vendredi 30 septembre 2011

Les Miettes du Vendredi: varia footballesque

Il commence à y avoir du rififi à Indy, retours et absences chez le NYG et plus...

-Reggie Wayne n’était pas content quand les Colts ont préféré Kerry Collins à Curtis Painter et il a réitéré cette opinion hier. Il affirme qu’il a mis deux ans à assimiler l’offensive indianapolite et qu’il était aberrant de croire que Collins la maitriserait en 18 jours. Wayne croit aussi qu’il faut donner une chance à Painter qui apprend le système depuis trois ans…À la lumière des résultats obtenus par Collins, il est bien possible que Reggie ait raison. On verra bien ce que ça donnera lundi soit, Painter sera partant contre les Bucs. Au-delà de tout cela, il semble probable que Jim Caldwell perde toute sa crédibilité au cours de cette saison de misère. Il y a déjà des échos voulant que Caldwell ne contrôle pas l’alignement des joueurs

-Une semaine après avoir perdu son poste de partant, Aaron Curry (LB, Seahawks) serait maintenant sur le marché des échanges. Ça dégénère vite.

-Le respecté auteur Jeff Pearlman a écrit une biographie sur Walter Payton où on apprend que Sweetness prenait de la drogue, trompait sa femme et avait des pensées suicidaires. Il y a des choses qu’on aimerait mieux ne pas savoir.

-Va et vient chez les Giants: Osi Umeniyora et Mario Manningham devraient être en mesure de revenir au jeu dimanche mais Justin Tuck risque que s’absenter en raison d’une blessure au cou.

-Sans surprise, Cam Newton est la recrue offensive du mois dans la NFL. Well done, young man.

-Petites nouvelles des ventes de billets : le match Dolphins-Chargers à San Diego tombera sous le coup d’un blackout, il restait 6500 billets à vendre en date d’hier. Les nouvelles sont meilleures à Oakland où les Raiders joueront devant une deuxième salle comble de suite dimanche contre les Pats.

La Table Ronde 6VB, semaine 4

Cette semaine, nous nous penchons sur trois affrontements impliquant tous une équipe peu habituée aux gros matches: Lions-Cowboys, Steeler-Texans et Pats-Raiders.

Notre invité spécial est Domanick 43, historien footballesque du site NFL Book.
Lions-Cowboys

Nick T: Les Lions sont une des coqueluches de la NFL en raison de leur offensive flamboyante et du capital de sympathie accumulé au cours de leurs années de misère. Matt Stafford fait le travail avec 9 passes de touché et 3 INT. Il sait répartir ses passes: quatre joueurs ont déjà plus de 10 catches et la recrue Titus Young en a 9. L'attaque marque 33,7 points part match, enough said. Défensivement, ils sont au 6e rang pour les verges alloués avec une moyenne de 303 par match. Les Cowboys seront toutefois la première offensive de qualité à l'horaire du Detroit. J'ai entre autres bien hâte de voir comment les demis de coin Eric Wright et Chris Houston se mesureront aux Dez Bryant et Miles Austin. Les Lions mettront de la pression sur Tony Romo mais il devrait être en mesure d'accumuler des gains appréciables. Les Boys sont plus expérimentés des deux côtés du ballon et ça paraitra dans les moments importants. J'ai comme un feeling que le Dalla va jouer son premier vrai bon match et surprendre les jeunes Lions de justesse. Lions 28, Cowboys 31

J-R : Plusieurs ont encore des doutes sur les Lions mais de mon côté, c'est plus les Cowboys qui m'inquiètent. Sans blessés, Dallas aurait pu fournir une belle opposition. Mais là, je ne vois pas trop comment les Boys amochés survivront face à une équipe qui a encore faim et qui veut convaincre ceux qui sont encore indécis à son sujet. Après le spectacle de lundi soir, j'entrevois un massacre en règle du front défensif des félins contre la piètre O-Line des Cowboys. Romo risque de sortir de ce match avec plus que des côtes fracturées. J'ai aussi une confiance très limitée envers la défensive de Dallas qui va vite s'apercevoir que Matthew Stafford, ce n'est pas Rex Grossman. Je sais que ça sonne bizarre, mais n'ayez pas peur de le dire : Détroit est une puissance de la NFL. Après avoir entendu toute la semaine qu'ils affrontent enfin un adversaire sérieux qui va péter leur balloune, ils voudront faire un statement en démolissant les Cowboys : Lions 38, Cowboys 17

Stéphane: Ndamkqo...Namiduk....Nemdak....maudit, Ndamukong Suh est officiellement mon nouveau joueur préféré dans la NFL et je ne suis même pas un fan des Lions. C'est un peu comme si un Tank Sherman avait trouvé comment enfiler de l'équipement de football et se présentait tous les dimanche dans le noeud de la ligne défensive des Lions. Mes yeux ne sont pas encore acclimatés aux mouvements de Suh et la réalité est encore en train de se redéfinir autour de ce monstre, littéralement. Et cette semaine, le Monstre Suh aura comme cible les cotes fêlées du 'capitaine Courage' Tony Romo. Voyez-vous comme moi un duel inégal? 300 livres de rage plus la vélocité contre des os gros comme une brindille et qui sont déjà amochés. Je pense qu'on va attendre Romo se plaindre durant la partie et je veux dire vraiment l'entendre comme dans les micros sur le terrain vont capter les cris de douleurs. Mais à part ce duel complètement absurde, les Lions débarquent à Dallas avec le vent dans les voiles et Stafford pourra trouver Calvin Johnson toute la journée dans la tertiaire décimé des Cowboys. Un premier gros test pour la défensive de Detroit mais ça c'est en supposant que les Cowboys ont vraiment du mordant en offensive parce qu'après la victoire toute en bottés qu'ils ont soutirée aux Redskins, moi je ne suis pas très impressionné. Je pense vraiment que les Lions seront 4-0 pour la première fois depuis la première guerre mondiale et encore, je ne suis même pas certain que c'est déjà arrivé dans l'histoire des Lions. Les Cowboys sont trop chancellants pour résister, il faut que ça casse en quelque part. Lions 28 - Cowboys 17

Domanick 43: Qui aurait pu prévoir avant le début de saison que les Lions se déplaceraient à Dallas avec une quasi étiquette de favoris ? Car jusqu'à preuve du contraire, c'est bien le cas. Stafford et sa bande montrent de belles choses depuis le début de la saison, Calvin Johnson mène la ligue avec 6 TD's et aucune tertiaire ne semble en mesure de contrarier les deux compères. Tous les voyants semblent donc être au vert pour Detroit puisque la défense est elle aussi compétitive. Pourtant, et malgré tous ces arguments, tout risque d'être plus compliqué ce week-end. Dallas est à la recherche de son match référence et n'aura pas de mal à faire mieux offensivement que les trois équipes battues par les Lions jusqu'ici (Bucs, Chiefs, Vikings), DeMarcus Ware et les siens doivent quant à eux être en mesure de mettre autant de pression défensive que les Vikes la semaine dernière (5 Sacks). Les données semblent donc être quelque peu erronées et le talent des Texans devrait suffire à empêcher les Lions de rugir à nouveau. Lions 23 - Cowboys 34

Steelers-Texans

Nick T: Un autre match que les Texans doivent gagner pour prouver qu'ils sont sérieux. Heureusement pour les hommes de Gary Kubiak, les Steelers semblent déjà souffrir du hangover des perdants du Super Bowl. Big Ben a plus d'interceptions que de touchés, Mendenhall court pour une moyenne de 3 v., la ligne offensive tombe en ruine...ils ont deux victoires à cause qu'ils ont affronté Seattle et Indy. La défensive tient la route mais je doute fort qu'ils puissent complètement enrayer l'offensive des Têtes de Vaches. Mon petit doigt me dit que le 3-4 de Wade Phillips va briller contre la ligne amochée des Steelers. Antonio Smith et Mario Williams vont presser Roethlisberger et permettre à leur équipe de se sauver avec le match. Steelers 17, Texans 23

J-R : Sur papier, il faut aimer les Texans. Défensivement, ils sont meilleurs qu'avant et contre les cônes oranges qui jouent sur la O-Line de Pittsburgh, ils pourraient faire des ravages. A l'attaque, ils ont tout pour briller, même contre la forte défensive des Steelers qui revoit une vraie première occasion de rédemption depuis la volée subie à Baltimore. C'est d'ailleurs l'attrait principal de ce match. Est-ce que la vieille défensive noire et jaune est passée date ou si le premier match n'était qu'une erreur de parcours? Un peu des deux j'ai l'impression, mais la chance des Pirates, c'est que les Astros sont encore et toujours des esties de choqueux. Ils sont un peu moins pire à domicile, mais dans une fin de match serrée, je favoriserai toujours Mike Tomlin et Dick Lebeau contre Gary Kubiak et Wade Philips. La performance de la semaine passée ne veut rien dire du côté des Steelers, car ils n'avaient manifestement pas pris les Colts au sérieux. Ils ne répèteront pas l'erreur cette semaine : Steelers 23 Texans 21

Stéphane: La question du jour : est-ce que Big Ben devra jouer comme joueur de ligne pour que les Steelers finissent le match avec une unité complète ce dimanche? On a de la difficulté à assumer le fait que les Steelers ne sont peut-être pas aussi dominants que l'an passé mais vraiment, se faire manger par les Colts comme ça ce n'est pas acceptable pour les champions de l'AFC. Et si le 'pass pressure' des Colts à donné de la misère aux Steelers, comment vont-ils réagir à Mario Williams qui lui, quand il touchera Big Ben, va le coucher par terre? C'est le moment ou jamais pour Gary Kubiak et les Texans de prouver qu'ils sont dans le portrait des séries cette année et ils viennent d'échapper un gros match contre les Saints, je les vois rebondir ici. Avec ou sans Arian Foster, je pense qu'on va avoir un gros match de football avec une deuxième demie très offensive. Le héros obscur du match, Owen Daniels qui causera du trouble dans les zones courtes. Steelers 21 - Texans 31

Domanick 43 : Après une décennie de disette et de moqueries, cette saison semble enfin être la bonne pour les Texans. L'AFC Sud n'a jamais été aussi faible et ils semblent être la Franchise la mieux armée pour aller la chercher. En effet, Houston a fait jeu égal avec les Saints dimanche dernier pendant que Pittsburgh luttait pour venir à bout d'une bande des Colts complètement à la ramasse. L'équation est donc tout à fait simple à résoudre et l'équipe de Kubiak devrait pouvoir remporter ce match charnière et asseoir un peu plus leurs ambitions. La défense des Steelers étant toujours l'une des meilleures de la ligue, la victoire devrait cependant être assez longue à se dessiner et le score sera certainement relativement serré. Les Texans devront peut-être même s'en remettre au pied de l'excellent Neil Rackers pour gagner. Steelers 20- Texans 29

Patriots-Raiders

Nick T: deux équipes qui ont vécu des dimanches diamétralement opposés à la semaine 3, Les Pats ont perdu de façon clownesque contre une équipe qu'ils ont l'habitude de battre tandis que les Raiders remportaient leur plus belle victoire depuis l'administration Clinton. On a ici affaire à la meilleure attaque par la passe (NE) et au meilleur jeu de course de la NFL (OAK), un contraste intéressant. Le problème pour les Raiders est qu'ils risquent de manquer de punch offensif pour suivre le rythme des Pats. Contrairement aux Bills, les Silver and Black ne pourront marquer les touchés rapides requis pour s'en sortir avec une victoire. Ce sera chaudement contesté mais les Pats vont renouer avec leurs habitudes victorieuses. Pats 37, Raiders 20.

