grand-chose des Bucs et des Vikings, bonjour la mi-temps.

Troisième quart

Les Bucs ne perdent pas de temps, une bombe de 64 verges passe et course à Doug Martin, encore lui, qui complète avec un touché, quel jeu. 27-10 Bucs en moins d’une minute trente secondes.

Les Vikings, eux, se payent un joli 3 and out. On se dirige peut-être vers un carnage.

Les Bucs eux n’en ratent pas une et avancent avec le ballon, menacent, et puis se contente d’un placement. C’est méthodique, clinique et les Vikings, malgré quelques bons coups, manque d’impact. 30-10 BUCS !

Les Vikings, ou devrais-je dire Adrian Peterson, sont vivants. 65 verges pour All Day qui déracine tout sur son passage, une course classique de la part de Peterson qui remet les Vikings dans le match, BOOM! 30-17 Bucs.

13 courses, 122 verges pour All Day. Avis aux poolers (mais pas moi, je l’ai échangé en début d’année…)

Parlant AP, il vient de devenir le meneur de l’histoire des Vikings avec 30 matchs de plus de 100 verges au sol. Canton est clairement dans les cartes pour Peterson.

Les Bucs y vont d’un rare 3 and out ensuite, est-ce la remontée mauve?

Les Vikings les imitent, fuck off la remontée.

Comme le match stagne, les esprits s’échauffent. Jared Allen fait du brasse camarade pas mal et les pénalités se multiplient sur le terrain comme les petits pains à messe. Don Cherry serait heureux de voir ça.

Avec tout ça, les Bucs sont revirer de bord grâce à, entre autres, un gros sack de Jared Allen sur le troisième essai. Le stade est en délire.

Les Vikings sont empotés, incapable de capitaliser sur l’énergie offerte par Allen et son nez ensanglanté. 3 and out encore !!!

On s’emmerde un peu, bien honnêtement.

Quatrième quart

Premier jeu, enfin, on dirait que ça fait une heure que les chaînes n’ont pas bougé. Vincent Jackson sauve un peu la peau de Freeman qui, malgré ses 3 touchés, n’a que 200 verges ce soir.

Ça n’en prenait pas plus pour réveiller les Bucs (ou endormir les Vikings) et Freeman fait avancer les siens jusque dans la zone rouge du Minnesota, une fois de plus, puis à la porte des buts. Et finalement, l’homme de la soirée se charge d’enfoncer un clou dans le cœur des Vikings, TOUCHÉ DOUG MARTIN qui pousse une pile de mauve pour traverser la ligne. Après une transformation de deux points ratée … 36-17 BUCS et reste sept minutes et des poussières.

Les Vikings ont compris l’urgence et Ponder traverse le terrain rapidement, en moins de deux minutes les Vikes sont dans la zone rouge. On ne court plus, c’est terminé, all-in. Les Vikings se retrouvent devant le dilemme du 4e essai et 2 près de la ligne de dix des Bucs et les placements sont inutiles rendus ici, go big or go home.

Après un faux départ, Ponder se fait déraciner par les Bucs et sa passe flotte vers nulle part. Avec 4m29 à jouer, ça sent la fin pour les Vikings qui ont flanché sur le gros blitz des Bucs.

Les Vikings n’y sont plus, LeGarette Blount peut même se permettre de changer complètement de trajectoire sans se faire toucher, le morale est au beau fixe, très bas, près à retourner à la maison.

Les Bucs dégagent avec un peu plus de deux minutes à jouer, mais la soupe est pas mal déjà dans l’évier à ce stade-ci.

Les Vikings avancent, mais on termine le tout avec une interception sans conséquence. Ponder lançait à tout rompre et puis finalement, tout se termine ainsi.

Conclusions d’après-match

Les Bucs n’ont pas été constant, loin du compte, mais ils ont été en mesure de marquer des points en capitalisant sur des gros jeux, de mettre de la pression constante sur Ponder et de profiter des erreurs des Vikings. Ce n’était pas toujours joli, mais ça fait la job comme on dit.

