jeudi 26 février 2009

6VB à la Ligue des Champions: l'Impact comble ses partisans

Étant des adeptes de soccer à temps partiel, vos Verges se sont rendues au Stade Olympique hier soir pour le match entre l’Impact et le Santos Laguna.

Comme vous le savez déjà notre vieux stade était rempli presqu’à ras bord pour ce match de la Ligue des Champions de la CONCACAF. Comme c’était le cas pour le Mondial U-20 il y a deux ans, le setup du stade était excellent. Les organisateurs avaient même rajouté des estrades temporaires sur le terrain, ce qui remplissait quelques uns des nombreux espaces perdus. Il y a définitivement moyen de faire quelque chose de potable avec le Big O quand des organisateurs s’en donnent la peine.

On était à peine assis que le revenant Eduardo Sebrango faisait rugir le stade en ouvrant la marque. C’était une très belle surprise, considérant qu’on accordait peu de chances à l’Impact contre une équipe qui semblait plus forte. Tirant de l’arrière 1-0, les Santos ont forcé le jeu en plusieurs occasions (6 tirs en première demie) mais généralement la défensive montréalaise réussissait à enrayer rapidement la menace. C’est ce qui nous a le plus impressionné chez l’Impact, leur intensité défensive. Ils n’ont pas laissé de ballons gratuits à leurs adversaires, chaque pouce était chèrement gagné. Le jeu a été enlevant et bien partagé tout au long du match. Les incursions près des gardiens étaient fréquentes de part et d’autres. Le cerbère montréalais, Matt Jordan, a réussi plusieurs beaux arrêts, principalement en début de deuxième demie.

L’explosion de bonheur est venue à la 77e minute quand Sebrango a profité d’un malentendu entre le gardien du Santos et un de ses défenseurs pour pousser le ballon de la tête. Les deux ou trois secondes d’anticipation au cours desquelles la foule a regardé le ballon rouler dans le but furent suivies d’un véritable délire. Le bruit dressait le poil sur les bras. L’action ne s’est pas arrêtée là, le contingent mexicain tentant d’aller arracher un but à l’étranger, ceux-ci étant cruciaux dans la formule aller-retour. L’Impact a finalement tenu le coup pour l’emporter 2-0. Ça regarde donc très bien pour le match retour jeudi prochain. Nos boys pourraient se permettre de perdre par un seul but et se qualifier quand même pour la demi-finale.

Dans le calepin:

-C’était bien drôle d’entendre des publicités des quincailleries Lowe’s et de Miller Lite à la mi-temps. À notre connaissance, il n’y ni Lowe’s ni Miller Lite au Québec. Ces compagnies sont commanditaires du tournoi, évidemment.

-Bien des gens craignaient que l’Impact ne soit désavantagé par le fait qu’ils n’étaient pas en forme de mi-saison mais on apprend que le Santos Laguna disputait son 4e match en 11 jours.

-On serait bien curieux d’avoir l’opinion non-édulcorée d’un expert au sujet des adversaires de l’Impact au cours de ce tournoi. Les médias nous disent que les équipes mexicaines sont fortes mais on sent un ton un peu promotionnel derrière ça. Tout le monde veut aider l’Impact à vendre son produit alors personne ne dira que les adversaires ne sont pas de calibre. Selon ce qu’on a vu à date, le calibre mexicain a l’air à peine plus fort que celui de la USL.

-C’est absolument loufoque que ce match-là n’ait pas été présenté à la télé. Radio-Canada a intérêt à se déniaiser avant le match retour car on va vouloir le regarder.

-Il y a une leçon à retenir pour les organisateurs d'évènement: des billets à 20$ ça se vend bien et ça va chercher tous les publics. La moyenne d'âge au match d'hier était très jeune. On dit toujours que les hommes de 18-45 ans sont le "démographique" le plus dur à rejoindre, il y en avait tout plein au stade hier soir.

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