J-R : Darren McFadden deviendra officiellement une méga-star du football cet automne. Même si Belichick est habituellement très bon lorsque vient le temps de trouver une stratégie pour contrer le meilleur élément adverse, je doute qu'il y arrivera contre le RB le plus dominant du football jusqu'à maintenant. En fait, tout ce qui peut le ralentir est sa propre équipe qui pourrait abandonner le jeu de course si un déficit s'agrandit, ce qui serait une très mauvaise idée. À Oakland, la façon de gagner des verges rapidement, c'est de courir! Du côté des Pats, les 4 interceptions de Brady devraient normalement appeler à un meilleur équilibre entre le jeu aérien et terrestre. Cette équipe ne gagnera pas en janvier en ne faisant que des passes. Mais dans la plus pure tradition (et arrogance) bostonienne, la façon de se relever d'une déception est plutôt de sacrer une rince à un adversaire démuni en utilisant exactement la même stratégie qui n'avait pas marché juste pour prouver un point. Brady pourrait donc atteindre de nouveau les 500 verges.... Patriots 38 Raiders 24

Stéphane: Le 'silver & black' est de retour et Richard Seymour essait d'introduire un nouveau surnom pour la défensive des Raiders : X-Rated. On aime ça. Les Raiders cognent dur, souvent et l'indiscipline typique de l'équipe joue en leur faveur sur le terrain d'une certaine façon. Les Raiders pourraient facilement être 3-0 en ce moment et Darren McFadden n'est certainement pas sur le point de ralentir. Les Patriots en arrachent en défensive et si ils veulent gagner ils vont devoir marquer souvent, très souvent contre les Raiders. Tom Brady ne perds jamais deux matchs de suite donc la commande sera très élevée pour les Raiders mais moi j'ose...UPSET SPECIAL... Jason Campbell va connâitre tout un match et Run DMC sera la bête noire des Patriots quand l'offensive sera installée. Patriots 31 - Raiders 34

Domanick 43 : Les Raiders viennent de s'offrir le scalp des Jets et Darren McFadden a littéralement marché sur une défense contre la course pour le moins à la peine du côté des verts. Il devrait donc pouvoir rééditer ses exploits et poster un nombre de verges intéressant. Malheureusement pour Oakland, les bonnes nouvelles s'arrêtent là... Certes, les Raiders ne sont pas les seuls à avoir de gros problèmes pour défendre la passe puisque New England fait pire dans ce domaine, mais la comparaison des QB's fait très mal puisque nous avons d'un côté Tom Brady (qui ne balancera pas 4 interceptions chaque dimanche), et de l'autre Jason Campbell (qui a bien du mal à lancer un TD). Les Patriots devraient donc pouvoir s'en sortir avec une victoire qu'il faudra néanmoins aller chercher, à moins que Sebastian Janikowski puisse transformer plusieurs coups de pied de plus de 60 v… Patriots 30 - Raiders 17

jeudi 29 septembre 2011

Les lectures sanitaires 6VB, édition du jeudi

Le Tuck Rule et la défaite crève-coeur des Red Sox sont les sujets vedettes de cette édition des lectures...

-À la veille d’un duel Pats-Raiders, le très drôle Dave Dameshek se demande ce qui serait arrivé si le @#1@@#%/ de Tuck Rule n’avait jamais eu lieu.

-Le hipster professionnel Carles nous dit quelles équipes de la NFL ont le plus de buzz. En tant que vieux hipsters, ça nous fait rire.

-On adore voir les équipes de Boston perdre alors on a aimé le diary de Bill Simmons sur la défaite des Red Sox hier.

-On vous en parle souvent, mettez donc le Walkthrough de Mike Tanier dans vos signets. Sérieux, c’est toujours bon.

-Bien des gens voient Les Miles de LSU comme un futur coach de la NFL, voici l’avis de Chris Burke de SI sur le sujet.

-Miguel Bujold est maintenant le tenancier du blog NFL de Cyberpresse et il fait une solide job. On vous donne le lien ici car ses posts n’apparaissent jamais sur la page frontispice du site, probablement car il ne traite pas de iPad ou de Bixi.

Hors-sujet

-Bon article sur l’autobiographie du critique de cinéma Roger Ebert, un homme qu’on apprécie beaucoup.

-Vous aimez le indie rock mais vous en avez marre des dissertations prétentieuses de Pitchfork? Essayez Cokemachineglow.com.


Les Miettes du Jeudi: Gary Brackett, Melvin Bullitt, Donnie Avery et plus...

Les Colts perdent deux leurs meilleurs joueurs défensifs, Avery se déniche un emploi et plus... En boni: un bar de danseuses roulant.

-Ça va de mal en pis pour les Colts, ils ont placé les noms de Gary Brackett (LB) et Melvin Bulliitt sur le injured reserve. Les deux ont subi des blessures à l’épaule qui nécessiteront des interventions chirurgicales. On parle ici de deux des rares joueurs défensifs acceptables chez les Fers à Cheval. Bracket sera remplacé par Pat Angerer tandis que le poste de Bullitt sera occupé par David Caldwell, une recrue non repêché. Yikes.

-Les Chargers ont placé le nom de Bob Sanders sur le inhured reserve en raison d’une blessure au genou. On apprécie la persévérance de Bob mais c’est rendu une vraie joke, il est toujours blessé. Il serait temps de songer à la retraite.

-Antonio Gates nous dit qu’il sera difficile pour lui de jouer dimanche en raison de sa damnée blessure au pied. On s’inquiète pour l’avenir d’Antonio.

-Ça regarde mieux pour Michael Vick, il affirme qu’il est certain de jouer dimanche contre les 49ers. On a hâte de voir ça, on trouve que ce serait l’occasion idéale pour donner un repos au #7.

-Les Titans ont fait signer un contrat au WR Donnie Avery pour pallier à l’absence de Kenny Britt. Avery était considéré comme un joueur prometteur mais une déchirure de l’ACL a scrappé sa saison 2010 et les Rams l’ont coupé au cours du camp. Justin Gage était l’autre option du Tennessee mais l’agent de celui-ci a refusé l’offre de l’équipe. On est en droit de se demander si le téléphone resonnera pour l’ami Justin.

-Ça va pas bien pour Marques Colston qui est déjà remis d’une fracture de la clavicule subie à la semaine 1. Une absence de 4 semaines était prévue dans son cas, il guérit vite! On rappelle que les Saints ont marqué 40 points sans lui dimanche contre Houston. Les Jaguars sont mieux de bien se tenir.

-Les Dolphins sont toujours désireux d’améliorer leur profondeur au poste de RB, ils ont donc fait signer un contrat à Steve Slaton. Celui-ci a été limogé par les Texans hier, ayant été dépassé par Arian Foster et Ben Tate depuis belle lurette.

-Une bonne histoire : l’organisation des Lions tente de faire fermer le Booty Lounge, un bar de danseuses dans un autobus qui roule autour du Ford Field pendant et après les matches. Un strip club roulant? Wow, on a un peu honte que les Américains y aient pensé avant des gens d’ici. L’expertise québécoise en termes de danseuses est pourtant reconnue de par le monde. Dommage que Richard Labbé ne couvre plus la NFL, il aurait pu parler de cette affaire-là pour le reste de la saison.


Le Palmarès 6VB, semaine 3

Patate583 est de retour avec des power rankings pleins de changements...

1 (1) Packers de Green Bay (3-0)
Une autre grosse victoire face aux Bears. Ils méritent définitivement leur place au sommet de ce classement, jusqu’à preuve du contraire.

2 (4) Saints de la Nouvelle-Orléans (2-1)
Des victoires contre deux gros clubs (Bears et Texans) et une défaite contre les Packers font en sorte que malgré leur fiche, ils sont vus et perçus comme une puissance dans cette ligue.

3 (5) Lions de Détroit (3-0)
Ils ont montré du caractère la semaine dernière en revenant d’un déficit de 20-0 contre Vikings. Ces derniers sont un groupe de deuxième ordre mais 20 points, c’est 20 points. Le match du Detroit contre les Cowboys cette semaine sera un test intéressant.

4 (13) Bills de Buffalo (3-0)
Ils ont joué avec le feu en perdant rapidement 21-0 face aux Pats, mais leur défense s’est levée et Ryan Fitzpatrick a été clé. Il faudra faire attention de ne pas échapper le match piège à Cincinnati cette semaine après une victoire si émotive à domicile.

5 (3) Patriots de la Nouvelle-Angleterre (2-1)
Tom Brady ne lancera pas 4 interceptions chaque semaine. Toutefois, sa défense devra beaucoup mieux jouer puisque présentement, l’attaque ne peut pas faire d’erreur. La défense devra se resserrer pour que l’équipe reste si haute dans ce classement.

6 (9) Ravens de Baltimore (2-1)
Leur match de cette semaine contre les Rams était un véritable massacre. Ils ont démontré leur solidité et ont voulu effacer le match face aux Titans de la mémoire de leurs fans.

7 (3) Texans de Houston (2-1)
Ils ont perdu un match serré contre une puissance de la ligue cette semaine. Ils auront encore un gros test à remplir cette semaine face aux Steelers. C’est le moment pour eux de prouver qu’ils font partie de l’élite de la ligue.

8 (17) Cowboys de Dallas (2-1)
Ils n’ont pas réussi de jeux spectaculaires ou joué un match exemplaire, mais ils ont tout fait pour remporter le match face à une équipe invaincue. Ce qui compte au football, c’est de trouver une façon de gagner.

9 (6) Jets de New York (2-1)
Leur défense n’a pas joué à son niveau habituel et nous avons vu ce que ça donne quand cela se produite. Une défaite face aux Raiders qui arrive au bien mauvais moment alors que les deux prochains matchs sont face aux Ravens et aux Patriots.

10 (10) Steelers de Pittsburgh (2-1)
Ils restent à leur position après une victoire peu convaincante contre une équipe de fond de classement cette saison. Leur prochain match contre les Texans sera crucial pour cette équipe qui veut éviter une chute dans tous les power rankings du monde.

11 (18) Giants de New York (2-1)
Ils ont montré plus de détermination que leurs adversaires lors du dernier match et ils ont réussi à gagner un match clé. Leurs deux prochains affrontements sont contre des équipes de la NFC Ouest, ils devraient pouvoir booster leur fiche un peu.

12 (7) Bears de Chicago (1-2)
Ils ont des défaites face aux équipes qui sont placés 1 et 2 dans ce palmarès alors on peut leur donner le bénéfice du doute pour le moment. Toutefois, ils devront se réveiller rapidement pour être dans la course aux séries.

13 (21) Raiders d’Oakland (2-1)
Une grosse victoire face aux Jets place dans les Silver and black dans une position où ils sont vus comme une menace potentielle. On en saura bien plus sur eux suite à leur match de dimanche contre les Pats.