Doug Martin vient peut-être de connaître son meilleur match de la saison, et de sa jeune carrière. Il n’avait pas du tout l’air d’une recrue ce soir et Blount n’est plus qu’un vague souvenir à ce stade-ci de la saison. Quel choix des Bucs que de sélectionner Martin.

L’étoile de Christian Ponder brille de moins en moins. Après un début de saison diablement efficace, le jeune quart des Vikings ne tient pas le rythme et ces quelques bons coups sont obscurcis par ses mauvaises décisions, sa facheuse tendance à ne pas faire confiance à sa protection et à son bras qui n’est pas aussi fiable qu’on ne le voudrait. Y’a de l’espoir, bien sûr, mais Ponder devra faire plusieurs ajustement s’il veut sécuriser sa place à long terme dans l’organisation.

Le pass-rush des Bucs a retrouvé de l’aplomb, enfin, et Ponder a passé une bonne partie de la soirée sur le dos à fixer l’éclairage. Bennett était partout sur le terrain ce soir, impressionnant.

Sinon l’histoire du match, c’est les Bucs qui capitalisent et les Vikings qui manquaient d’inspiration. Le je-ne-sais-quoi qui distingue les perdants des gagnants, et bien, il n’a pas trouvé le chemin du Minnesota ce soir. Les Bucs étaient en contrôle de A à Z, malgré quelques soubresauts de la part des Vikings.

Pour les Bucs, grosse victoire convaincante sur la route qui remet de la mine dans le crayon après une décevante défaite à domicile contre les Saints. La division, malmenée par les Falcons, pourrait se corser éventuellement.

Les Vikings, eux, à 5-3 ils trébuchent derrière les Bears, mais pas trop loin.

Poolers Avertis, semaine 8

C'est l’heure des judicieux conseils poolesques de Mr Fantasy, Tony Savoie.


Saison totale : 38 en 78 (49%)
Semaine dernière : 4 en 11 (36%)

-Résumé de la semaine 7-

(Les mauvais conseils sont en italique)

Vert
Josh Freeman: 420 verges 3TD, 13 verges au sol pour 29 points
Andrew Luck: 186 verges, 12 verges au sol 2TD, 1 fumble pour 18 points
Felix Jones: 44 verges au sol, 30 verges par la passé pour 7 points
Darren McFadden: 53 verges au sol, 28 verges par la passe pour 7 points
Mike Williams: 4 catchs 36 verges pour 3 points
Kenny Britt: 4 catchs 30 verges pour 3 points

Heath Miller: 6 catchs 53 verges 1TD pour 11 points

Rouge
Matthew Stafford: 263 verges 1TD 1INT, 21 verges au sol pour 14 points
Shonn Greene: 54 verges au sol, 34 verges par la passe 1TD pour 14 points
Marshawn Lynch: 103 verges au sol, 13 par la passe pour 11 points


-Pour la semaine 8-

Drapeau vert

Sam Bradford (QB, St-Louis)
C’est vraiment dur d’aimer Bradford avec l’entourage qu’il a. Brandon Gibson et Chris Givens ne sont pas des WR très menaçant, mais c’est justement l’imprévisibilité qu’il servira Bradford et les Rams dimanche. Les Pats viennent d’accorder 328 verges à Mark Sanchez dans un match serré, où Santonio Holmes était absent. Pour ceux comme moi qui ont crû au début de saison de Joe Flacco et qui n’ont pas de QB cette semaine, Bradford est un bouche-trou convenable.

Philip Rivers (QB, San Diego)
Rivers s’est fait intercepter 4 fois à son dernier match dans une fin de match atroce et pénible à regarder. Mais c’est justement ce qui fait de lui un candidat parfait pour la mentalité ‘’buy low’’, c’est-à-dire attendre que la valeur d’un gros joueur soit en chute libre pour aller le chercher à rabais dans son pool. Le jeu au sol des Chargers redevient pertinent avec le retour de Ryan Mathews et le groupe de WR est très solide avec Eddie Royal comme 3e WR. Faites confiance à Rivers cette semaine contre les Browns, qui sont assez mauvais contre la passe. Joe Haden ne pourra tout faire contre toutes les options de Rivers.