14 (16) Buccaneers de Tampa Bay (2-1)
Une courte victoire contre les Falcons les place en bonne position. Leur seule défaite de l’année reste face aux Lions. On peut donc croire que cette jeune équipe pourra passer au niveau suivant : battre des équipes de premier ordre.

15 (15) Chargers de San Diego (2-1)
Ils n’ont gagné que contre des équipes sans victoire (Vikings et Chiefs). Il faudra plus que ça pour grimper dans le palmarès. Ils ont la chance de jouer contre une autre équipe avec des problèmes cette semaine, les Dolphins.

16 (8) Falcons d’Atlanta (1-2)
Cette équipe déçoit en début de saison après des défaites face aux Bears et aux Bucs. Ils devront profiter de leur visite à Seattle pour se raplomber car un duel en primetime face aux Packers les attend à la semaine 5.


17 (14) Titans du Tennessee (2-1)
La perte de Kenny Britt pourrait faire très mal à ce club, particulièrement si Chris Johnson ne se rappelle plus comment jouer. Toutefois, ils continuent de gagner des matchs et seront à surveiller tant qu’ils ne s’effondrent pas.

18 (11) Eagles de Philadelphie (1-2)
Le Philly a absolument besoin de Mike Vick et une blessure à long terme dans son cas serait dévastatrice. Cette équipe a un talent fou, mais les doutes autour d’Andy Reid persistent encore et toujours.

19 (12) Redskins de Washington (2-1)
Ils ont démontré de belles choses depuis le début de saison, mais l’auteur de ces lignes n’est pas encore embarqué dans le bandwagon. Des doutes persistent autour de cette équipe assemblée de retailles des autres équipes.

20 (26) 49ers de San Fransisco (2-1)
Ils reviennent d’une courte victoire à Cincinnati où les avocats travaillent présentement aussi forts que les coachs. À la semaine 2, ils ont donné de la difficulté aux Cowboys, ils essaieront de faire la même chose face aux Eagles cette semaine.

21 (28) Browns de Cleveland (2-1)
La fiche combinée de leurs adversaires jusqu’à maintenant est de 1-8. La seule victoire est celle des Bengals acquise à leurs dépens à la semaine 1. Cette semaine, ça se “complique” avec un affrontement face aux Titans.

22 (29) Panthers de la Caroline (1-2)
Leur match s’est joué dans des conditions exécrables contre une équipe bien moyenne, mais ils ont trouvé le moyen de gagner. Une petite statistique intéressante dans leur cas : Cam Newton est leur meneur pour les verges par la passe ET par la course.

23 (23) Bengals de Cincinnati (1-2)
Ils ont donné de la difficulté aux 49ers, malgré toutes les distractions autour de l’équipe. Si on faisait un palmarès judiciaire, ils réussiraient à être les premiers de semaine en semaine.

24 (19) Cardinals de l’Arizona (1-2)
Une défaite contre les Seahawks fait mal à plusieurs niveaux, surtout l’égo, mais aussi le classement dans ce palmarès. Un match contre les Giants cette semaine n’est pas la meilleure façon de se relever…

25 (22) Broncos de Denver (1-2)
Ils ont réussi à rester le match face aux Titans, qui ne sont pas une puissance, il faut bien l’avouer. Ils vont surement se faire planter cette semaine au Lambeau, la controverse Orton VS Tebow va revenir rapidement à Denver…

26 (20) Rams de St-Louis (0-3)
Ils viennent de recevoir une clinique de football de la part des Ravens, espérons qu’ils ont pris des notes. Steve Spagnuolo doit avoir hâte d’affronter les Seahawks.

27 (24) Jaguars de Jacksonville (1-2)
Avec Blaine Gabbert derrière le centre, ce sera une saison de transition à Jacksonville et la dernière de Jack Del Rio sur les lignes de côté.

28 (31) Seahawks de Seattle (1-2)
Ils ont surpris avec une victoire cette semaine. Il ne faudrait toutefois pas s’y habituer à Seattle, ce ne sera pas monnaie courante cette saison.

29 (30) Colts d’Indianapolis (0-3)
Leur ligne défensive s’est réveillé dimanche soir et ont donné du trouble à la ligne offensive des Steelers. C’était un petit moment réconfortant pour une base de partisans qui a déjà hâte à la saison prochaine.

30 (27) Dolphins de Miami (0-3)
Alors qu’à Denver, on ne veut plus de Kyle Orton, à Miami on l’accueillerait à bras ouverts. J’espère que Tony Sparano a déjà commencé sa recherche d’emploi parce qu’il aura besoin d’un nouveau départ dans très bientôt.

31 (32) Chiefs de Kansas City (0-3)
Ils ont réussi à tenir les Chargers à 3 points d’écart, ce qui est déjà une petite victoire dans leur cas. Leur 12e joueur est assurément leur meilleur du club.

32 (25) Vikings du Minnesota (0-3)
10, 17, 20. Ces 3 chiffres représentent les 3 avances après une demie sabotées par les Vikings depuis le début de la saison. Cette équipe-là n’a aucun caractère et est tout simplement incapable de garder une avance.

mercredi 28 septembre 2011

Les Miettes du Mercredi: petites nouvelles en rafale

Blackout à Cincinnati, le logo du Suepr Bowl newyorkais dévoilé et plus...

-Après avoir attiré seulement 43 363 personnes pour le match d’ouverture dimanche dernier (sur une capacité de 65 515), les Bengals ont annoncé que leur match de cette semaine contre les Bills n’afficherait pas complet non plus. Ce sera donc un deuxième blackout télé de suite pour les Tigrés. Ceux-ci avaient l’habitude de rempli leur stade tant bien que mal, ce revirement de situation sent plutôt mauvais…

-Après avoir été libéré par les Bills et par les Jets durant la saison morte, voilà que le LB Aaron Maybin est de retour avec le NYJ. Il aura donc une autre chance de se débarrasser de son étiquette de first round bust.

-Les Colts ont rapatrié le QB Dan Orlovsky en raison du statut incertain de Kerry Collins pour le match de dimanche. Passer de Peyton Manning à ces gars-là, quelle drop.

-Les Saints ont placé le botteur Garrett Hartley sur le injured reserve en raison d’une blessure à la hanche. Ce sera donc John Kasay, 66 ans, qui kickera la balloune jusqu’à la fin de la saison.

-Trois ans après avoir amassé 1282 v et 9 touchés, Steve Slaton (RB) se retrouve sans emploi. Les Texans l’ont libéré hier. Une autre étoile filante.

-Mario Manningham (WR, Giants) a reçu le feu vert des médecins pour recommencer à s’entrainer légèrement. Comme il a reçu cette autorisation tôt dans la semaine, il y a des chances qu’il puisse jouer dimanche.

-L’organisation du Super Bowl 48 à New York/New Jersey a dévoilé le logo de l’évènement hier. Ils embarquent à fond dans l’idée qu’il pourrait faire froid an mettant un joli flocon de neige bien en évidence. J’ose espérer une grosse tempête ce jour-là.




La quête de l’ultime douchebag se termine à Buffalo

C’est sûr qu’Occupation Double nous offre toujours une splendide brochette de plots (et de plottes) à la recherche de caméras pour montrer leur peau orange et leurs mosseuls huileux mais le champion olympique toutes catégories de douchebaggerie s’est manifesté en ce beau dimanche après-midi au Ralph Wilson Stadium à Buffalo.

Contexte de la rivalité avant le match : les Bills ont perdu leurs 15 dernières rencontres contre les Patriots. La dernière fois qu'ils ont gagné, c’était leur première rencontre en 2003, une victoire de 31-0 à laquelle les Pats avaient répondu en fin de saison en rebattant Buffalo 31-0. Les fans des Bills détestent les Pats, ça va de soi, sauf que cette haine reste quand même civilisée. On voit bien des chandails de New England dans la mer de grills portatifs pendant le tailgate, fraternisant avec d’autres personnes portant les couleurs locales. Quelques t-shirts « Brady sucks! » de temps à autres mais sans plus. Un homme arborant un t-shirt « Fuck you Brady! » avec l’image d’un bébé a même dû l’ôter et le jeter avant de rentrer dans le stade. Aucune indécence n’est tolérée. Les gens portent plutôt des chapeaux en forme de bison ou d’aile de poulet.


L’ambiance est à son comble en début de match. 73000 personnes crinquées et étonnamment saoûles pour un match de 13h00 huent les Pats et applaudissent les Bills. Puis, soudainement, c’est 21-0 pour les Pats. L’histoire se répète et on est parti pour une autre dégelée en faveur du Boston. Les fans en profitent pour aller se chercher une réserve de bières (on a plus tard appris que la vente de bière est interdite en 2e demie dans tout le stade pour éviter les brosses collectives) et on se met à regarder un peu partout dans le stade pour se désennuyer. Le tableau indicateur nous montre que la Caroline mène 5 à 3 en 2e période (2 buts d’Eric Staal) et c’est à ce moment-là qu’on remarque tout près de nous, à la première rangée (on était à la 8e rangée), un duo de mâles alpha en bédaine, horriblement musclés façon grappe-de-raisins, avec des tattoos tribaux autour des biceps, une barbe trimée mince, coupe rasée/brossée de l’armée et une casquette des Pats, évidemment. La paire de clichés se tient constamment debout même quand rien se passe, parle fort, introduit peu subtilement des poses plastiques dans tous leurs mouvements exagérés et se donne des high fives en regardant les cheerleaders. Leur raie suait de la testostérone.


Étrangement, on les voit malgré tout fraterniser avec quelques autres fans de Buffalo autour d’eux, probablement aussi atteints d’une forme similaire d’hydrocéphalie mais avec pas de muscles. Le problème, c’est que les Bills ont décidé de se mettre à bien jouer défensivement et de remonter la pente de spectaculaire façon. La foule est progressivement redevenue hystérique en 2e demie, surtout après l’interception spectaculaire de George Wilson quand les Pats frappaient à la zone des buts. C’est là que la foule autour des deux douches s’est mise à leur rétorquer.

- Hey Bahston! Fack you!

Soudainement, Brutus et Thor rient moins et les gars autour sont moins chummy avec. Brutus sert les poings en gueulant après un gars pendant que Thor le retient de son puissant avant-bras bien cripsé en lui disant « DURRRR LET GO MAN BAD BUFFALO FACKTAHD GRRZZZ! » et en prenant soin de toucher le pectoral de Brutus avec son propre pectoral pour le réconforter.


Après le pick-6 des Bills et le TD des Pats sur le 47e catch de Welker, la marque était égale et les Bills étaient enfin en position pour avoir le dernier mot. Longue passe à Stevie Johnson, long screen à Fred Jackson jusqu’à la ligne de 1, les Bills ont virtuellement gagné avec un peu moins de 2 minutes à jouer et Bill Belichick gueule après l’arbitre pour j’te crisse pas trop quelle raison. La foule est déchaînée et hue Belichick à tue-tête. C’en est trop. C’est maintenant Thor qui pète une coche et se met à gueuler après une fille qui a le malheur de l’envoyer paître une fois de trop. POW! Thor y décoche une droite en pleine face, Jersey Shore style. Un gars à côté de la fille intervient et Thor lui pète la yeule en sang en lui sautant dessus. KERPLUNK! TADROS! D’autres gars tentent d’intervenir, y compris la fille qui venait de se faire puncher (quel homme, cette femme!) pendant que Brutus les pousse en les menaçant. La sécurité arrive et ils se mettent finalement à trois pour tenter de maîtriser Thor pendant que Brutus jappe à côté d’eux autres en swingant ses pecs. Thor se laisse pas faire et se démène férocement. La sécurité peine un peu.

C’est alors qu’arrive le héros de l’escarmouche. Appelons-le Bubba. Un TA-BAR-NAK de gros black avec un chapeau de shériff qui dégage un calme fascinant et qui se présente sur le terrain, juste en bas de la 1ère rangée où le tout se déroule. Bubba met la main sur l’épaule de Thor et lui dit « Calm down, Nancy! » Enfin, je suppose que c’est ça qu’il lui a dit parce que ça s’est arrêté assez vite. Thor est descendu sur le terrain et s’est fait menotter les mains derrière le dos par Bubba. La différence de poids est épatante. Thor, qui s’est probablement pas senti plus petit que personne depuis les 5 dernières années, fait environ un pied de moins haut et un pied de moins large que le sympathique Bubba. Brutus, de son côté, se fait crisser dehors pendant que Thor dit « pardon mononcle » en étant amené à la prison locale (probablement située dans le stade).


Le calme est rétabli, Ryan Fitzpatrick s’agenouille trois fois et Rian Lindell kicke le placement gagnant. Les Bills gagnent! The curse is over! The douchebag masshole is in jail!

Le match de l’année.

Votre Sélection-Télé, semaine 4

Encore un bon choix de matches cette semaine, les "nouvelles puissances" de la NFL faisant face à des défis intéressants.

Horaire un peu débalancé ce dimanche avec trois matches à 13h et quatre à 16h. RDS et TSN2 présentent le duel Lions-Cowboys, on les remercie. L'affrontement Pittsburgh-Houston est aussi prometteur.

À 16h, les étonnants Raiders auront l'occasion de faire leurs preuves contre les Pats. Les autres matches sont moins inspirants mais il devrait bien y avoir un bon sur le lot.

Le SNF est également de fort calibre et les Colts devraient donner du fil à retordre aux Bucs lundi soir.

-Dimanche 2 octobre-

13h00

RDS, TSN2: Detroit à Dallas
CBS Plattsburgh, CTV : Pittsburgh à Houston
CBS Seattle : Tennessee à Cleveland

16h00

CBS Plattsburgh, RDS: Nouvelle-Angleterre à Oakland
Fox Plattsburgh: NY Giants à Arizona
Fox Seattle: Atlanta à Seattle
City: Denver à Green Bay
SNET: à déterminer

20h20

NBC, TSN: NY Jets à Baltimore

-Lundi 3 octobre-

20h30

TSN: Indianapolis à Tampa Bay

Bons matches!

mardi 27 septembre 2011

Les Miettes du Mardi: Kenny Britt, Antonio Gates et plus...

Saison terminée pour Britt, Gates traîne toujours un blessure au pied et plus...

-Comme on s’y attendait, Kenny Britt (WR, Titans) a subi une déchirure de l’ACL et du MCL et il ratera le reste de la saison. Quelle mauvaise nouvelle pour les Titans. Britt est un spécimen au poste de receveur et il cause un mismatch contre tous les CBs de la ligue. Nate Washington deviendra le WR #1 par intérim mais il n’a pas les capacités pour le poste. Après Washington, on tombe à des gars comme Lavelle Hawkins et Damian Williams qui n’ont rien prouvé. On se demande si les Titans vont être tentés d’appeler Randy Moss.

-Antonio Gates traine des blessures au pied depuis plusieurs saisons et il verra un autre spécialiste pour évaluer celle qui lui a fait rater le match de dimanche. On dirait que Gates ne se remettra jamais à 100?, ce qui est pas mal décevant…

-Même s’il vient de connaitre un autre match difficile, Chad Johnson a encore Tom Brady dans son coin. Le bellâtre a affirmé que Chad travaillait fort, qu’il s’impliquait davantage, que l’équipe allait avoir besoin de lui… À date, cette acquisition a l’air d’un bust mais ça pourrait changer.

-Michael Vick a retiré les critiques qu’il avait adressées aux arbitres après la défaite des Eagles dimanche. Il avait alors affirmé qu’il ne recevait pas la même protection que les autres QBs, les arbitres étant moins prompts à jeter les drapeaux quand il se fait frapper. Hier il disait plutôt qu’il respectait le travail des arbitres, qu’ils avaient beaucoup de choses à gérer, etc…Il a du se faire chicaner par la direction suite à ses propos.



Les dernières réflexions sur la semaine 3

Les Boys viennent à bout des Skins, on regarde les Raiders de près et plus...

Comme d’habitude, on commence cette chronique par le résumé du MNF.

MNF : Redskins 16 Cowboys 18

Washington s’amène à Dallas fort d’une surprenante fiche parfaite. C’est plus difficile à Dallas où les côtes fracturées de Tony Romo devront tenir le coup et diriger une attaque privée de Miles Austin et Dez Bryant.

Hum, duel entre Jerry Jones et Dan Snyder. Un stade de 100 000 places suffit-il pour contenir ces deux égos? Une chance que T.O n’est plus à Dallas, là c’est sur que ça débordait!!

Les premières drives de chaque équipe sont une ode aux Tight Ends. Pour les Skins, Cool Guy Chris Cooley se transforme en porteur de ballon pour la première fois de sa carrière de 11 saisons et gagne un premier jeu. Dans un registre plus traditionnel, il capte aussi une passe de 17 verges. Chez les Cowboys, Romo vise Witten chaque fois que le jeu est important, ce à quoi les Skins s’ajustent rapidement. Les 2 équipes récoltent des placements pour leurs efforts. 3-3.

Ok, c’était drôle une fois, mais Washington persiste à utiliser Chris Cooley comme fullback. Les Shanahan auraient-ils oublié de prendre leurs pilules?

Gros jeu défensif des Skins. LaRon Landry arrache la balle des mains du WR du Cowboys, celle-ci roule avant d’être dévié par un Redskins volant juste avant qu’il ne tombe hors ligne. Washington recouvre définitivement au 10 du Dallas. Le jeu a nécessité une reprise vidéo et c’est toujours comique de voir l’arbitre aller regarder son mini-écran sur les lignes de côtés quand l’écran géant de 60 verges retransmet la reprise dans le stade! Sexy Rexy ne fera pas grand-chose de ce cadeau cependant et le pointage est de 6-3.

Dans la catégorie, oh que c’était laid ça, Rex Grossman lance une interception directement dans les mains de Sean Lee loin de tout ce qui porte du rouge. Les Boys sont dans la zone brune, mais sont incapables d’obtenir un premier jeu sur 3 courses et doivent se contenter d’un placement qui crée l’égalité 6-6. Il y a 2 leçons à retenir de ça : 1 ) Le jeu au sol des étoilés est atrocement anémique et 2 ) la défensive des Redskins continue d’exceller sur les 3e jeux. Ils étaient les meilleurs du football avant le match.

BOOM, quel plaqué de LaRon Landry aux dépends de Laurent Robinson pour forcer les Cowboys à dégager. Parfaitement légal, parfaitement brutal. Wow!

Après 3 ans, les images ont perdu de leur nouveauté, mais je ne me tanne pas de voir les différentes vues du nouveau Cowboys Stadium. Le démentiel écran géant, les loges à la hauteur du terrain, le tunnel des joueurs qui croise les spectateurs, c’est de loin la plus belle réussite de la NFL. Un jour, un jour…. c’est sur le to-do list!

Les 2 équipes s’échangeront un placement pour arriver à mi-parcours avec une égalité de 9-9. J’aime particulièrement la défensive des Redskins jusqu’à présent.

La pause de la demie n’aura pas été profitable à Dallas. Romo n’attend pas la remise qui lui passe par-dessus la tête et qui va choir une vingtaine de verges derrière lui. Démontrant une belle présence d’esprit, il réussit quand même un passe de 2 verges sur le jeu, mais le snap suivant longe le sol et le QB doit se débarrasser rapidement du ballon qui est intercepté par Kevin Barnes. N’ayant pas pratiqué de la semaine et avec ses WR réguliers hors de combat, la communication n’est clairement pas à point entre Romo et le reste de l’équipe.

Washington profite du revirement grâce au Tim Hightower show dans le red zone. Le RB touche au ballon sur 5 jeux consécutifs et il complète cette glorieuse séquence en captant une petite passe dans le flanc et il pourrait marcher pour franchir la verge le séparant de la zone de buts. Ça aura pris plus de 40 minutes de jeu, mais nous avons un TD. 16-7 Skins.

Dallas reprend le contrôle du ballon, mais visiblement, les jeunes WR n’ont aucune chimie avec leur QB. Romo exprime sa colère à leur endroit à plusieurs reprises, mais rien n’y fait, America’s Team doit se contenter de placements chaque fois. A ce rythme-là, ca risque d’être suffisant; l’écart est réduit à un point avec 7 minutes à jouer.

Est-ce moi ou les pipes d’Ed Hochuli en ont reperdu? Ils explosaient de son chandail avant. Come on Ed, faut pas se laisser aller si tu veux faire le spécial Sénior d’Occupation double!

Romo continue de se faire frapper et cette fois, il perd le ballon qu’il recouvrira, mais la perte est énorme : 11 verges. Le temps commence à manquer, mais dans un scénario digne d’Hollywood, un autre éclopé, Dez Bryant revient sur le terrain pour convertir un 3 et 21 et amener les siens en field goal range avec moins de 2 minutes à faire. Romo qui grimace, Dez dans la douleur, la musique dramatique, les gros plans les drapeaux, les cheerleaders, ne reste plus qu’à trouver les acteurs, le scénario est écrit. La recrue Dan Bailey s’assure de ne pas gâcher le moment en réussissant le placement décisif.

Rex Grossman tentera bien une dernière poussée, mais la poursuite d’Anthony Spencer lui fait perdre le ballon et met fin aux hostilités. Victoire des Cowboys 18-16.

Les dernières réflexions :

Faut-il prendre les Raiders au sérieux ? : Si l’exploit des Bills a retenu davantage l’attention (et pour cause) hier, il ne faudrait pas oublier les tapes dans le dos de Hue Jackson et ses Raiders qui ont renversé les Jets hier. Après une entre-saison des plus douteuses qui avait enlevé beaucoup de lustre à l’éclosion de l’an dernier, l’ouverture locale du Silver & Black qui sont revenus de l’arrière pour battre un des ténors de l’AFC lance le message qu’il faudra les prendre au sérieux. L’attaque est en feu, particulièrement l’explosif Darren McFadden qui mène la ligue avec 393 verges au sol. Une part importante du crédit revient aussi à l’entraîneur –chef Hue Jackson. Coach des receveurs à Cincinnati dans les belles années du duo Palmer-Ocho Cinco, il était apprécié de tous et l’attaque tigrée n’a jamais été la même suite à son départ. Travailleur infatigable, toujours positif dans l’adversité, il sait tirer le meilleur du talent à sa disposition, que ce soit un surdoué comme McFadden ou un contributeur aux possibilités plus modestes comme le QB Jason Campbell. Il ne faut pas oublier que cette équipe n’est qu’à une décision favorable d’attrapé simultané d’une fiche de 3-0. Oakland a balayé l’AFC Ouest l’an dernier et en combinant leur performance à la sortie en demi-teinte des éternels choqueux de San Diego contre KC, on peut rêver à une première apparition en séries depuis le Super Bowl 2002 dans le Black Hole. De quoi ressortir une des meilleures intros d’ESPN ever! Rise my Nation, Rise!