Chris Johnson (RB, Tennessee)
BELIEVE THE HYPE! Je ne suis peut-être pas vendu à 100% encore sur CJ2K (même si j’aimerais bien ça) mais avec un match contre les Colts cette semaine, la tentation est là. Sa performance contre les Bills était une preuve que la vitesse est toujours là, ne reste plus qu’à savoir trouver LE trou pour l’exploiter.

Willis McGahee (RB, Denver)
Peyton aime beaucoup la passe piège à McGahee depuis quelques matchs. Il flirt régulièrement avec les 100 verges totales grâce à plusieurs petits gains par la passe. La défensive des Saints est inutile cette saison, eux qui sont 31e contre la course cette saison avec une moyenne de 161 verges accordées par match et on peut s’attendre à une explosion de points du coté des Broncos dimanche soir.

Miles Austin (WR, Dallas)
Après 2 saisons de promesses, Dez Bryant s’impose finalement comme le WR #1 des Cowboys cette saison, laissant peu de place à Miles Austin, la version 2009 de Victor Cruz. Mais cette semaine, c’est Austin qui s’imposera dans le duel de titans de la NFC Est contre les Giants. Le match se jouera par la passe et Tony Romo est amplement capable de suivre la cadence face à Eli Manning. Je me brûle souvent avec l’attaque des Boys, mais cette semaine, c’est un lock.

Denarius Moore (WR, Oakland)
Tranquillement, Moore connaît une très bonne saison. Après avoir raté une partie du camp d’entraînement et le 1er match de son équipe, il a accumulé 323 verges et 3TD en 5 matchs depuis son retour. L’attaque aérienne des Raiders est difficilement prévisible ces temps-ci, mais avec un match contre les Chiefs en fin de semaine, ça vaut la peine de prendre une chance.

Drapeau rouge

Cam Newton (QB, Caroline)
La seule chose que j’ai à dire sur le début de saison misérable de Newton et des Panthers : Told you! Avec des armes offensives aussi déficientes derrière Steve Smith et un coaching limite médiocre, la probabilité de sophomore slump était aussi grande que celle de voir un Hummer dans un stationnement de bar de danseuses un mardi soir. J’ai fermé les livres envers les Panthers cette saison et en plus, ils affrontent les Bears cette semaine. Clouez sur le banc tous vos Panthers cette semaine!

Doug Martin (RB, Tampa Bay)
J’aime beaucoup Doug Martin, mais dans 2 ans. LeGarette Blount est inutile cette saison pour les Bucs mais Greg Schiano s’entête à lui donner des ballons même si Martin est le playmaker de cette équipe. Avec un match contre la surprenante défensive des Vikings ce soir, le manque de travail coûtera cher à Martin.

Brandon Lloyd (WR, New England)

Le hype est passé maintenant? À chaque fois qu’un WR rapide se pointe le nez à Foxboro (salut Ocho), tout le monde rêve d’une autre saison à la Randy Moss et le prix devient astronomique dans les différents fantasy draft. Le pain et le beurre des Pats sera toujours la versatilité de l’attaque et Brady a déjà une confiance incroyable en Wes Welker et ses deux TE. Il n’y a pas de place pour un Lloyd aussi dominant qu’avec les Broncos, seulement un joueur streaky qui dépendra du long jeu. Contre la tertiaire robuste des Rams, attendez-vous à beaucoup de Ridley et de Hernandez.

-La long shot de la semaine-

Emmanuel Sanders (WR, PIT)
L’attaque des Steelers s’en donnera à cœur joie cette semaine contre les Skins et attendez-vous à voir un gros statement des Steelers. Sanders sortira gagnant d’une performance solide de gros Ben. Trust the feeeelings!

- Tony Savoie –
Twitter : @Woodbine55