Du caractère : Une des plus belles choses du football, c’est l’attitude, la compétitivité du premier coup de sifflet au dernier. Les Bills viennent immédiatement à l’esprit dans cette catégorie, eux qui viennent de réaliser 2 superbes remontées en 2 semaines. Il faut aussi féliciter les Lions, en déficit de 20 points à la demie qui sont revenus battre les pauvres Vikings qui préféreraient beaucoup que les parties durent 30 minutes. Il faut dire que lorsque tu as un freak comme Mégatron dans ton alignement, ça aide! Quel catch, en prolongation en plus! Les Colts ont aussi démontré beaucoup de cœur, mais la palme des retours revient aux Saints. Dominés en première demie et tirant de l’arrière tard dans le match, la troupe de Drew Brees a vu la recrue Mark Ingram inscrire le majeur décisif sur une belle course avant que la défensive ne vienne fermer les livres. Les Saints sont bons et on sait tous qu’un leader comme Brees n’autorisera pas son équipe à abandonner, mais ils auraient quand même intérêt à mieux commencer les matchs, eux qui sont dominés 38-10 en première période depuis le début de septembre.

En bref : Quelques petites remarques rapides pour terminer la semaine.

- Malgré l’éclatante prestation d’hier, je ne change pas d’idée : les Bills ne seront pas des séries. Jets et Pats sont encore trop forts et le calendrier n’est pas aussi favorable que dans d’autres divisions. Mais ça devrait être le fun à regarder!!

- Lorsque Teddy Bruschi a attaqué Chad Ocho Cinco après le premier match, plusieurs ont pris la défense du # 85. Mais plus les contre-performances s’accumulent, plus la liste de défenseurs du controversé receveur s’amenuise. Dans une semaine où on lui en demandait plus en raison de la blessure à Aaron Hernandez, the Ocho n’a capté que 2 des 4 passes dirigées vers lui pour un insignifiant 24 verges. Pire, il a échappé un touché sûr en fin de match, lorsque son équipe avait besoin d’un gros jeu. The Ocho aura été un excellent receveur à Cincinnati, mais lorsque la pression était à son comble, il n’a jamais livré le gros match. Les partisans des Pats découvrent maintenant ce que ceux des Bengals savaient déjà..

- Un lecteur en a glissé un mot dans les conclusions des matchs de 16h, les Bears avaient réussi tout un jeu sur les unités spéciales en fin de match, jeu annulé par une pénalité fantôme. C’est vraiment dommage, car c’est le genre de lapin que tu ne peux pas sortir du chapeau très souvent.

- Le rêve est en train de tourner au cauchemar à Philadelphie. L’attaque tarde à se mettre en marche et Mike Vick est déjà passablement amoché pour la semaine # 3. Par contre, la plus grosse déception vient de la défensive contre la passe, complètement dominée depuis 2 semaines. Pas sûr qu’Andy Reid l’avait vu venir celle-là! Dans la catégorie des déceptions, il faut aussi parler des Rams. C’est une chose d’être 0-3, mais la manière de le faire est beaucoup plus inquiétante. Ils sont franchement mauvais. Heureusement pour eux, les Cards et Kevin kolb déçoivent aussi, eux qui ont subi des défaites consécutives contre Washington et Seattle. Yish. La NFC Ouest essaie-elle de battre sa marque de l’an dernier et d’envoyer une équipe en séries avec une fiche de 6-10?

- Vous l’avez tous faits dans votre jeunesse, pis c’était le fun en maudit (sauf pour la face de votre mère lorsqu’elle voyait vos vêtements en rentrant)! Jags et Panthers ont eu le bonheur de retomber en enfance et de jouer dans la bouette en première demie hier alors qu’une légère ondée s’est abattue sur Charlotte. Fun stuff!

Bonne semaine!

-ARTICLE ÉCRIT PAR JR-


lundi 26 septembre 2011

Les Miettes du Lundi: Peyton Manning, Tony Sparano et plus...

Le retour de Manning de moins en moins probable, Sparano en sécurité (pour le moment) et plus...

-Le proprio des Colts Jim Irsay a déclaré qu’il s’attendait à ce que Petyon Manning rate la saison au complet. Il a tenu ses propos devant des gens qui donnent de l’argent pour la tenue du Super Bowl. Il a pris soin de modérer ses propos par la suite, affirmant qu’il y avait une petite chance que le #18 revienne en décembre. On sait tous qu’en décembre les Colts vont avoir une fiche de 1-12 et que Manning ne reviendra pas pour rien. Irsay a cependant précisé que Manning ne serait pas placé sur le injured reserve pour l’instant.

-Cela dit, Jim Caldwell a affirmé que les Colts allaient réévaluer la situation des QBs d’ici au match de lundi prochain contre les Bucs. C’est bien beau mais Caldwell a le choix entre un vieux quart poche et un jeune quart poche. Si Kerry Collins a bien une commotion cérébrale, Curtis Painter reprendra du service.

-En passant, Andy Reid fait dire que Michael Vick n'a pas de fracture à la main, seulement une vilaine contusion. La radiographie prise après le match d'hier serait erronée. Une histoire à suivre...

-Malgré le pitoyable début de saison des Dolphins, le Miami Herald affirme que Tony Sparano ne sera pas congédié cette semaine. Ça peut évidemment changer vite, on ne donne pas cher de la peau de Sparano. Il ne faut pas oublier qu’après un surprenant titre de division en 2008, les Fins ont raté les séries avec des fiches de 7-9 en 2009 et 2010…

-En plus d’avoir connu un match atroce contre les Raiders hier, Antonio Cromartie (CB, Jets) a subi une contusion aux poumons. On ne sait pas encore s’il devra s’absenter.

-Frank Gore a peu joué en deuxième demie hier après-midi en raison d’une blessure à la cheville. Il ne sait pas s’il sera en mesure de jouer la semaine prochaine.

-Malgré les agonisants déboires des Vikings, Leslie Frazier n’a pas encore l’intention de lancer Christian Ponder dans le feu. On peut cependant présumer que ce ne saurait tarder. Donovan McNabb a amassé un piètre 478 v en trois matches avec une moyenne de 5.8 v/passe. Anémique.



Absence de 3 à 4 semaines pour Vick?

Les Eagles rêvaient à une saison sans blessure pour Michael Vick…ça marchera pas.

La station NBC de Philadelphie rapporte que Vick devra rater de 3 à 4 semaines d’activité des suites d’une fracture à la main droite. Le #7 lance de la gauche mais il a tout de même besoin de sa main droite pour une foule de petites choses au cours d’un match. Le rapport n’a pas été confirmé par d’autres sources mais il semble évident que Vick ratera des matches.

On peut se demander si les Eagles ont bien fait d’utiliser Vick dans le match d’hier. Il était peut-être médicalement remis de sa commotion mais il avait l’air lent (relativement) et un peu désorganisé. Il s’est aussi fait frapper fort et souvent, ce à quoi il fallait s’attendre. Les Giants ont un bon pass rush après tout. Vick s’est plaint de ne pas recevoir la même protection des arbitres que les autres quart-arrières, il aimerait voir ses adversaires pénalisés plus souvent. Il est vrai qu’en sortant de la poche protectrice aussi souvent, Vick s’expose davantage aux contacts que ses collègues QB.

Les Eagles se replieront vers Mike Kafka ou Vince Young. Ils affronteront les Niners, les Bills et les Redskins dans les trois prochaines semaines avec leur bye à la semaine 7. Les Aigles devaient se sauver avec la NFC Est mais à 1-2, ils sont partis du mauvais pied…

Sautons aux conclusions: le SNF

JR nous offre son résumé d'un match étonnamment serré.

Steelers 23 Colts 20

Bon, dire que sur papier c’était un des beaux duels de la saison ça. Maintenant je suis aussi enthousiaste à l’idée de regarder ce match que pour une visite chez le dentiste. D’un côté, les attentes sont basses, je ne demande qu’à être surpris, mais de l’autre, la zapette est prête et je me suis assuré que les batteries étaient neuves!

Pittsburgh part ça tranquille avec quelques passes entre Roethlisberger et Wallace qui mènent à un long placement de Suisham. 3-0.

Première série offensive d’Indianapolis et ils obtiennent un premier jeu! Yeah! Petites victoires par petites victoires!! Mais ça s’arrête dès la série de jeux suivante. Kerry Collins efface les derniers doutes sur ceux qui le croyaient encore capables de diriger convenablement une attaque en manquant Reggie Wayne fin seul. Dégagement. En passant, le botteur des Colts s’appelle Pat McAfee. Il est avec l’équipe depuis 3 ans, mais c’est cette année qu’il commence vraiment à mériter son salaire.

Gros bravo à la foule d’Indianapolis. Même s’ils doivent avoir le goût de brailler devant la tournure de leur saison, ils sont en feu et hurlent à plein poumons quand Gros Ben et les siens attaquent. Honnêtement, il faut sympathiser avec eux. Le Super Bowl à Indy, c’est cette année et ça ne reviendra probablement jamais. Très mauvais timing cette blessure à Manning.

Pendant ce temps-là à RDS, c’est l’antichambre parce qu’il y avait un match pré-saison du CH, donc évidemment, malgré du football, du golf, du base-ball et de la course auto, on tue la une on sur-analyse un match insignifiant dans lequel la moitié des gars en uniforme ne seront même pas là lorsque les choses sérieuses vont commencer. Misérable. J’entends Gaston Thérrien parler et j’ai le goût d’être malade…

Vous voulez un exemple des problèmes offensifs des Colts : Dallas Clark bloque James Harrison. On préfère en rire!

Pendant ce temps-là, il y a un brand new Simpsons à Fox. Est-ce moi ou on commence à avoir fait le tour?

BANG! Bombe de 86 verges de Big Ben vers Mike Wallace. TD Pittsburgh. 10-0. Le massacre prend tranquillement forme. 129 des 156 verges par la passe de Rottenboogie ont été accumulées par Wallace (qui est bien entendu contre moi dans mon pool) jusqu’à maintenant. Essaye dont Antonio Brown d’ici la fin Ben SVP!

Round-up télévisuel rapide : Portugal, Rocheuses ou Blainville, Occupation double reste Occupation double, donc après 18 secondes vous avez tout vu. Quant à TLMEP, solide plateau en ouverture, mais j’aurais aimé que Jacques Duchesneau nous en donne plus sur la corruption. On veut des noms, de la prison, pis on est tannés d’être patients! Té ka…. Pour le reste, c’est comme d’habitude, Dany Turcotte est insignifiant et l’intérêt dépend des invités.

Retour au football : FUMBLE. Mathis fait ce qu’il fait de mieux et revient chercher Gros Ben par derrière et provoque l’échappée recouverte par les Colts à mi-terrain. La place reprend vie et l’attaque surprend en bougeant bien le ballon, alternant courtes passes et courses d’Addai. Reggie Wayne en profite pour effectuer le 800e catch de sa carrière. Chapeau! Ça se gâche dans la zone brune où Indy était imbattable sous Manning, mais maintenant seulement 27e de la ligue. Placement. 10-3, milieu du 2e quart. Je mets ça dans la catégorie des petites victoires!

Re-BANG. C’était Mathis tantôt, voici que Dwight Freeney profite de la misérable O-Line des Terrible Towels pour cogner Roethlisberger qui perd de nouveau le ballon. Jamaal Anderson le récupère et traîne ses 272 livres jusqu’à la zone de buts. Heille, c’est 10-10…

Commentaire trop facile à passer : Vous voyez bien que c’est possible de faire des gros jeux défensifs tout en restant dans la légalité!!!

Holy Crap, c’est la débandade. Big Ben décoche une atrocité interceptée par Joe Lefeged (s’cusez mon ignorance, mais c’est qui lui??) qui ramène ça loin en territoire ennemi. La position sur le terrain s’améliore encore plus par une pénalité de 15 verges contre des Pittsbourgeois frustrés. Indy n’en profite qu’à moitié, mais le placement de Vinateri leur permet quand même de retraiter au vestiaire en avant 13-10. Levez la main ceux qui avaient parié ça!

Pittsburgh commence bien la deuxième demie en forçant Indy à dégager puis en conduisant une longue drive. Mais la concentration n’est visiblement pas à point et sur un 3e jeu, le receveur recrue Weslye Sauders jongle avec la peau de cochon, coûtant un premier jeu aux siens et Shaun Suisham frappe le poteau sur son placement. Les Steelers ne sont pas sharp ce soir et ils tirent toujours de l’arrière tard au 3e quart. On a officiellement un match et la télécommande peut retourner dans sa craque de divan, elle ne servira plus!

Si l’attaque des Colts est assez facilement contenue par la défensive du Pittsburgh, ça joue du gros football dans les tranchées lorsque les Steelers attaquent. Cette fois, Pittsburgh parvient de peine et de misère à avancer suffisamment loin en territoire bleu et blanc pour que Suisham réussisse son placement. Une belle bagarre sur cette séquence et dans le match qui est maintenant égal 13-13.

Ceux qui s’ennuient du jeu rude du « bon vieux temps » peuvent se tourner vers le rugby à RDS. En 1 minute d’écoute, j’ai vu 3 piétinements de cocos protégés avec pas d’casques. Sauvage en ta…

Kerry Collins souffre d’une commotion cérébrale et c’est Curtis Painter qui entre sur le terrain. Faire mieux que Collins ne devrait pas être si difficile, mais je suis inquiet pareil… Et j’avais raison. Painter passe la balloune trop loin pour un Pierre Garçon complètement seul et sur le dégagement qui s’ensuit, Antonio Brown amène les 2 équipes profondément en territoire des Colts. 8,5 pour le plaqué du botteur McAfee qui sauve le touché cependant.

La défensive des fers à cheval impressionne vraiment et Dwight Freeney rabat Roethlisberger derrière la ligne de mêlée pour sortir les noirs et jaunes du field goal range. Les Colts ont gagné mon respect…. et celui des Steelers qui avaient probablement pris ce match à la légère!

Trouvez l’erreur : Avec 6 minutes à faire au match, Indianapolis a accumulé 25 verges de plus par la course que les Steelers et Mendenhall peine à maintenir une moyenne de 2 verges par course!

Le football n’est pas Walt Disney. Minuit arrive et Cendrillon se fait frapper solidement dans le dos par un gros méchant nommé Harrison. Plou Plou les cheveux récupère le ballon et s’empresse de la ramener dans la zone de buts. 20-13 Steelers.

Il y a maintenant eu plus de touchés défensifs que de touchés offensifs dans cette partie. A ce jeu, normal que Pittsburgh ait l’avantage.

Wow, peut être que le football est Disney finalement. Curtis Painter prend des airs de Peyton Manning et mène les siens 80 verges jusqu’à la zone de buts. Deux fois, Troy Polamalu est passé à un millimètre du gros jeu défensif incluant sur le TD de Joseph Addai. 20-20 au 2 minutes warning. Quel match!

Le miracle n’aura finalement pas lieu. Malgré une blessure à Jonathan Scott qui les force à employer un Tight End blessé à l’épaule sur la O-Line, Ben Roethlisberger est fidèle à ses habitudes et mène les siens à une drive victorieuse dans les 2 dernières minutes. Suisham confirme le tout par un placement de 38 verges. Victoire des Steelers 23-20. Dommage, les Colts méritaient mieux.


dimanche 25 septembre 2011

Sautons aux conclusions : les matches de 16h

Darren McFadden explose, les Packers tiennent le cap et plus...

Packers 27, Bears 17

La défensive du Chicago a encore relativement bien maitrisé le Pack, limitant les dégâts pendant que l'offensive ratait chance par-dessus chance. Les Packers ont fini par prendre une avance de 27-14 au début du 4e quart et ce fut suffisant. Jermichael Finley a marqué les trois touchés du Green Bay, ce jeune homme est épatant. Aaron Rodgers a évidemment connun un bon match: 297 v, 3 TD, 1 INT, la routine. Matt Forte a couru seulement neuf fois avec le ballon pour un total de 2 v. Au total, les Bears ont accumulé 13 v. au sol. Ahem. Mike Martz est clairement hors de contrôle et personne ne peut le corriger. J'ai l'impression que les Bears vont en arracher d'ici la fin de la saison, il manque quelque chose à cette équipe. Possiblement un coach.

Cardinals 10, Seahawks 13

Hé ben, les Seahawks en ont gagné une! Évidemment, le fait de jouer à domicile est un immense avantage pour eux, ils ont un des meilleurs «home field adavtages» de la NFL. Pas grand chose à signaler dans ce match, c'était serré jusqu'à la fin, une interception de Kam Chancellor mettant fin à la dernière chance des Cards. La présence de Sidney Rice a grandement aidé Tarvaris Jackson, amassant 109 des 171 v de son QB. Jackson n'a pas été extraordinaire mais il a marqué le seul touché des siens sur une course de 11 v au 4e quart.

Jets 24, Raiders 34

Toute une performance de la part de Darren McFadden: 170 v, 2 TDs sont un de 71 v dans cette méga-victoire des Raiders. Marquer 34 points contre le NYJ, chapeau. Sebastian Janikowski a réussi des placements de 54 et 49 v, il connait toute une saison. Les Jets avaient pris les devants 17-7 au 2e quart mais les Raiders ont créé l'égalité presto et ils ont dominé la 2e demie. La domination du Silver and Black s'est surtout manifesté dans le jeu au sol: 234 v contre 100. Les deux formations se retrouvent à 2-1 et ils seront dans une vive lutte au sein de leur division. Les Raiders m'épatent...

Ravens 37, Rams 7

On savait tous que les Rams en arrachaient en ce début de saison mais là ils se sont fait torcher d'aplomb. C'était 27-0 à la mi-temps, c'était laid. 389 v., 3 TD et 0 INT pour Joe Flacco, ses trois majeurs allant à la recrue Torrey Smith. Le jeune homme a amassé 170 v, belle journée au bureau. Steven Jackson a pris part au match mais il n'a couru que 4 fois pour 23 v. Sam Bradford a encore paru incertain, complétant 50% de ses passes pour une moyenne de 5.2 v/passe. C'est cette stat qui me chicote au sujet de Bradford. Il n'a pas de deep threat et les Rams sont limités offensivement. Le fait qu'ils soient dans la NFC Ouest rend leur 0-3 moins tragique mais le découragement pourrait s'installer sous peu.

Chiefs 17, Chargers 20

Deux interceptions lancées par Philip Rivers ont gardé les Chiefs dans le match malgré l'attaque anémique de ces derniers. En fait les Chiefs n'ont obtenu aucun premier jeu en première demie, bel exploit. Privés d'Antonio Gates, les Éclairs n'avaient pas leur punch habituel et ça paraissait. Un potentielle remontée des Chiefs a avorté sur une INT de À 0-3, il risque d'y avoir des changements à KC.

Falcons 13, Bucs 16

Un match violent et laid. Les deux équipes se sont frappées à qui mieux-mieux et le jeu était généralement décousu. Les Bucs ont pris les devants grâce à trois placements et une cours d'une verge de Josh Freeman pour un majeur et ils se sont accrochés. Les Falcons ont échappé des passes importantes (White et Gonzalez, come on!) et le jeu de course a été totalement neutralisé. Solide performance des Bucs défensivement dans un match bien peu esthétique.




Sautons aux Conclusions, les matches de 13h

Les Bills réussissent un autre miracle! Les Vikings s'écrasent encore! Duel au Superdome! Voici le résumé des matches de 13h...

Pats 31, Bills 34

Les nouveaux habits des Bills sont un million de fois plus beaux que leurs anciens pyjamas. Quel bon changement. Tôt dans le match Gronkowski capte une courte passe sur un 2e et 9 et deux Bills ne réussissent pas à le plaquer avant qu'il ne se rende au 1e jeu. Les Pats descendent le terrain à volonté, ce sera un long après-midi pour la défensive du Buffalo. Ça finit par un TD de Wes Welker. Facile. Les Pats remettent ça sur leur possession suivante (TD de Gronkowski suite à une INT) et toutes les craintes se confirment: les Bills vont se faire torcher. La poussée suivant du Buffalo est intéressante mais un chop block vient mettre fin à tout ça dans la zone brune. En fait, les Bills s'essaient sur un 4e et 14 mais la passe de Fitzpatrick est interceptée. Les Bills forcent toutefois les Pats à dégager sur la possession suivante, on a encore un match. Bon, les Bills dégagent eux aussi. L'offensive des Bills produit pas mal moins qu'on aurait pu s'y attendre. Les Pats se sont visiblement bien préparés. Avec 6 minutes à faire à la demie, Brady rejoint Gronkowski (encore) sur 26 v. pour faire 21-0. Bon, on va se concentrer sur d'autres matches. Oh, oh, touché de Stevie Johnson avant la pause des deux minutes. 21-7...c'est peut-être pas fini. Les Pats semblaient en voie d'ajouter à leur avance mais un INT au rebond de Bryan Scott redonne le ballon aux Bills. Ceux-ci ont assemblé une belle poussée pour ajouter un placement avant la mi-temps. 21-10 Pats à mi-chemin et il faut admettre que les Bills n'ont pas abandonné. On sait qu'ils peuvent remonter!!

Brady lance une interception à Leodis McKelvin en début de 2e demie et on commence à y croire un peu. Étonamment, les Bills commencent leur possession suivant avec Brad Smith derrière le centre dans le wildcat. Les résultats sont mitigés mais Fitzpatrick vient convertir le 3e essai quand même. Les Bills finissent ça avec une passe de 4 v. à Scott Chandler, 21-17. Hé ben. Les Bills ont miraculeusement limité leurs rivaux à un placement sur la possession subséquente, gardant l'écart à un touché. La marque de 24-17 prévaut jusqu'à la fin de 3e quart et mine de rien la défensive buffaloise s'est drôlement resserrée. Leur attaque connait toutefois des ratés peu opportuns et les Pats vont bien finir par en profiter. Oh oh, un instant! Une autre interception! Un catch acrobatique de George Wilson à sa ligne des buts vient sauver le Buffalo. Un brainfart de Fitzpatrick est effacé par un pass interference clownesque au safety Sergio Brown. Fitzpatrcik avait lancé une vilaine interception dans la zone des buts advers mais Brown faisait un câlin au WR qu'il couvrait alors ça devient un premier jeu au 1 pour les Bills. Les Pats avaient vraiment perdu leur confiance. 24-24, de toute beauté. Encore un coup de théâtre! Brady lance dans le chest d'un joueur de ligne défensive et le ballon rebondit dans les mains de Drayton Florence qui ramène pour le touché!!! HOLY FUCKING SHIT! 31-24 Bills. Brady aurait tenter de plaquer Florence sur le jeu mais il n'avait visiblement pas le goût. Les Pats ont créé ;'égalité de peine et de misère sur un 4e et les buts. De Brady à Welker, 31-31 avec 3:25 à faire. Le match était dans les mains de Fitzpatrick. Très excitant, ça c'est une vraie bonne game. Il commence ça avec une sacrement de belle passe à Stevie Johnson, les Bills sont déjà à la mi-terrain. Screen à Freddy Jackscon, ils sont au 40 au two-minute warning. En passant, Jackson est une vraie de vraie star. Il est ce que Reggie Bush aurait du être. Il vient bien près de donner les devants aux siens sur le jeu suivant mais son genou touche au sol au 1. C'est presque mieux de même car les Pats doivent brûler un temps d'arrêt. Les Bills pensent comme moi car ils mettent le genou au sol pour écouler le temps avant de tenter un court placement. Ce processus fut pénible car les Pats tentaient de « jumper le snap count » sans arrêt. Je pensais bien que les Bills allaient botcher ça, ils sont tellement maudits. Mais non, 34-31, victoire du Buffalo. Wow. Ça risque fort d'être lematch de l'année. Les Bills mettent fin à leur séquence de 15 défaites contre les Pats de façon spectaculaire, éffaçant un déficit de 21 points. Hallucinant. Les Bills sont à 3-0, les Pats à 2-1 et on va avoir toute une course dans l'AFC Est. Il y a eu beaucoup d'erreurs dans ce match mais donnons du crédit à la défensive des Bills qui a réussi de gros jeux.

Texans 33, Saints 40

Solide début de match pour les Têtes de Vaches. Ils prennent les devants sur un TD d'Owen Daniels et la défensive tient le coup d'entrée de jeu. Il est tôt mais la défensive des Saints semblent dépourvue. Les Texans accentuent d'ailleurs leur avance avec un placement sur leur possession suivant. Va sans dire qu'une victoire au Superdome serait un boost majeur pour la confiance des Texans. Évidemment, le N'Awrlins ne baissera pas la tête si vite: Darren Sproles marquant sur une splendide course de 30 v pour faire 10-7. Les Texans ne peuvent concrétiser leur domination par la suite, se contentant de deux placements. Les Saints aujouten eux aussi 3 points, 16-10 à la pause. Léger manque d'opportunisme pour Houston qui aurait pu avoir une plus belle avance. 223 v et 1 TD pour Matt Schaub en 1e demie. Le match s'est transformé en shootout en deuxième demie, Brees prenant vie avec trois passes payantes. Le coup de grâce a toutefois été donné au sol, une course de 13 v de Mark Ingram avec 2:42 à faire. On s'attendait à un match à haut pointage et on l'a eu. Il manque encore un petit quelque chose aux Texans.

Giants 29, Eagles 16

On s'étudie en début de premier quart jusqu'à ce que Manning repère Brandon Jacobs sur un play action fichtrement bien exécuté. 7-0 Giants et les G-Men contiennent les Eagles pour le 1e quart au complet, Vick se fait rudoyer pas mal. Pour ajouter au plaisir, Kurt Coleman et Nnamdi Asomugha laissent filer Victor Cruz sur une petite passe et le jeune homme marque un touché de 74 v. Pathétique. Mr Vickm the floor is yours. La poussée suivant est jolie mais avorte à la porte des buts. 14-3 Giants. Ça se commence à se chamailler avant le two-minute warning, on sent que les esprits s'échauffent. LeSean McCoy, qui joue un solide match, conclut le drive avec un TD sur 11 v. Les Eagles ajoutent un placment avant la mi-temps et c'est 14-13 à la pause. L'avance de G-Men a fondu pas mal, tout un flashback. Les offensives ont piétiné au 3e quart, les Eagles ont pris les devants avec une minute à faire sur un placement. 16-14 Philly mais comme ils étaient à la ligne des buts alors c'est décevant. Les G-Men ont repris leur avance sur un beau touché de Victor Cruz qui joue un bon match. Conversion de deux points réussie, 22-16 Giants avec 8:07 à faire. Les G-Men ont mis la cerise sur le sundae avec un YD d'Ahmad Bradshaw sur un très beau screen. 29-16 Giants et c'est ça qui est ça. Michael Vick a quitté le match suite à une fracture à la main, les nouvelles sont atrocement mauvaises pour les Eagles. Gros match pour Eli, 254 v, 4 TD, 0 INT. Les Giants sont très nvivants à 2-1 tandis que le Dream Team a déjà deux défaites. La NFC Est sera intéressante.

Jaguars 10, Panthers 16

Il mouillait en calvaire à Charlotte pendant ce match, l'eau frisait partout. Il fallait s'attendre à ce que la magie de Cam Newton s'amenuise un jour mais je ne pensais pas que ce serait contre les Jags. À mi-chemin, Newton avait 71 v en 12 passes complétées pour un moyenne de 3.1...Pas beau. Les Jags menaient 10-5 grâce antre autre à la première passe de touché de Blaine Gabbert (Mike Thomas sur 36 v.) sur le dernier jeu de la 1e demie. Newton a toutefois eu le meilleur grâce à une passe de touché à Greg Olsen. Newton n'a amassé que 158 v mais les Panthers ont gagné! Seulement 139 v pour Gabbert, un match terne.

49ers 13, Bengals 8

Un match pour puristes! C'était 3-0 Bengals à la mi-temps et les QBs se faisaient brasser. Le seul touché du match est venu sur une course de 7 v. d'un certain Kendall Hunter et les Niners se sauvent avec la victoire. Zzzzzzz.

Broncos 14, Titans 17

Sérieusement, les Titans doivent avoir hâte que Chris Johnson se réveille. Il est pourri à date, on commence à croire qu'il s'assoit sur son contrat. En plus, Kenny Britt s'est défoncé le genou au 2e quart, le Tennessee commence à manque de playmakers. On a eu droit à un pas pire match entre ces deux équipes moyennes. Les deux clubs se sont échangés l'avance toute l'après-midi sans qu'une des deux s'échappent. On a ici ce que Bill Simmons appelle des «good bad teams» qui joueront des matches serrés contre les équipes de même calibre mais perdront contre les bonnes formations. Les Titans se sont sauvés avec la victoire grâce à une passe de touché de Matt Hasselbeck au TE Daniel Graham sur 4 v. 311 v, 2 TD, 0 INT pour Hasselbeck, il va très bien. C'est moins rose pour Orton: 173 v, 2 TD, 2 INT et on va entendre le nom de Tim Tebow cette semaine.

Lions 26, Vikings 23

Les semaines se suivent et se ressemblent pour les Vikings. Ils menaient 20-0 à la mi-temps grâce à une belle performance d'Adrian Peterson mais ils se sont effondrés en deuxième demie. Ils ont accordé 23 points sans riposte avant de créer l'égalité avec un placement avec 1:19 à faire. On s'en va en OT et évidemment les Lions gagnent le tirage au sort. Un catch de 40 v spec-ta-cu-laire de Calvin Johnson a amené au placement gagnant de Jason Hanson. Les Lions sont en feu tandis que les Vikings brulent dans les feux de l'enfer. Les Vikes réinventent des façons de perdre. 378 v et 2 TD pour Matt Stafford, il est bon.

Dolphins 16, Browns 17

Honnêtement, je n'ai rien vu de ce match mais à 0-3, c'est le temps de sacrer Tony Sparano à la porte.

Oh mercy, c'était tout un après-midi de football. On se donne rendez-vous en début de soirée pour le résumé des matches de 16h.

Le tailgate party, semaine #3

Cette semaine au tailgate, Bears et Packers prennent le plancher. En plus, on jase fakage et on complète nos prédictions entreprises la semaine passée.

-La plus belle rivalité du football-

Dimanche, Bears et Packers s’affronteront pour la 183e fois dans ce qui est une des plus intenses rivalités du football. Évidemment, plusieurs affrontements mémorables ont marqué cette grande rivalité, que l’on pense uniquement au championnat de la NFC l’an dernier. Si l’ère Brett Favre a été favorable aux Packers, le # 4 réservant certaines de ses meilleures performances à ses rivaux de division, Chicago mène la série 92-84-6. En ordre chronologique, voici 5 matchs phares de cette grande confrontation.

Le premier duel en séries : C’est difficile à imaginer, mais le championnat de la NFC de 2010 n’était que le second duel de ces grands rivaux en éliminatoires. La première rencontre remonte en 1941, un match disputé sous forte tension. D’abord parce qu’il survenait seulement 7 jours après l’attaque japonaise sur Pearl Harbor, mais aussi en raison de l’animosité entre les 2 rivaux qui s’étaient déjà affrontés dans le calendrier régulier. A l’aube du duel de saison régulière, les Bears de Georges Halas avaient gagné leurs 5 premières rencontres par un stupéfiant cumulatif de 157 points. Sauf qu’à cette occasion ce sont les Packers qui l’emportèrent, infligeant aux oursons leur seule défaite de la saison. Des accusations de tricherie et de défensive illégale fusèrent en provenance de Chicago et les « Monsters of the Midway » salivaient à l’idée de se venger en séries. Ce qu’ils firent avec brio, pulvérisant le Pack 33-14 en route vers le championnat de la NFL. Les amateurs de vieilles photos peuvent se régaler un peu avec quelques prises de cette rencontre ici.

Lombardi innove encore : Une partie de la rivalité incombe aussi aux nombreuses légendes qui l’ont marqué, sujet sur lequel nous reviendrons un peu plus loin. Une de celles-ci est le vénérable coach des Packers, Vince Lombardi. En ouverture de saison, le 13 septembre 1964, son équipe opposa une forte résistance à des Bears hautement favoris. Puis, sur le dernier jeu de la demie, Lombardi surprit tout le monde, invoquant la règle peu connue du fair catch kick. Ainsi, son botteur pu tenter un placement directement de la ligne du fair catch, sans remise et avec les adversaires reculés à 10 verges plutôt que les 7 habituelles. Green Bay ajouta ainsi 3 points à son total, en route vers un gain de 23-12. Ce n’était pas la première fois que ce jeu rare fut utilisé, mais c’est cette rencontre qui l’a immortalisé. Chicago obtint sa revanche quelques années plus tard, utilisant le même procédé sur le dernier jeu du match pour vaincre la troupe de Lombardi.

Tassez-vous, le Refrigerator arrive : Comme si les affrontements entre ces 2 rivaux n’étaient pas déjà suffisamment physiques, coach Mike Ditka y insufflant une forte dose de gras trans en la personne de William « the Refrigerator » Perry. Faisant osciller la balance à un rondouillet 350 livres réparti pas très proportionnellement sur une charpente de 6’2’’ Perry faisait figure de monstre dans la NFL des années 80. Déjà épeurant comme Nose Tackle sur la D-Line, les Bears décidèrent d’utiliser leur gros frigidaire à la porte des buts en attaque également. En plein Monday Night Football, ce furent les Packers qui eurent droit à cette variante les premiers. Perry servit d’abord de fullback format géant à Walter Payton à 2 reprises avant de traverser lui-même la zone de buts en portant la roche (allez à 32 secondes sur ce troublant vidéo!), devenant ainsi le plus gros joueur à inscrire un majeur. Spécimen physique, la transition du Fridge vers la boxe dans son après-carrière n’a toutefois pas été un grand succès….

Les coups salauds pleuvent : On s’en passerait, mais c’est presque inévitable que dans une rivalité d’une telle ampleur, certains coups de cochon sont donnés. Dès 1924, Frank Hanny des Bears et Walter Voss du Pack furent les premiers joueurs expulsés d’un match de l’histoire de la NFL. C’est toutefois en 1985 et 1986 que la situation dégénéra le plus. En guise d’apéro, Ken Stills attaqua sauvagement Matt Suhey des Bears longtemps après le sifflet lors de cette partie en 85. La situation dégénéra fortement un an plus tard alors que Charles Martin fractura l’épaule du QB du Chicago Jim McMahon sur un coup vicieux plus digne d’un autre McMahon, (Vince, patron de la WWE) que de la NFL. Puissance du football à cette époque et rêvant d’un 2e Super Bowl consécutif, la blessure à leur QB fit mal aux oursons qui se firent rapidement exclure des séries. Lors de la rencontre, Martin portait une serviette où les numéros des vedettes offensives de Chicago était inscrit, un genre de « hit list » de joueurs à blesser. Il fut suspendu pour 2 matchs, la sanction la plus sévère infligée par le circuit à l’époque.

« The instant replay game » : En 1989, la reprise vidéo en était à ses premiers balbutiements dans la NFL. Véritable révolution en devenir, l’assistance technologie comptait toutefois de nombreux ennemis. Après le match du 5 novembre 1989, vous pouvez ajouter le nom de Mike Ditka à cette liste. En avance 13-7 tard au 4e quart, Chicago vit le QB des Packers Dan Majkowski rejoindre Shannon Sharpe dans la zone de buts pour le touché victorieux. Seul problème, un arbitre signale que le QB fromagé a dépassé la ligne d’engagement, annulant ainsi le majeur de Green Bay et donnant la victoire aux Bears. Sauf que la reprise démontra clairement que Majkowski n’avait rien fait de tel et après une longue délibération, l’officiel accorda le touché (et la victoire) aux Packers. Même s’il est demeuré stoïque sur les lignes de côtés, coach Ditka était tellement frustré de la situation qu’il a ordonné de mettre un astérisque au pointage de ce match dans tout le matériel promotionnel de son équipe.

Deux grands bâtisseurs

Vince Lombardi, Mike Ditka, Bartt Starr, Walter Payton, Brett Favre, les géants du football ne manquent pas chez ces 2 concessions glorieuses. Les Bears sont d’ailleurs l’équipe comptant le plus de représentants intronisés au temple de la renommée. Attardons-nous toutefois sur 2 grands bâtisseurs qui ont fait des Bears et des Packers ce qu’ils sont aujourd’hui.

George S. Halas : Né en 1895 à Chicago, il compléta son université après avoir servi sous les drapeaux lors de la première grande guerre. Halas y alla même d’une brève et infructueuse apparition chez les Yankees au base-ball. Malgré une promesse à sa mère de se détourner du sport pour embrasser une « vraie » carrière, Halas se retrouva à Decatur, Illinois, en tant qu’administrateur des Staleys de l’endroit. A l’époque où plusieurs lignes se formaient pour se dissoudre aussi vite, le jeune manager choisit le bon wagon, se rendant à Canton, Ohio pour se joindre à la nouvelle NFL.

Après un an à Decatur, l’équipe fut relocalisée à Chicago et ainsi commença un long partenariat avec les Cubs et le Wrigley Field. D’ailleurs, le nom Bears est un peu un hommage aux Cubs et à leur propriétaire. Joueur, entraîneur et propriétaire, Halas porta tous les chapeaux en même temps dans sa nouvelle organisation. Son meilleur coup dans ces années difficiles fut l’embauche de Red Grange dont la venue assura une crédibilité à la NFL. Halas mit un terme à sa carrière de joueur en 1930, mais ne pu jamais s’éloigner très loin du terrain. Il fut l’entraîneur des oursons pour 40 de ses 48 premières saisons et directeur gérant de l’équipe jusqu’en 1975. Son équipe gagna 8 championnats de la NFL sous sa férule, mais aucun Super Bowl.

Homme pieux et attaché aux valeurs familiales, Halas ne projetait pas cette image sur les lignes de côtés. Nombreux sont ceux qui diront que les plus sales insultes jamais prononcées sur un terrain de football sortaient de sa bouche. Il expliquera d’ailleurs son retrait comme entraîneur en disant n’être plus capable de courir assez vite pour rejoindre les arbitres et leur sacrer après!

Innovateur, lui et Curly Lambeau (voir plus bas) furent les premiers entraîneurs à tenir des pratiques quotidiennes et à étudier les vidéos de leurs adversaires pour en déceler les faiblesses. Il a aussi fait sa marque comme dirigeant. Il fut parmi les pionniers dans la négociation des contrats de télévision et a implanté la philosophie du partage des revenus, deux pièces maîtresses du succès de la NFL d’aujourd’hui. Dans les années 50, son support à la concession des Packers (ses ennemis jurés sur le terrain) alors chancelante, fut crucial et a mené à la construction du Lambeau Field.

Après un bref rôle plus effacé à la fin des années 70, il est revenu à l’avant-scène dans les opérations des Bears suite au décès de son fils. Sa décision d’engager son ancien joueur Mike Ditka comme entraîneur-chef en 1981 a permis aux Bears de remporter le seul Super Bowl de l’organisation. Malheureusement, décédé 2 ans plus tôt, celui qu’on surnomme Papa Bear n’a pas assisté à ce grand moment. Aujourd’hui, le trophée remis aux champions de la NFC porte son nom.

Earl « Curly » Lambeau : Né 3 ans après Halas en 1898, il excella comme joueur avec l’université Notre Dame avant de rentrer dans ses terres travailler à la Indian Packing Company de Green Bay. Il convainquit son employeur de participer financièrement à la création d’une franchise de football et en 1919, les Packers voyaient le jour. Après quelques saisons, ils joignirent les rangs de ce qui allait devenir la NFL.

Tout comme Halas, Lambeau joua plusieurs rôles au sein de l’équipe. Dans les années 20, il était joueur et entraîneur. Fervent adepte de la passe à une époque où la course était largement favorisée, tant dans les mentalités que dans les règlements, Lambeau a lui-même décoché la première passe de touché de l’équipe. Il en compléta 24 en carrière, une énormité pour l’époque. Botteur occasionnel, il réussit aussi le premier placement de l’histoire de son équipe.

C’est toutefois comme entraîneur qu’il connu le plus de succès. Dès sa première saison à temps plein derrière le banc en 1929, il mena les siens au championnat de la NFL. Il gagnera de nouveau en 1930 et 1931, puis 3 autres fois par la suite. En 31 saisons derrière le banc vert et jaune, il cumula 212 gains, un total que seul George Halas surpassa. Outre l’utilisation de la vidéo et les pratiques quotidiennes, les apports de Lambeau au football furent dans l’élaboration de stratégies aériennes et dans l’encadrement de ses joueurs. Ainsi, les Packers furent les premiers à utiliser l’avion pour les voyages sur la route et les premiers à posséder leur complexe d’entraînement.

Lambeau n’a jamais joué dans le stade qui porte son nom. En 1950, une chicane avec les autres propriétaires l’a sorti de Green Bay et ce n’est qu’en 1957 que ce qui s’appelait alors le « City Stadium » a ouvert ses portes. Ce n’est qu’à son décès, en 1965 que le stade fut renommé en son honneur. Depuis 2003, une gigantesque statue hommage orne le devant du stade.

-C’est seulement de la triche si vous vous faites prendre!-

La planète NFL est outrée de la récente tactique défensive des Giants qui ont feint une blessure pour ralentir l’offensive sans caucus des Rams lundi soir dernier. Pourtant, comme le montre cette série de vidéos d’abord vue dans la chronique « ailleurs sur le web » de la Presse, l’idée n’est pas nouvelle et foisonne même dans les rangs collégiaux, surtout contre la Blur Offense de l’université de l’Oregon. Quant aux G-Men, que dire si ce n’est qu’ils n’en sont pas à une première offense….

La NFL prévoit dorénavant sévir contre les coupables de tel manque d’esprit sportif et c’est tant mieux. On ne voudrait pas voir notre sport préféré descendre au niveau du soccer ou même à celui des plus idiots représentants de notre sport national!

-Prédictions suite et fin-

La semaine passée, c’était les receveurs de passes et le tight ends. Cette semaine, c’est au tour des quarts-arrières et des porteurs de ballon d’être sous la loupe de J-R et Nick T. afin de déterminer qui aura la meilleure campagne.

Quarts-arrières :

Catégorie vedettes sur la sellette :
Tony Romo (Dal) vs Jay Cutler (Chi)

J-R : Romo
Nick T : Romo

Catégorie bonne chance les recrues
Cam Newton (Car) vs Andy Dalton (Cin)

J-R : Dalton
Nick T : Newton

Catégorie êtes-vous capable de gravir la dernière marche vers le succès ?
Joe Flacco (Balt) vs Mark Sanchez (NYJ)

J-R : Sanchez
Nick T : Sanchez

Catégorie rejets
Tavaris Jackson (Sea) vs Rex Grossman (Wash)

J-R : Grossman
Nick T : Je me dois d'y aller avec le Canon du Sexe.

Porteurs de ballon :

Catégorie recrues qui essaient de faire leur place
Mark Ingram (NO) vs Daniel Thomas (Mia)

J-R : Thomas
Nick T : Ingram

Catégorie one-year wonder??
Peyton Hillis (Cle) vs LaGarette Blount (TB)

J-R : Blount
Nick T : Hillis

Catégorie amitié sacrifiée par une rivalité
Rashard Mendenhall (Pitt) vs Ray Rice (Balt)

J-R : Mendenhall
Nick T : Rice

Catégorie super-vedettes prises dans des équipes poches
Chris Johnson (Tenn) vs Adrian Peterson (Min)

J-R : Peterson
Nick T : Johnson

Sur ce, bon dimanche de football à tous!